The Chronicles Pt. I

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Lucid Dreaming
Nom de l'album The Chronicles Pt. I
Type Album
Date de parution 02 Août 2013
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Introduction 01:01
2. Motherless Child 07:38
3. The Quest for the White Pig 06:44
4. Side by Side 07:25
5. To Caer Dathyl 11:34
6. Swords for Prydain 08:04
7. Land of Darkness 06:10
8. Where Evil Rides 07:01
9. The Price 07:53
10. No Turning Back 06:40
11. Farewell 06:03
Total playing time 1:16:07

Acheter cet album

 $9.84  buy  7,99 €  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Lucid Dreaming


Chronique @ Sken

07 Septembre 2013

Un premier jet très convaincant pour Lucid Dreaming

Guitariste du groupe de power allemand Elvenpath, Tim Oberboßel a décidé en 2012 de former un projet de metal opera. Le genre a connu un essor assez important ces dernières années, porté par les Avantasia ou autres Ayreon. Outre la floppée de chanteurs nécessaire à la réalisation de cette oeuvre, Oberboßel recrute Philipp Koch à la batterie et demande à la paire Michael Petrick / Oliver Rossow (son acolyte chez Elvenpath) d'assurer quelques soli. Tout ce beau monde signe chez les allemands de Limb Music, spécialistes de power metal pour livrer en 2013 ce "The Chronicles, Pt 1".

Qui dit metal opera dit forcément concept bien ficelé au niveau des paroles. Lucid Dreaming base la trame de son premier album sur le cycle fantasy "Les Chroniques de Prydain" de l'écrivain américain Lloyd Alexander, lui même inspiré des récits traditionnels de la mythologie galloise. L'artwork est assez mystérieux, dans des tons sombres plutôt inquiétants, ce qui suscite d'emblée un certain intérêt.

Le moins que l'on puisse dire à l'écoute de ce premier album, c'est que le travail est loin d'avoir été bâclé. Tout dans ce disque reflète le soin et l'attention que les musiciens et interprètes ont apporté à sa réalisation. Les compositions sont toutes longues et élaborées, construites sur des schémas complexes et prenant le temps de créer des ambiances prenantes. Le groupe varie très bien les plaisirs et ce à l'intérieur même de chaque morceau, alternant entre passages furieux et entraînants ("Motherless Child" est sa coloration presque folk), moments instrumentaux apaisants ("To Caer Dathyl"), refrains fédérateurs ou encore ballade poignante ("Side By Side").

Les musiciens maîtrisent parfaitement leur sujet et il est à souligner que le power épique de Lucid Dreaming se base avant tout sur la structure instrumentale classique (guitare/basse/batterie) délaissant volontairement les claviers. Le groupe revendique en effet un power "traditionnel" loin de la grandiloquence apportée par ces derniers. Le riffing est de qualité, parfois massif et lourd ("Swords For Prydain"), tantôt plus mélodique ("The Quest For The White Pig") et l'album regorge de soli complexes et très bien exécutés.

Quant au travail sur les vocaux, c'est surement le principal point fort de l'album. Chaque timbre et coloration de voix s'intègre au mieux à l'ensemble pour un rendu étonnant d'homogénéité. Les échanges vocaux, loin d'être brouillons, se révèlent délectables (la fin du morceau "To Caer Dathyl" faisant un peu penser au "When Demons Awake" de Rhapsody) tandis que l'utilisation des voix féminines est très judicieuse, rappelant Ancient Bards sur des morceaux comme "Side By Side" ou le refrain de "Swords For Prydain".

Cependant il convient de nuancer le propos. D'une part, Lucid Dreaming, malgré la sincérité manifeste de sa démarche, n'invente rien de nouveau dans le paysage power. D'autre part l'album, du haut des ses soixante-seize minutes, souffre immanquablement de certaines longueurs. Si l'enchaînement des titres jusqu'à "Swords For Prydain" se fait sans la moindre lassitude, c'est moins le cas de la deuxième partie d'opus, bien qu'elle comporte elle aussi de bons titres, tels "Land Of Darkness" (très Black Majesty dans l'esprit) ou l'excellent "Farewell" en conclusion.

Voilà donc un premier jet très convaincant pour Lucid Dreaming. Monter un metal opera, gérer un panel aussi étendu de musiciens et surtout proposer au final une oeuvre de qualité est loin d'être chose aisée. Cependant Tim Oberboßel s'en sort haut la main et nous offre un "The Chronicles Pt 1" qui n'a pas grand chose à envier aux réalisations des ténors du genre. Une belle promesse pour l'avenir.

6 Commentaires

5 J'aime

Partager
Zerky - 07 Septembre 2013: J'ai écouté plusieurs fois l'album et j'ai vraiment pas accroché. C'est trop fouillis, la production est pas top..

C'est dommage car les compos sont pas mal, mais voilà, la production est trop mauvaise...
LeLoupArctique - 07 Septembre 2013: Merci pour la chro, mais pas trop d'accord pour quelques trucs. D'abord sur cet album je n'aime pas du tout le côté "en mettre plein les yeux" avec des cris suraiguës au début de Motherless Child, ou même ce qu'il y a marqué sur la page facebook du projet : "Only a conceptual album is a good album - Especially in Power Metal universe".

Sinon la production ne me convient pas trop, surtout au niveau de la batterie, ça fait très débutant (genre le premier Edguy, même si j’exagère). Et Tim ne réussit pas à tirer vraiment le meilleur de chaque chanteur, du coup on différencie mal les différentes voix.

Sinon le reste est tout à fait juste, surtout au niveau de la longueur de l'album, où là ça pèche un peu.
LeLoupArctique - 07 Septembre 2013: En fait la prod est pas entièrement mauvaise, (par exemple la guitare et la basse sont plutôt bien) mais la batterie ça passe pas.
Zerky - 07 Septembre 2013: Ben en fait, je trouve que l'on a du mal à distinguer les instruments, cependant je trouve que les cris aigus passent bien (j'ai toujours aimé ça dans les albums de Power métal).
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire