Et un album de true black français de plus, un, qui vient s’ajouter à une liste déjà bien fournie. Si ça continue comme ça, je vous le dis, moi, on mangera du black metal à toutes les sauces dans quelques années tellement ça devient « trendy » !
Bon, trève de plaisanterie (quoique...). Est-ce que cet album se distingue du lot de par son côté innovant ? Non ! Est-ce que cet album va amener quelque chose au petit milieu du black metal qui tourne de plus en plus en rond ? Non ! Est-ce que cet album vaut la peine qu’on se bouge le popotin pour le récupérer ? Et bien paradoxalement, OUI ! Parce que comme vous avez déjà dû le comprendre, ça n’est pas original du tout mais quand c’est fait de cette manière, avec autant de fougue et de respect pour un style musical de plus en plus dévoyé par une multitude de groupes opportunistes, et bien on ne peut qu’applaudir et soutenir la démarche. Ici, aucune fioriture musicale inutile, aucun effet spécial bidouillé et infaisable en live... On est en présence de true black, du pur, du vrai, du bon, sincère, froid et malsain comme au bon vieux temps des
Darkthrone et autre
Burzum. Un black metal, avec un son et une production assez dégueulasse mais bien évidemment voulus, qui s’adresse donc à un public plutôt restreint à mon avis, très loin de tous les machins clichés mal branlés « blacko-symphonico-cradlelo-dimmu-borgirien » qui fleurissent à tous les coins de rue. Evohe n’est pas un groupe novateur, non, c’est sûr ! Mais après tout, on s’en fout ! Il s’agit simplement d’un groupe sevré au black scandinave des premières vagues et s’érigeant donc en un énième héritier encore humble certes, mais plus que digne d’intérêt et d’écoute.
Une très très bonne surprise et définitivement une galette à découvrir ! Un groupe à suivre de près et un album à acheter immédiatement. Authentique.
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