D'une régularité exemplaire, le collectif suédois
The Night Flight Orchestra, à peine un an après l'excellent et classieux
Amber Galactic, nous revient en nous proposant une nouvelle fois un bijou, voire un petit chef-d'œuvre de
Hard FM intitulé Sometimes the World Ain't Enough. Un nouvel opus aux touches prononcées d'
AOR et Rock californien digne des groupes Toto, Asia,
Journey et Reo Speedwagon, et aussi influencé par la funky musique de Flashdance, et autres Fame. Les groovy "Paralyzed" et "Pretty Thing Closing In" étant certainement les meilleurs exemples. Bien entendu le groupe ne réinvente pas le genre, mais il le pratique avec classe et avec le même plaisir communicatif qu'à ses débuts.
Comme vous pouvez l'imaginer nous retrouvons sur Sometimes the World Ain't Enough, la même équipe que sur les albums précédents, les jouissifs et festifs
Internal Affairs,
Skyline Whispers et
Amber Galactic parus entre 2013 et 2017. Le line up sera grossi par l'arrivée des Airline Annas (les deux choristes) ainsi que du percussionniste guitariste pop,
Sebastian Forslund.
La production de l'opus sera une nouvelle fois réalisée par le groupe et l'ingénieur du son Thomas "Plec"
Johansson (
12012,
Borealis,
Divinefire,
Dynazty, Noctural rite...) au mixage. Tout cela pour un son puissant et homogène, pour un mix final assez proche de celui que l'on pratiquait dans les eighties, mais en plus actuel et plus moderne évidemment!
L'album nous propose d'entrée de jeu des morceaux très entraînants et festifs à vous donner l'irrésistible envie de taper du pied, ou remuer le popotin (rayez la mention inutile), à commencer par l'énergique "
This Time" aux nuances Purpulienne période Come
Taste the Band, le tubesque "Turn to Miami", tous deux soutenus pars des refrains qui ne vous quittent plus, suivis du groovy et dansant "Paralized" serti de magnifiques motifs de guitare funky. Trois excellents titres soutenus par le chant puissant et mélodieux de Björn
Strid, toujours aussi à l'aise dans cet exercice. Dans un registre similaire à la piste une et deux n'omettons pas l'éponyme, mais aussi "Lovers in the
Rain" et "Bacelona" avec son chant et chœurs, haut perchés (limite castra), que n'auraient pas reniés les frères Gibbs d'un certain Bee Gees.
Par ailleurs et côté mélodies sucrées, le groupe ne sera pas avare de morceaux en mid tempo de choix tels que "Moments of
Thunder" et son air très influencé par le groupe britannique Asia ou le Yes du début des eighties, mais aussi du côté du groupe
Hard FM américain Reo-Speedwagon et son petit clin d'oeil non dissimulé sur le très évocateur "Speedwagon". Ecoutez ses claviers datés 80 (pour ne pas dire kitsch) et ses rutilantes guitares pour vous en convaincre. Enfin n'oublions pas le sautillant "Cant Be that Bad" aux chœurs grandioses et chorus de guitares chromées.
En fin de parcours, le groupe nous proposera le long "
Winged and Serpentine" aux références et influences qui seront à chercher autour des groupes Pop, Rock progressif issu des eighties tels que: Yes, Asia, Toto, Supertramp et dans une moindre mesure les Beatles, ce qui le placera comme étant le morceau le plus ambitieux et technique de l'opus.
Si on considère qu'Amber Gallactic présentait le meilleur album du collectif suédois, Sometimes the World Ain't Enough, même s'il lui ressemble sur bien des points grâce à son atmosphère générale et sa bonne humeur communicative tient encore toutes ses promesses. Ces cinq leaders font ici étalage de leurs talents de compositeurs et d'interprètes de très haut niveau, et nous délivrent une nouvelle œuvre à la fois variée, festive et addictive.
Sometimes the World Ain't Enough s'impose donc comme la meilleure sortie
Hard FM ,
AOR, du moment. Un album à consommer sans modération!
L’une des rares grandes sorties pas encore écouté mais en heavy fm j’ai adoré KISSIN’ DYNAMITE.
Yes, je l'attendais cette chronique. Si ce n'est pas le meilleur album du groupe, on n'en est pas loin quand même. Par contre, Turn To Miami est mauvaise au possible : répétitive, manque cruel d'originalité, peu voire pas de variations et de la niaiserie au niveau des paroles. Heureusement qu'on a This Time et le titre éponyme qui sont en revanche de réelles tueries !
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