Sing-Along Songs for the Damned and Delirious

Liste des groupes Metal Alternatif Diablo Swing Orchestra Sing-Along Songs for the Damned and Delirious
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18/20
Nom du groupe Diablo Swing Orchestra
Nom de l'album Sing-Along Songs for the Damned and Delirious
Type Album
Date de parution 21 Septembre 2009
Produit par Roberto Laghi
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalMetal Alternatif
Membres possèdant cet album139

Tracklist

1.
 A Tapdancer's Dilemma
 05:12
2.
 A Rancid Romance
 04:28
3.
 Lucy Fears the Morning Star
 06:35
4.
 Bedlam Sticks
 03:29
5.
 New World Widows
 05:56
6.
 Siberian Love Affairs
 00:58
7.
 Vodka Inferno
 04:08
8.
 Memoirs of a Roadkill
 03:31
9.
 Ricerca dell’Anima
 05:35
10.
 Stratosphere Serenade
 08:25

Durée totale : 48:17

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Diablo Swing Orchestra


Chronique @ Th0rk

12 Octobre 2009
Je cherchais seulement un label, et voilà que ça me tombe dessus, CandleLight Records viens de larguer sur le monde une bombe atomique.
Le bombardier s'appelle Diablo Swing Orchestra, l'opération Sing-Along Songs for the Damned and Delirious, et c'est sous le drapeau de l'avant-garde métal Suédois que le massacre est perpétré.

Une petite présentation s'impose, en effet, la formation est bien originale même pour de l'avant-garde :
Daniel Håkansson s'occupe de la guitare et des voix baryton ou hurlées. Pontus Mantefors de la guitare lead et des effets spéciaux. Annlouice Loegdlund est la chanteuse soprano lyrique qui envoie bien comme il faut. Anders Johansson est à la basse. Johannes Bergion au violoncelle (non non, c'pas un synthé, un vrai violoncelle avec du vrai bois et du vrai crin !). Andreas Halvardsson à la batterie et aux timbales.
Ils maîtrisent les bonshommes (et la nana), sans tomber dans le cliché PsyOpus, les parties instrumentales et même vocales sont très très techniques, les rythmes d'une complexité sans nom.

A la première écoute, "A Tap Dancer's Dilemma" nous prend les oreilles et ne les lâche pas une fois durant les 5 minutes intrinsèques. Ils osent, les gars, ils osent. Guitare manouche, cuivres free-jazz, rythme be-bop, funk, et bien sûr metal, chant lyrique (non pas comme dans le black metal monsieur, comme dans l'opéra). Tout ça en même temps, et en plus c'est pas de la purée.

Tous les morceaux sont bien discernables les uns des autres, "New World Widows" par exemple a ce petit caractère mélancolique, appuyé par le thème joué sur une boîte à musique. "Lucy Fears the Morning Star" a ce côté comédie musicale que les deux chanteurs nous servent grâce à un jeu d'acteur tout à fait excellent.
"Siberian Love Affairs", c'est le côté beuverie malsaine à la russe, avec les chœurs rouges et l'accordéon qui fait bouger les fessiers et laisse place à "Vodka Inferno" ou Staline nous invite à un stage éducatif dans un goulag.

C'est un album absolument génial, très rafraîchissant ou chaque instrument est incorporé à merveille, au moment où il faut, comme il faut. Les mélanges les plus osés, les instrumentations les plus bizarres sont tellement bien arrangées qu'on trouve l'album bien trop court, et c'est pourtant 45 minutes de musique que nous offrent ces timbrés géniaux.
Quelque chose de complètement différent à écouter et réécouter, vivement qu'ils viennent en France.

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Rammstein_fan - 11 Avril 2010: Est-ce qu'il suffit d'inclure une trompette, un violon (j'exagère mais pas tant que ça)et des mélodies déjà entendues pour être considéré comme un du Avant-Garde métal? On dirait bien que oui...
ArchEvil - 09 Octobre 2011: Oui ben monsieur au dessus n'a pas l'air d'avoir écouté l'album.
Merci, au revoir.

Sinon je le repasse, et ras le bol de me poser autant de question quant à l'aspect avant-gardiste. Ce disque ne l'est pas, il est juste délicieusement jouissif et respire une fraîcheur et un air de poésie. Allez, en boucle.
DAVID71 - 18 Juillet 2013: Woow je viens de découvrir le groupe et.. D’où ils sortent?! L'album est vraiment une bombe!
Icare - 28 Septembre 2014: La fin de Stratosphere Serenade est juste magique!
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Chronique @ ArchEvil

09 Avril 2010

Plus qu'un metal swing et lyrique, une tendance à aimer jouer la fanfare.

