Suffering Is the Seed

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12/20
Nom du groupe Nepente
Nom de l'album Suffering Is the Seed
Type Album
Date de parution 13 Septembre 2012
Labels Self-Produced
Style MusicalDeath Black
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Tracklist

1. Suffering Is the Seed 05:12
2. Hell Is the Name of This Land 04:28
3. Merciful Death 04:42
4. Hear Me Howl 04:23
5. Slaves Will Always Be Slaves 06:16
6. Die for Me 04:56
7. This Shroud Is Yours 05:17
8. The Swamp 05:34
Total playing time 39:28

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Nepente


Chronique @ GandhiEgo

08 Mars 2013

Non, par pitié.

Jouons à un jeu. Disons que vous habitiez en Colombie. Disons aussi que vous souhaitiez monter un groupe de Metal. Si vous croyez dans le prédéterminisme, alors cela voudra dire juste une chose. Vous allez jouer dans un groupe de Black Death Metal, parce que vous voudrez briser le poids de la religion, briser la corruption du gouvernement, briser la violence de la vie quotidienne. Des clichés ? Certes, mais soyons un brin honnête, 8 sur 10 groupes d’Amérique du Sud jouent tous à savoir qui a la plus grosse et ne sont que rage, guerre et j’encule Jésus jusqu’à temps que l’un d’entre parvienne à déloger Krisiun et Sarcofago d’un coup de pied bien placé dans les parties avec « Bro, casse-toi, c’est nous maintenant. »

Est-ce que je me plains ? Mais oui, bien sûr. Est-ce que je suis si éloigné que cela de la vérité ? Prenez le temps de réfléchir avant de répondre. Evidemment si vous êtes amateurs de groupes « le mien blaste plus vite que le tien », l’Amérique du Sud est donc le paradis sur Terre. Composition ? Vade retro, Bro, nous on détruit et c’est tout. Si Nepente souhaitait rajouter encore plus de clichés que son origine et son orientation musicale ne lui en donnaient déjà d’office, il leur suffisait juste un bon mix aux studios Hertz. Et c’est donc exactement ce qu’ils ont choisi de faire. Déjà enseveli par la concurrence de groupes comme Ravager, The Order, Raebelliun et Hacavitz, le groupe s’est dit « sonnons comme du Hate ou du Azarath ». Rajoutez un soupçon de Marduk pour faire bonne (et noire) mesure et voilà, secouez bien le tout jusqu'à ce que toute trace d’identité disparaisse pour atteindre le niveau supérieur « Je ne pourrais pas sonner plus générique si je le voulais ».

De temps en temps un riff “original, comme par exemple sur The Swamp, vient vous soulever un sourcil mais hormis ceci attendez-vous plutôt à du Brutal semi-Technique Black Death et son cortège apocalyptique. C’est sûr : c’est rapide, brutal mais c’est également totalement pas inspiré (et oui Hertz n’a donc pas pu faire de miracle) et surtout sans la moindre âme et donc par essence complètement kleenex.

Suivant.

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