De quoi avons--nous besoins pour faire un album de rock ? Commençons par la base : des musiciens (avec des instruments de préférence !). Pour ce point, pas la peine d’en faire des tonnes, une guitare, une basse et une batterie. Un trio dont le guitariste s’occupera également du chant. Nous voici donc avec Peter à la guitare et au chant, Bartmann à la basse et Bart à la batterie. Vous trouvez ensuite un nom, mais quelques chose qui ne soit pas commun, qui ne soit pas facile à oublier ; genre
Peter Pan Speedrock. Une fois ces deux étapes effectuées, reste à faire de la musique. Mais bon, si nous ne sommes que trois, il va falloir en donner un bon coup pour que le tout fasse bouger des culs. Donc, il ne reste qu’à faire comme nos influences : envoyer la sauce ! Et à qui nous pensons lorsque la rondelle déboule dans notre mange disque ? A la verrue la plus célèbre du rock : Lemmy. C’est simple, nous faisons maltraiter nos nuques et taper du pied. L’opus passe à une vitesse folle et les titres s’enchaînent sans nous laisser le temps de souffler. C’est simple il rappel le fameux « Let them eat Pussy » des chattes de Nashville ; chansons courtes et « in your face » qui ne durent généralement moins de trois minutes.
Une fois toutes ces données rentrées dans la bécane, reste à sortir le disque, et c’est «
Spread Eagle » qui déboule. Un petit brûlot de rock avec quelques touches punk et des titres aussi furieux que « Cock-
Teaser », « Short road to nowhere », « Better
Off Dead ». Le groupe ira glissera même un petit instrumental avec «
Red Wings ».
Vous l’aurez compris, les PeterPan Speedrock ne s’emmerde pas, et, ce qui est encore mieux, ne nous emmerde pas. Du rock comme nous l’aimons, quarante minutes de pur plaisir. Le goût des choses simples en quelques sorte ! A croire que nos petits gars d’Eindhoven on trop mangés de saucisses…
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