Il y a des jours ou la nature est male faite. C’est que doit se dire Anders Jakobson quand il n’a pas vu revenir son ami Mieszko Talarczyk de son voyage en Asie. C’est suite a cette terrible tragédie que le fameux groupe de Grindcore
Nasum fût dissous. Pourquoi continuer alors qu’un être vous manque. Le groupe explosant Anders se retrouva en quête d’un nouveau but musical et il donna naissance à un nouveau projet du nom de
Coldworker.
The Contaminated Void en est le premier jet et le résultat est plutôt convaincant dans son ensemble.
Mieux vaut mettre les choses au point d’entré de jeu, ce disque n’a rien avoir avec ce que faisait
Nasum. On peut y retrouver des petits éléments parsi parla mais la comparaison serait vaine alors mettez cette idée de coté tout de suite et prenez en plein les oreilles ça ira mieux. Car a défaut d’être dans la veine du regretté
Nasum,
Coldworker nous propose un death metal léché et puissant a souhait. Un rouleau compresseur vous dites, pas de problème j’ai
The Contaminated Void pour vous…… Si la comparaison était a faire, ca serait plutôt avec des groupes comme
Misery Index ou encore
Morbid Angel. Oui oui c’est bien comme comparaison.
La musique proposée n’aura rien de bien novateur mais elle a le mérite d’être efficace et à la limite c’est tout ce qu’on lui demande. Avec son compromis parfait entre grosse avoine rapide et grosse avoine mid-tempo on se régale en ne laissant aucun répit à notre pauvre coup. Avec ce que l’on prend, mieux vaut connaître un bon ostéopathe (ou avoir beaucoup de bière, ça marche aussi). Même mieux on se surprend a être surpris par le caractère unique de chacun des 14 titres présents sur la galette. Certes ils ne sont pas tous excellent mais ils ont moins le mérite d’être tous au minimum bon. Le chant de Joel Fornbrant est impressionnant et colle parfaitement a ce que l’on se prend dans les oreilles. Le monsieur sait comment faire pour créer un chant death compact qui n’a vraiment rien de mélodique bien qu’il soit catchy (c’est un peu paradoxale mais c’est vrai).
Mais le rouleau compresseur ne serait qu’une trottinette si le disque ne disposait d’un bon gros son. Clair mais percussif il allie la puissance et netteté ce qui n’a pas du être une mince affaire. Chapeau l’artiste.
Même si certains vont regretté
Nasum (et c’est plus que légitime), ce disque permet de vider des ses idées noires de la meilleur des façons en headbangant comme un fou.
RIP Mieszko
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