En parcourant de manière large les différents univers musicaux, aussi vastes et luxuriants soient-ils, on finit pratiquement toujours par diviser les artistes en trois catégories distinctes, certes vulgarisées mais schématiquement proches de la réalité.
La première regroupe tous ceux qui innovent, restructurent les codes d'un genre tout entier ou le remettent littéralement en question. La seconde abrite ceux qui reproduisent les influences du passé avec plus ou moins de talent. Et il y a la troisième au dessus de laquelle plane une incertitude, généralement berceau d'œuvres totalement inclassables. Après analyse, Diablo Swing Orchestra semble s'y loger sans trop de mal. Ces six suédois se sont réunis en 2003 dans un seul but : Frapper encore plus fort en jouant la carte du métissage le plus insoupçonnable qui soit.

Sorti en 2006 sur le label Gillioutine Grooves, The Butcher's Ballroom provoqua un immense cratère en s'écrasant sur la planète metal. Le pari fut celui de marier trois éléments de base à priori insociables. Voyons le au sens large : Du metal, du jazz et de l'opéra. Allez savoir quelle race de mouche a pu piquer ces individus extravagants pour tenter un tel métissage. Entendons nous bien, il ne s'agit nullement d'un simple répertoire d'influences disséminées ça et là sur un fond d'acier audio, mais bien d'une énorme copulation perpétuelle entre ces diverses sources. DSO fou à lier? Tant mieux, c'est tout ce qu'il manque à la scène pour se renouveler. Et après avoir réveillé les passions sans toucher l'aboutissement avec ce premier album longue durée, le sextuor scandinave le plus insolite de ces dernières années nous pond le missile que l'on était en droit d'espérer.

La pochette de Sing Along Songs For The Damned & Delirious en est une magnifique synthèse. Le manège est coloré, frivole, un fond grisâtre en phase avec les restants de l'étiquette metal lui collant encore bien au train, ce bête sourire et ces yeux ternes de l'autre poupée blonde n'est que le miroir de l'auditeur béat et ravi à l'écoute de cet exercice déjanté et ciselé au millimètre.
Mais pour cuisiner un tel assemblage de saveur sans rendre le tout indigeste, il fallait employer certains ingrédients. Ce que le groupe a fait, à chacun d'évaluer le degré de pertinence :

Il fallait naturellement rester metal dans l'esprit. Mais quelle formule aborder? DSO a choisi de coller des power chords accordés bien bas, un choix dans l'esprit de n'importe quelle fusion. Puissance brute et terrain d'expression dégagé pour les autres éléments. La variété des titres permet quand à elle de passer les rapports riffiques sans trop de cahots, à savoir du groove, des rythmiques catchys, des relents thrash par-ci par là, bref c'est n'importe quoi et ça fonctionne sans problème.

Passons au jazz, dont on retiendra plus les mouvements swing qu'autre chose, contrebalancés par un duo batterie – basse bourrée de variations et de slapping coopérant à merveille, et puis ce violoncelle... j'ai une question aux fans d'Apocalyptica : Votre quatuor favori est-il une seule fois parvenu à provoquer un tel déhanché chez celui qui l'écoute? Qu'importe, cet instrument est devenu indispensable chez DSO, capable de seconder la basse dans ses doo – be – doo comme d'opérer breaks et relancées tout en souplesse. Non, DSO ne swing pas à moitié et évite toute forme de linéarité. On est happé par cette essence dès A Tap Dancer's Dilemma qui ne cesse de la tricoter pour mieux nous la métamorphoser en une danse frénétique. Point question de brutalité pure donc, malgré la puissance dégagée. Ce disque est beaucoup plus dansant qu'autre chose. Un défi que DSO a relevé et gagné.

Enfin le côté opérette du groupe tient exclusivement debout grâce au chant lyrique du duo Annlouice Loegdlund / Daniel Håkansson. Son intérêt réside surtout au niveau structurel, jetant de l'emphase et de la dentelle comme des confettis sur la statue de Léopold premier. Tout a été réalisé avec un savoir faire imposant, tout est prétexte à sortir les grandes lignes vocales, que ça soit Vodka Inferno et ses airs de folklore russe ou encore Lucy Fears the Morning Star et les récitals de Annlouice atteignant les sommets de l'expression et collant très bien aux riffs pesants du morceau. Après, si le chant s'avère travaillé, pour ce qui est de la texture et des émotions qu'il injecte, on y est réceptif ou pas... Un peu surfait non? Juste un peu quoi, mais suffisamment pour se montrer parfois gonflant. Je m'y suis habitué, c'est déjà ça.

Mais le comble est à venir, car DSO ne s'arrête pas là. Au contraire, ce mélange déjà original à la base, ne se contente pas de se suffire à lui même. Ainsi, le disque se veut varié à l'extrême et des tas d'intrusions viennent rappeler à nos tympans qu'ils ne sont pas là pour ronfler.

Plus qu'un metal swing et lyrique, une tendance à aimer jouer la fanfare. Ces cuivres pétillants sont là pour nous le rappeler, et ces arrangement de kiosque en sont diablement assumés. On aura même droit à des incrustes aussi insolites que géniales : Une clarinette aérienne sur Ricera Dell'anima, des congas sur le décidément passionnant Lucy ainsi que sur le superbe Stratosphere Serenade et ses caricatures version disco des années 80, une guitare funky sur Memoirs of a Roadkill , un accordéon à la française sur Sibberian Love Affairs, un vrai tango pour chevelus sous ses airs de chanson à boire ( mais c'est parfait pour nous ça ! )...

