Alors, pour ceux qui ne le savent pas,
Morbid Saint est un groupe de Thrash Américain, formé en 1986, qui n'a pas su se tailler une place sur la scène Thrash metal de l'époque... Et c'est bien dommage !
En effet, le groupe nous a pondu des petites merveilles musicales, telles que ce disque au nom quelque peu... recherché :
Spectrum of Death, sorti en 1988, et réédité à plusieurs reprises, qui est une vraie bombe de violence, un concentré de Thrash hautement explosif, un tir de panzerfaust dans le... bon je m'égare moi!
L'album est un bon défouloir, qui démarre en trombe sans crier gare, commençant avec un Thrash quelque peu classique au début, mais qui reprend, au fil du temps et des pistes, des éléments caractéristiques d'un Death
Metal tout juste naissant tout en gardant ses racines Thrash. Les différentes pistes malmènent l'auditeur en opérant divers changements de rythme, un batteur martelant ses percu comme si il était possédé par "Thy Great
Satan", donnant ainsi à son instrument un son métallique, les grattes enchaînent les riffs tranchants sans mal, et de différentes natures : ceux-ci tantôt disciplinés, tantôt lâchés comme des chiens de guerre (vous savez, comme ceux de Wolfenstein 3D qui vous sautaient à la gorge !), une basse qui donne de la profondeur au jeu des guitares, et surtout une voix venue d'Outer Space, un esprit démoniaque extra-terrestre qui prend possession de votre chaîne hi-fi/carte son/baladeur à support divers (barrez les mentions inutiles) avec des relents malsains, voilà la formule magique de cette galette!
Toi là-bas au fond ! Oui, toi à la table #119, si tu écoutes un jour ce LP, tu vas te faire traîner de force (et "force" est un terme assez bas pour décrire "ça") à travers une rivière de tourments et de violence avant d'arriver dans une forêt sombre et sordide d'Europe du Nord (comme celles dans les clips de Black
Metal) dans "
Spectrum of Death", le seul morceau qui te laissera respirer dans cette tornade métallique (l'air sain et pur de la nature), tout en te faisant ressentir une certaine angoisse : le son de la guitare ayant un "goût amer" (paradoxe des sens) et une certaine dissonance règnent dans cette piste t'indiquant que la suite vas être des plus, comment dire... "mouvementées" ! En effet, après cela, tu seras à nouveau traîné contre ta volonté vers une autre destination : le puits à la lisière de la forêt, tu sais, celui qui a été condamné par les villageois ! Eh bien tu vas être jeté dedans et tu recevras à nouveau mille et un tourments (comme le "SCAAAAAARS!!!" qui hantera ton esprit faible d'être humain) avant la confrontation finale "
Beyond the
Gates of
Hell" qui pour finir en "toute beauté", lâche cerberus sous la forme de Riffs sauvages assaillant de toute part ton appareil auditif, sauvagement et sans aucun remord, avant de te laisser revenir chez toi, salué par les mauvais esprits qui laissent place au silence à la fin du morceau.
C'est ainsi que s'achève cette belle perle, qui n'est pas parfait (une certaine monotonie au début et tout à la fin, des musiques qui vous violent votre appareil auditif, vous privant ainsi d'un peu de votre intégrité en tant qu'être humains...) mais qui possède pas mal de qualités qui font que vous devez en tant que Metalhead chopper ça le plus vite possible pour achever votre collection de chefs-d'œuvres métalliques...
Note Finale: 18/20
PS: Cette chronique n'a en aucun cas été faite sous influence du LSD !
Oui Méchant tu peux y aller les yeux fermés avec ce skeud à moins que tu n'aimes pas le thrash à la kreator :-D:-D
Je l ai eu en cadeau ces derniers jours....mon dieu que ca tabasse bien!
"A cela je réponds : scandale pur et simple." Affirmatif.
"Soit on devient barge, soit on reste de marbre devant tant de brutalité". On devient barge devant tant de brutalité.
Le thrash complétement possédé à decouvrir d'urgence pour ceux qui sont passés à côté ou restés collés au thrash propret. Moi, j'alterne entre celui-ci et le Epidemic of Violence de Demolition Hammer quand j'ai envie de tout casser. Moi "Darkness Descend" , j'aime l'écouter, mais j'ai l'impression de l'avoir oublié dans les cinq minutes qui suivent (contrairement à ce Spectrum of Death).
J'aimerais bien jeter une oreille sur le suivant voir si la hargne est toujours aussi présente. En tout cas le live dans les bois avait l'air d'envoyer, c'est plutôt bon signe:
https://www.youtube.com/watch?v=HQ8Wq7vD6Wk
Le cliché c'est la vie! Veste à patch perfecto jean serré sneakers blanches montantes chains Leather and spikes. Le métal c'est ÇA point
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