Spectrum of Death

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17/20
Nom du groupe Morbid Saint
Nom de l'album Spectrum of Death
Type Album
Date de parution 02 Septembre 1990
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album128

Tracklist

Re-Issue on CD in 1992 by Grind Core.
Re-Issue on Tape by Metal Mind Production.
Re-Issue on LP in 2006 by No Colours.
Re-Issue in 2008 by Power Play Records with a different artwork.
Re-Issue in 2016 by Century Media on limited 2CD anthology incl. huge booklet with rare photos, flyers and extensive interview.
1. Lock Up Your Children 03:30
2. Burned at the Stake 02:16
3. Assassin 07:03
4. Damien 02:46
5. Crying for Death 03:47
6. Spectrum of Death 00:42
7. Scars 07:09
8. Beyond the Gates of Hell 04:47
Total playing time 32:00

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Morbid Saint


Chronique @ Stabwound

28 Juillet 2010
Pochette moche, logo cliché, mecs moches aux looks clichés. Le tableau du groupe basique de thrash du milieu des années 80 est total. Morbid Saint est un groupe américain formé en 1986, qui n'a malheureusement jamais vraiment réussi à faire parler de lui, malgré quelques dates en première partie de Death. C'est d'ailleurs sûrement pour cela qu'ils se sont séparés même pas 10 ans plus tard, en 1994. A cela je réponds : scandale pur et simple. Car au delà de la gueule des mecs et de l'imagerie clichesque au possible, Morbid Saint nous a tout de même gratifiés, en 1988, d'une des meilleurs offrandes de thrash/death qu'il m'ait été donné d'entendre. Ce disque s'intitule Spectrum of Death, et est une véritable tuerie, qui aurait du hisser Morbid Saint parmi les maitres du genre. Huit titres atomiques (heu, pas tout à fait mais on y reviendra!), huit ogives nucléaires dans nos gueules. Scandale, vous dis-je !

L'opus a en plus la chance de débuter sur une de ses meilleures facettes. Lock Up Your Children et Burned At The Stake ne font en effet pas de quartiers, proposant un thrash aux relents death très marqués. Une brutalité à toute épreuve, des riffs percutants, des breaks assassins, tout y est. Et par dessus tout, quelle voix ! Éraillée à souhait, elle nous transporte dans des abysses de noirceur où la lumière ne filtre jamais. Sensation plutôt intrigante pour un disque de thrash, mais c'est vraiment ça, et c'est justement ce qui rend ce disque excellent. La grosse tuerie ! Le titre Assassin (tiens donc) poursuit la purge thrash totale, mais il est un peu plus "relevé". C'est une piste de plus de 7 minutes où se succèdent changements de rythmes et contre-temps vicieux. Très fouillé, très travaillé. Pour autant, ce titre ne me plait pas autant que les deux précédents. En fait, il retarde un des enchainements les plus meurtriers que je connaisse : Damien/Crying For Death. Le premier est une grosse bifle (oui oui, une bifle !) dans nos tronches. Début tout en puissance avec un riff rapide et des paroles hurlées sur un rythme très entrainant, puis solo de grande classe totalement déstructuré, lequel précède un break d'une incision hallucinante qui vous donne envie de détruire toute forme de vie environnante. Le second est un peu du même genre et balance un refrain absolument irrésistible qui ne laissera personne de marbre !

Vient ensuite le titre éponyme, qui est en fait une courte instrumentale de même pas une minute, uniquement à la guitare. Pas franchement indispensable, mais elle nous fait reprendre nos esprits avant la tornade Scars, qui termine le carnage dans un torrent de riffs headbanguesques et de double pédale. Le titre final n'apportera pas grand chose de plus à l'ensemble, si ce n'est quelques bons mid-tempos placés ça et là. J'aurai tendance à dire qu'il s'agit là du moins bon titre de l'album.

Morbid Saint nous livre ici une ode à la violence musicale, même si malheureusement bien trop méconnue. Vraiment dommage, ce disque a de quoi rendre fou plus d'un thrasher. C'est bien simple, à aucun moment on ne s'ennuie. Soit on devient barge, soit on reste de marbre devant tant de brutalité, et on recolle obligatoirement le disque dans la platine à la fin de l'écoute... Si cette chronique vous a donné envie (ce que j'espère sincèrement!), il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance pour mettre la main dessus! La version originale est devenue quasi-impossible à trouver. Vous pouvez toujours vous rabattre sur la réédition de 2008, mais à mon avis elle a du être écoulée assez rapidement aussi... quoiqu'en fait j'en sais foutrement rien, donc je vais m'arrêter là! Disque totalement ultime, à découvrir sans attendre, amis thrashers !

12 Commentaires

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tormentor - 06 Novembre 2019:

Oui Méchant tu peux y aller les yeux fermés avec ce skeud à moins que tu n'aimes pas le thrash à la kreator :-D:-D

mechant - 06 Novembre 2019:

Je l ai eu en cadeau ces derniers jours....mon dieu que ca tabasse bien!

corpsebunder50 - 27 Mai 2022:

"A cela je réponds : scandale pur et simple." Affirmatif. 

