Après un premier album très prometteur, "
Metallic Blue", paru en 1998, le groupe américain
Steelhouse Lane un an plus tard revient, avec un deuxième opus studio, intitulé "
Slaves of the New World" qui annoncera de façon officielle l'intégration du stakhanoviste Mike Slamer, en tant que membre à part entière.
Plus puissant que son illustre prédécesseur, ce deuxième essai studio propose une palette de morceaux variés, ancrés dans un
Hard Rock mélodieux aux touches FM, qui mettront en évidence des motifs et solo de guitare bodybuildée fort inspirée.
Produit par Mike Slamer en étroite collaboration avec l'ingénieur du son Christoph Tuschen (
Robert Tepper,
Restless etc.), l'album bénéficie d’un son puissant, raffiné et sophistiqué, totalement en phase avec son époque. C’est évident dès les premières mesures du mid tempo "Find What We're Lookin For" qui possède de vraies qualités pour devenir un classique du genre.
Plus dynamique, l'éponyme s’appuie sur de superbes plans de guitares, un couplet refrain entêtant parcouru en son centre par un break à l'atmosphère inquiétante.
Tandis que la doublette "In Too Deep" au refrain efficace et "
The Nightmare Begins" aux interventions de claviers orgiaques et motifs de guitare gorgée de feeling, comblera les amateurs de guitares acérées, les plus sensibles, eux, se délecteront du très
AOR "Turn Around", servi par une admirable performance vocale de Keith Slack.
On n'oubliera pas de citer ni "All or Nothin'', qui fait preuve de sensibilité car illuminé par le chant prenant et gorgé de feeling de Keith Slack, le tout magnifié par un solo lumineux et inspiré, ni "Give It All to Me", qui réussit à se faire à la fois lourd et mélodieux avec son refrain catchy, son riff imparable et sa section rythmique groovy à souhait, ni un "Son of a
Loaded Gun" qui alterne guitares électro-acoustique, et couplets refrains harmonieux.
Parmi les autres morceaux dynamiques d'exception n'oublions pas de mentionner le galvanisant "
Seven Seas" au refrain qui fait mouche, suivi d'un "Where Are You Now" qui marie parfaitement puissance et mélodie, qui se distinguera par un refrain intense renforcé de chœurs grandioses.
Au final, le groupe californien
Steelhouse Lane en 1998 se fend d'un excellent disque de
Hard FM aux compositions variées et imparables. Comparé à son prédécesseur, "
Slaves of the New World", ce dernier sonne plus mature, mais aussi plus uniforme et inspiré. Renforcé d'une instrumentation sans faille et de compositions cousues de fil d'or (à mettre au crédit du talentueux guitariste compositeur Mike Slamer), ce deuxième manifeste studio installe le quintet américain sur les sommets du genre, car rare qu'un groupe atteigne un tel degré d'excellence en seulement deux albums.
Le succès n'étant malheureusement pas au rendez-vous, "
Slaves of the New World" scellera la fin de
Steelhouse Lane, ce qui n'empêchera pas de voir deux ans plus tard Mike Slamer, en compagnie du bassiste de
Kansas Billy Greer, former le supergroupe
Hard FM,
Seventh Key.
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