Dès l'achat de ce CD, j'ai tout de suite senti le genre auquel il appartenait : le monde du médiéval absolu. N'étant pas un connaisseur de
Fairyland, j'écris donc cette chronique en ne comparant l'album qu'à lui-même.
Fairyland m'a grandement surpris par la qualité et la technique irréprochable de cet album. L'épopée racontée est très embarquante et rappelle les périples les plus passionnants des héros du Moyen-Âge. Étrangement, je me suis également surpris à songer à
Rhapsody à l'écoute de "
The Fall of an Empire" par leur puissance à créer une ambiance et des morceaux pleins de mélodicité et d'ambiance. Par contre, il est noté qu'il y a certaines longueurs à plusieurs endroits, mais cela ne rend que meilleures les pièces maîtresses du disque.
Allons-y avec un tour d'horizon de chaque morceau. "Endgame", la pièce d'introduction du CD, très conceptuelle, bien que je l'aurais appréciée plus longue. Car, selon moi, une bonne pièce symphonique d'introduction dans un disque comme celui-là est essentielle. Puis,
The Fall of an Empire nous envoûte par la richesse des rythmiques et la voix d'une extrême efficacité. Cette pièce nous transporte complètement dans l'univers de cette époque.
Par après, "
Lost In The
Darklands" commence de façon très intéressante. Mais, la présence surexploitée des claviers fait que l'on oublie qu'il y a une guitare, et c'est un peu dommage, car l'ensemble de la pièce est très bon. Par la suite, l'intermède "
Slaves Forlorn" est une bonne transition, mais sans plus. La pièce "
The Awakening" est, quant à elle, un morceau très cliché des films commerciaux médiévaux et elle manque de rythmique heavy, mais c'est le type de morceau qui est très souvent utilisé dans la conception d'un album de
Power Metal. "Eldanie Uellë" est une excellente pièce de claviers ou Philippe Giordana peut montrer son talent musical, mais elle est tout au plus un morceau que je ne vais pas m'arrêter pour écouter.
Puis, alors là, la pièce à écouter et à réécouter de l'album : "Clanner Of Light", qui est une bombe à retardement commençant doucement mais qui donne raison à la bande de Français composant
Fairyland. La pièce se résumerait en deux mots : splendide et puissante.
Par la suite, la transition entre cette dernière et l'autre morceau fort du CD est transparente ("To The Havenrod") et il ne vaut pas la peine d'en parler. Par contre, "The Walls Of Laemnil" est un morceau qui nous montre la vraie nature de
Fairyland dans toute sa splendeur, mais celle-ci est un peu moins explosive que "Clanner Of Light". Cependant, elle fait partie du club sélect des deux meilleures pièces de l'album.
Par après, "Anmorkenta" est une autre pièce qui est très intense dans le jeu, mais il manque quelque chose au refrain et surtout de l'énergie à la pièce. Puis, la pièce la plus longue et ennuyeuse du disque, "In Duna", ne vaut même pas la peine qu'on l'écoute, car elle est très peu développée, et on s'éloigne du metal.
Par la suite, nous ne sommes pas déçus par la pièce "The Story
Remains" qui englobe tout ce que
Fairyland nous présente depuis le début de l'album (passes tranquilles, grosses lignes de guitare et de claviers, orchestrations symphoniques excellentes). Pour voir de quoi à l'air le disque, une écoute de ce morceau est essentielle. Finalement, "Look Into
Lost Years" clôture l'album de façon trop tranquille selon moi. Le groupe aurait dû faire ressortir ses capacités techniques.
C'est donc sur une note positive que j'ai découvert
Fairyland, le
Rhapsody français, et j'ai hâte de découvrir les autres créations du groupe ainsi qu'un futur album dans des années pas trop éloignées. Longue vie à
Fairyland !
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