Cette pochette bien poétique est un peu trompeuse :
Dry Kill Logic ne sont pas venus pour nous conter des vers, mais bien pour nous atomiser avec un putain d’album ultra carré et surpuissant. Je ne suis pas vraiment fan de cette nouvelle tendance neo métal, mais parfois c’est vrai que ça fait un bien fou, surtout quand c’est super bien foutu comme c’est le cas ici. Alors faut-il appeler ça du neo ou autre chose, j’en sais rien, mais ça bute tout. L’influence hardcore est évidente dans les lignes de chant, très rapides et beuglées, parfois augmentées d’une touche à la Phil Anselmo (
Pantera), bref, c’est un bien bel organe que possède Cliff Rigano (pas de méprise, je parle bien de chant, là …) .Il faut bien sûr ajouter à ce cocktail vocal les parties plus softs et mélodiques, avec l’utilisation d’un chant clair (ce qui semble être aujourd’hui un élément incontournable du métal moderne), qui met remarquablement en valeur les parties violentes. Pour une fois que ces passages planants ne sont pas kitch ou chiants, autant en profiter ! Vous me direz que malgré tout, c’est encore un disque de neo métal de plus ? Non, parce que le style de DKL est plus riche, et lorgne même beaucoup vers le thrash métal. Des morceaux comme « Paper tiger » ne sont pas si éloignés que ça d’un
Slayer par exemple, et on trouve même des solos pas piqués des hannetons sur le très bon « Perfect enemy ». Un album donc bien ancré dans son époque, violent, qui devrait satisfaire les auditeurs les plus à la mode qui ne jurent que par
Hatebreed . Que les autres, réticents face à ce mouvement neo, ne se privent pas, j’ai espoir que les purs et durs auront eux aussi de quoi passer de bonnes soirées. Un disque taillé pour faire headbanger !
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