Slave to the Empire

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
13/20
Nom du groupe T And N
Nom de l'album Slave to the Empire
Type Album
Date de parution 28 Novembre 2012
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album14

Tracklist

1. Slave to the Empire
2. Sweet Unknow
3. Tooth and Nail (ft. Doug Pinnick of Kings X) (Dokken Cover)
4. It's Not Love (ft. Robert Mason of Warrant) (Dokken Cover)
5. Rythm of Soul
6. When Eagles Die
7. Into the Fire (Dokken Cover)
8. Alone Again
9. Mind Control
10. Kiss of Death (ft. Tim Owens of Judas Priest) (Dokken Cover)
11. Jesus Train
12. Access Denied (ft. Sebastain Bach of Skid Row)

Acheter cet album

 $10.68  10,70 €  9,24 €  £6.92  $22.92  11,37 €  9,24 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

T And N


Chronique @ dark_omens

07 Août 2013

Slave to the Empire est donc un album fort sympathique qui manquera cependant d'une once d'originalité...

Lorsque le guitariste George Lynch convie le bassiste Jeff Pilson à venir l'aider à travailler sur de nouvelles idées, et ce afin de donner un digne successeur à son Smoke and Mirrors paru en 2009, ce dernier accepte bien volontiers. Après avoir écrit l'ensemble de ce nouvel opus, les deux artistes invitent le batteur Brian Tichy (Foreigner, Whitesnake) à se joindre à ce collectif talentueux pour parfaire ces chansons. Rapidement l'évidence assaille nos hommes. Ils se rendent compte que ces nouvelles compositions n'ont pas le caractère suffisamment empreint de l'esprit de Lynch Mob pour paraitre sous ce nom là. Ces titres sont, en effet, bien trop différents. Dès lors la formation décide de les enregistrer sous un autre étendard. En outre, ils font aussi le choix de s'adjoindre les talents de Mick Brown qui, de surcroit, les aidera à reprendre quelques morceaux de Dokken avec qui tous, ou presque, auront œuvré en des époques diverses.

A ce stade, d'aucuns pourraient alors considérer le résultat de cette collaboration, ce Slave to the Empire, comme une honteuse démarche dont l'objectif manifeste serait de revendiquer crânement la succession de Don Dokken alors que celui-ci a, de manière fracassante, annoncé qu'il cessait ses activité de musiciens, du moins sous son propre nom. D'autres pourraient aussi n'y voir qu'une entreprise visant à profiter de l'aura dont joui encore le chanteur auprès d'un public avisé. Certains penseront, sans doute, également, que ce disque n'est que l'incarnation de la colère d'un George Lynch se sentant, une fois encore, trahis après un arrêt aussi brutal. Ou encore qu'il n'est que l'affirmation d'une volonté tendant à vouloir rendre un hommage révérencieux à l'héritage laissé par l'illustre vocaliste. A vrai dire peu importe car, en définitive, seul compte le contenu de cet effort.

Et force est de constater que cet opus contient quelques pistes véritablement intéressantes développant une musique aux confins d'un Heavy Mélodique et d'un Hard Rock énergique. D'emblée le titre éponyme nous offre d'ailleurs une convaincante démonstration de ce intrigant pouvoir d'attraction. Tout comme le morceau Jesus Train aux tantôt, toute proportions gardées, Boogie Rock et tantôt plus Bluesy. D'autres plus posés, et moins immédiatement accessibles tant ils seront, parfois, alourdis d'une évidente noirceur et d'une certaine "complexité", viendront, eux aussi, éveiller notre curiosité (le sombre et délicieux Sweet Unknown, Rythm of the Soul, When Eagle Dies...).

Toutefois bien que plaisantes, ces chansons inédites ne revêtiront aucun caractère susceptible de nous enthousiasmer démesurément. D'abord à cause de ce manque de simplicité déjà évoqué les rendant un peu maladroites. Ensuite parce qu'indubitablement, elles manqueront aussi d'un peu d'originalité. Tant d'ailleurs que certaines nous rappelleront d'autres instants, d'autres notes, d'autres mélodies et d'autres intonations déjà entendues.

Concernant les reprises de Dokken il s'agira des morceaux Tooth and Nail, Alone Again, Into the Fire (Tooth And Nail (1984)), It's not Love (Under Lock and Key (1985)) et Kiss of Death (Back for the Attack (1987)). L'intérêt de ces relectures, outre une vision un peu différente de celle offerte par les originales, réside surtout dans le choix qu'aura fait le groupe d'attacher à certaines d'entre-elles une voix différente de celles de Jeff Pilson. Ainsi peut on entendre Doug Pinnick (King's X) sur la première, Sebastian Bach (Sebastian Bach, Skid Row...) sur la seconde, Robert Mason (Lynch Mob, Warrant, Cry Of Love) sur la quatrième, ainsi que l'éternel et talentueux intérimaire Tim "Ripper" Owens (Beyond Fear, Charred Walls Of The Damned, Iced Earth, Judas Priest...) sur la dernière. Bien évidemment, il appartiendra à chacun d'apprécier, à l'aune de ces propres attentes, le travail de ces interprètes et il va sans dire que vu l'expérience et les talents respectifs des artistes en question, aucun titre n'est véritablement raté. Toutefois celui sur lequel œuvre Robert Mason restera, selon votre humble serviteur, le plus attachant.

Slave to the Empire est donc un album fort sympathique qui manquera cependant d'une once d'originalité et d'un peu de simplicité pour s'imposer plus pleinement.

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de T And N