The Beautiful Dark of Life

Liste des groupes Metalcore Atreyu The Beautiful Dark of Life
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14/20
Nom du groupe Atreyu
Nom de l'album The Beautiful Dark of Life
Type Album
Date de parution 08 Décembre 2023
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1.
 Drowning
 
2.
 Insomnia
 
3.
 Capital F
 
4.
 God/Devil
 
5.
 Watch Me Burn
 
6.
 Good Enough
 
7.
 Dancing With My Demons
 
8.
 Gone
 


1.
 I Don't Wanna Die
 
2.
 Immortal
 
3.
 (i)
 
4.
 Death Or Glory
 
5.
 Forevermore
 
6.
 Come Down
 
7.
 The Beautiful Dark Of Life
 

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Atreyu


Chronique @ Groaw

28 Fevrier 2024

Pas encore magnifique, on constate tout de même quelques éclats sur cette dixième offrande

Acteur majeur de la scène metalcore, le quintet américain d’Atreyu a tourné une nouvelle page de son histoire. Tout remonte en 2020 lorsque Brandon Sailer reprend de façon permanente le micro après le départ de son vocaliste de longue date Alex Varkatzas. Si l’ancien frontman avait lancé son groupe d’hardcore baptisé I Am War en 2011 accompagné d’un premier opus Outlive You All, c’est bien sous un nouveau collectif de metalcore nommé Dead Icarus que le chanteur a refait surface. L’idée de ce projet tout frais est de revivre les heures glorieuses vécues au sein de son ancienne troupe avec une musique traditionnelle et sans concession. Car en effet, depuis son remplacement au sein de la troupe américaine, l’ensemble se cherche encore et peine à convaincre sous sa nouvelle identité.

Sur une pente déjà dangereuse avec l’opus In Our Wake avec des chansons qui suivaient plus ou moins la même formule à savoir des couplets poussifs et des refrains explosifs ainsi qu’une tendance rap metal sur certains morceaux, Atreyu a fini par toucher le fond avec son dernier album Baptize, une disque ultra facile d’accès, dans une volonté d’être commercial et qui aurait pu être écrit par n’importe quelle formation de rock/metal alternatif. Malgré quelques expérimentations ici et là, le quintet s’est véritablement perdu dans les méandres d’une instrumentalisation sans saveur, une véritable hérésie lorsque l’on possède un si grand prestige. C’est dans une quête de renaissance que la troupe américaine revient avec sa dixième toile The Beautiful Dark of Life, toujours sous la maison de disques Spinefarm Records.

On a forcément peur que les Américains se contentent à nouveau de morceaux terriblement banals, sans la moindre once d’authenticité et sans un quelconque intérêt. Certains titres donnent malheureusement cette sensation à l’instar d’un Forevermore où la mélodie se réduit aux mêmes accents de violons, le tout sous une apparence de balade. La prestation vocale qui est censée nous procurer de la mélancolie et du déchirement est complètement insipide, insignifiante et donne cette désagréable impression d’être téléphonée. Bien qu’une révolte semble se dessiner en fin de morceau avec une palette plus poignante et accrocheuse, elle est malencontreusement trop tardive et n’arrivera pas à nous faire oublier toute la désillusion du commencement.

Pourtant, une certaine forme d’espoir se dessine au sein de ce The Beautiful Dark of Life, quelques illustrations d’un retour aux sources tant espéré depuis quelques années. Plusieurs titres vont même au-delà de cette reconnexion au passé et s’essayent à des registres plutôt inédits de la part de notre quintet. La stupéfaction la plus notable provient de God/Devil qui, avec ses attraits électro industriel jusqu’à la prestation vocale, n’est pas sans rappeler diverses esquisses de Nine Inch Nails. Sur Capital F, la formation affiche également de beaux restes avec l’un des rares breakdowns de cet opus, un dynamisme finalement trop peu mis en avant et qui laisse entrevoir de futures perspectives alléchantes. Quant au morceau final éponyme, bien que son écriture n’ait rien d’extravagant, on retrouve un spectre mélodique lui aussi disparu depuis quelques temps avec son solo de guitare.

Comme ses derniers prédécesseurs, l’écoute de ce disque demeure très abordable dans son ensemble, une aisance largement accentuée à la fois par une plume assez sommaire et par une durée d’écoute de chaque morceau qui excède très rarement les trois minutes. Cependant, cette simplicité n’est pas exempte de tout reproches puisqu’avec quinze titres au compteur, certains titres semblent plus s’apparenter à du remplissage voire à de la copie avec d’autres compositions qu’à un véritable apport à l’opus. Good Enough est dans cette approche puisque son rythme, certes un peu plus pressant, est une correspondance directe avec l’ouverture Drowning jusque dans son breakdown, ce qui lui confère un intérêt plus que limité.

Si The Beautiful Dark of Life dispose encore de sérieux défauts et d’une identité encore hésitante, il n’en reste pas moins un grand pas en avant par rapport aux précédentes parutions d’Atreyu. Le groupe américain a tenté sur cette dixième tentative une combinaison entre de l’ancien et du moderne qui est certes largement à parfaire mais qui présage une suite encourageante. Bien entendu, on pourrait encore reprocher à la formation son entêtement dans un style alternatif assez commun mais sa fusion avec un metalcore mélodique d’antan semble être un compromis dans l’ère du temps et surtout séduisant. Dans tous les cas, si le collectif semblait creuser sa propre tombe sur ses derniers coups de pioche, il vient sans conteste d’éviter la mort définitive avec un ouvrage honnête et cohérent.

2 Commentaires

5 J'aime

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Depy1501 - 29 Fevrier 2024:

Merci pour la chronique!

Autant j'apprécie les parties énervées, autant j'ai vraiment du mal avec ces groupes qui ralentissent fort le tempo en milieu de chanson et intègrent beaucoup d'électros... Ca m'énerve! Par contre, God/Devil c'est différent parce que l'ambiance est clairement industrielle, ça fait partie intégrante de la chanson sans casser l'ambiance ou le rythme!

Pour moi, le rajout du métalcore mélodique sauve l'album et le groupe pour l'instant, bien que j'avais lâché depuis quelques albums!

Goneo - 02 Mars 2024:

Pas du tout écouté cet album. Je trouve toujours de très bonnes compos chez ce groupe, faudra que je me le passe. Merci pour la chro

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