"Soit on devient barge, soit on reste de marbre devant tant de brutalité". On devient barge devant tant de brutalité.

Le thrash complétement possédé à decouvrir d'urgence pour ceux qui sont passés à côté ou restés collés au thrash propret. Moi, j'alterne entre celui-ci et le Epidemic of Violence de Demolition Hammer quand j'ai envie de tout casser. Moi "Darkness Descend" , j'aime l'écouter, mais j'ai l'impression de l'avoir oublié dans les cinq minutes qui suivent (contrairement à ce Spectrum of Death).

J'aimerais bien jeter une oreille sur le suivant voir si la hargne est toujours aussi présente. En tout cas le live dans les bois avait l'air d'envoyer, c'est plutôt bon signe:

https://www.youtube.com/watch?v=HQ8Wq7vD6Wk

SpeedMetalManiac - 18 Mars 2024:

Le cliché c'est la vie! Veste à patch perfecto jean serré sneakers blanches montantes chains Leather and spikes. Le métal c'est ÇA point 

 

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Chronique @ MC_ARM

06 Novembre 2010
Alors, pour ceux qui ne le savent pas, Morbid Saint est un groupe de Thrash Américain, formé en 1986, qui n'a pas su se tailler une place sur la scène Thrash metal de l'époque... Et c'est bien dommage !
En effet, le groupe nous a pondu des petites merveilles musicales, telles que ce disque au nom quelque peu... recherché : Spectrum of Death, sorti en 1988, et réédité à plusieurs reprises, qui est une vraie bombe de violence, un concentré de Thrash hautement explosif, un tir de panzerfaust dans le... bon je m'égare moi!

L'album est un bon défouloir, qui démarre en trombe sans crier gare, commençant avec un Thrash quelque peu classique au début, mais qui reprend, au fil du temps et des pistes, des éléments caractéristiques d'un Death Metal tout juste naissant tout en gardant ses racines Thrash. Les différentes pistes malmènent l'auditeur en opérant divers changements de rythme, un batteur martelant ses percu comme si il était possédé par "Thy Great Satan", donnant ainsi à son instrument un son métallique, les grattes enchaînent les riffs tranchants sans mal, et de différentes natures : ceux-ci tantôt disciplinés, tantôt lâchés comme des chiens de guerre (vous savez, comme ceux de Wolfenstein 3D qui vous sautaient à la gorge !), une basse qui donne de la profondeur au jeu des guitares, et surtout une voix venue d'Outer Space, un esprit démoniaque extra-terrestre qui prend possession de votre chaîne hi-fi/carte son/baladeur à support divers (barrez les mentions inutiles) avec des relents malsains, voilà la formule magique de cette galette!

Toi là-bas au fond ! Oui, toi à la table #119, si tu écoutes un jour ce LP, tu vas te faire traîner de force (et "force" est un terme assez bas pour décrire "ça") à travers une rivière de tourments et de violence avant d'arriver dans une forêt sombre et sordide d'Europe du Nord (comme celles dans les clips de Black Metal) dans "Spectrum of Death", le seul morceau qui te laissera respirer dans cette tornade métallique (l'air sain et pur de la nature), tout en te faisant ressentir une certaine angoisse : le son de la guitare ayant un "goût amer" (paradoxe des sens) et une certaine dissonance règnent dans cette piste t'indiquant que la suite vas être des plus, comment dire... "mouvementées" ! En effet, après cela, tu seras à nouveau traîné contre ta volonté vers une autre destination : le puits à la lisière de la forêt, tu sais, celui qui a été condamné par les villageois ! Eh bien tu vas être jeté dedans et tu recevras à nouveau mille et un tourments (comme le "SCAAAAAARS!!!" qui hantera ton esprit faible d'être humain) avant la confrontation finale "Beyond the Gates of Hell" qui pour finir en "toute beauté", lâche cerberus sous la forme de Riffs sauvages assaillant de toute part ton appareil auditif, sauvagement et sans aucun remord, avant de te laisser revenir chez toi, salué par les mauvais esprits qui laissent place au silence à la fin du morceau.

C'est ainsi que s'achève cette belle perle, qui n'est pas parfait (une certaine monotonie au début et tout à la fin, des musiques qui vous violent votre appareil auditif, vous privant ainsi d'un peu de votre intégrité en tant qu'être humains...) mais qui possède pas mal de qualités qui font que vous devez en tant que Metalhead chopper ça le plus vite possible pour achever votre collection de chefs-d'œuvres métalliques...

Note Finale: 18/20

PS: Cette chronique n'a en aucun cas été faite sous influence du LSD !

1 Commentaire

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corpsebunder50 - 27 Mai 2022:

Un album complétement taré, et culte à en mourrir. Complétement possédé. J'adore!

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