Spleen

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16/20
Nom du groupe Boréal (CAN)
Nom de l'album Spleen
Type Demo
Date de parution 2003
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album2

Tracklist

Limited to 50 copies.
1. Eclipse Totale
2. Lune de Givre
3. Neige Immuable
4. Spleen
5. Dernier Souffle
6. La Forêt des Âmes

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Boréal (CAN)


Chronique @ Nattskog

20 Octobre 2004
Boréal de retour avec « Spleen », second album de cet excellent one man band de notre cousin québécois Dave. Encore une fois, c’est sombre, beau et pénétrant. Il y en a qui ont le don de suggérer des images à ceux qui peuvent les recevoir rien que par quelques notes et des atmosphères bien pesées… et ceux là, ils méritent d’être connus.

Boréal est de ceux-ci. « Spleen », plus mélancolique et plus sombre que « Terre de Glace » est une deuxième offrande aux nuits nordiques. Même si le rendu est plus proche des groupes "classiques" du genre (arf, j’ai longuement hésité avant de choisir le mot, entre classique et "habituel", mais le fait est qu’"habituel" serait une véritable insulte pour Boréal qui est tout sauf commun), donc je disais que même si Boréal s’est rapproché de Vinterriket ou Burzum sur cet album, il garde toujours sa touche personnelle qui fait que la musique est bien plus cosmique que celle de ces deux groupes grâce à l’insertion judicieuse d’instruments à sonorités cristalline. Les résonances envahissent comme une onde reposante (non ce n’est pas une secte !) et on sent vraiment la solitude ultime prendre possession de notre esprit…
Parfois, un piano vient déprimer encore plus la musique, avec une vraie touche de mélancolie, pas plaintive mais certainement ressentie (en plus, c’est sur le titre « Spleen » qu’on l’entend le mieux).
La harpe de « Terre de Glace » a laissé place à une sorte de xylophone électronique (du moins je suppose). C’est cet instrument qui est la base même de l’originalité de Boréal, car il donne à la fois cette impression de solitude et de désespoir que l’on trouve dans « Hliðskjálf », et à la fois il relève l’esprit par sa sonorité aussi céleste (au sens spatial du terme, ce n’est pas divin car c’est vraiment sombre. Le terme divin serait plus pour quelque chose de lumineux). Elle n’a toutefois pas disparu : placée très en retrait, on peut tout de même l’entendre sur certains morceaux pour des passages courts, mais elle ne domine plus, elle est même presque cachée la plupart du temps par les autres instruments.
Le son est encore meilleur que sur le précédent opus, les claviers ambiant peut être un peu plus présents, ou plus mis en avant par rapport au reste de l’instrumentation. C’est ceci qu fait que c’est plus proche de Vinterriket.

Je ne sais pas quoi dire de plus… la puissance de cet album ne passe pas par la violence comme dans le black ou le death, mais dans cette atmosphère mi dépressive, mi cosmique qui découle de cette musique, mais elle est au moins aussi écrasante pour quelqu’un de réceptif. Bien sûr, cela ne s’écoute que la nuit, et seul, ce qui renforce le sentiment de solitude car je trouve que ne pas pouvoir partager ses émotions en matière musicale (comme pour pas mal d’autres domaines) c’est un petit peu comme s’enfermer dans son monde. Et bien entre le monde réel et celui de Boréal, mon choix est fait. Je remets le disque à zéro !

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