Plus qu'un metal sous airs jazzy et lyriques, un vrai condensé de musique du monde, où l'on oscille entre music hall, théâtres de la renaissance, festivals méditerranéens, Moulin Rouge, route 66 où se croisent le fer combos africains, discothèques funambulesques et rock stars glamour des seventies, en gros tout ce beau monde dans une même pièce sans jamais aucune confusion, une organisation du tonnerre sous de légers airs d'un Carnival in Coal ou un Unexpect qui seraient sortis de l'asile.

Rajoutez à ça des musiciens largement au dessus de la moyenne et une production béton, vous obtenez un salon chromé pour un divertissement hors du commun.

Oui, DSO a frappé très fort en cette année de 2009. Il conçu un album d'une richesse admirable et totalement novateur. Mais jusqu'où?

Là reviens la fameuse question en introduction et que je me suis posé moi même en analysant plus promptement ce disque. Car cette formation aussi talentueuse soit-elle ne constitue pas une réelle révolution musicale, en dépit de son originalité. Ses influences, bien qu'immensément riches, ne sont au final qu'un grand melting pot savoureux, sans pour autant en changer les codes. Et si dans la forme, DSO se montre vraiment audacieux, le fond n'est au final qu'une péripétie à travers plusieurs univers culturels, n'offrant pas un son réellement nouveau. La question que l'on pourrait à présent se poser réside dans la suite des aventures et l'impact que Sing Along Songs aura au niveau de la scène. Ce que l'on peut déjà se dire, c'est que l'esprit même du metal n'y réside finalement qu'assez peu et que quoiqu'il arrive, il ne représentera pas de nouvelle relève.

Reste un gimmick musical de très grande qualité et capable de séduire n'importe quel individu à la fine bouche pour peu que l'on soit réceptif à ce genre d'ouverture stylistique.

Chapeau à eux et bon appétit.

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GLADIATOR - 11 Avril 2010: J'ai d'abord pensé à Zappa avant d'écouter ce groupe , car il est quand même le seul a avoir réussi une fusion des genres , et a avoir créé quelque chose de neuf , d'inclassable quoi...
Avant d'écouter , je pensais plus à un "collage" de plusieurs influences , sans réel amalgame pour créer un nouvel alliage...
DSO place la barre très haut , mais le jazz "phagocyte" ( si on peut dire)le metal , et les vocaux "lyriques" sont souvent un peu décalés , ce qui ne facilite pas l'appréciation . Mais je trouve que l'ensemble est bien emmené , la pulsion "jazz" réussit à faire bouger les titres , basses et contrebasses pulsent bien et je suis séduit par l'originalité de ce combo .
Merci pour ta chro , dès que je trouve , j'achète . Je n'aime pas autant le jazz que le metal , mais ce "puzzle" musical me surprend et m'intéresse . Reste à savoir si , un fois passé l'effet "nouveauté décalée" , le groupe pourra trouver son public...pas sur...
Enfin moi , je suis client .
Glad.
morgothduverdon - 12 Avril 2010: Juste : Merci le chat:)

Un passage me fait penser un peu à Soulfly, avec percu tribales : sur Lucy ..., à partir de 4 minutes 45.

Du tout bon. T'as tout dit, tout en restant critique (et oui, même si c'est super bien fait, ça reste rien de plus qu'un mélting pot (ou Salad bowl?) musical.
ArchEvil - 12 Avril 2010: Merci à vous deux pour vous commentaires très très justes. Totalement d'accord avec toi, Glad. La baffe provoquée par l'atterrissage de ce groupe réside essentiellement dans cette originalité. Mais si l'avenir leur permettra de se constituer une solide fanbase et une relève, je doute aussi. Tout dépendra de leurs productions futures.
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Chronique @ Kovalsky51

28 Novembre 2009
En voyant trôner cet album au milieu du rayonnage Metal, je me suis vraiment demandé ce qu'une pochette pareille pouvait renfermer. En même temps des enfants fringués comme en plein milieu des années 50 aux États-Unis avec des tronches de poupées en plastique qui font du manège ; ça a tendance à sauter aux yeux au milieu de dizaines de pochettes toutes plus dépressives les unes que les autres. Attiré par cette image qui à quelques détails près (les deux squelettes de chevaux en bois en arrière plan) aurait fait une formidable affiche de propagande américaine en pleine guerre froide, j’ai tout d’abord tenté de l’écouter à la borne prévue à cet effet. Évidement dès qu’un truc est susceptible de vous intéresser la belle voix magnétique lance un chaleureux « nous sommes désolés cet album n’est pas encore disponible à l’écoute » (j’avoue que fallait s’y attendre la borne en question trônant sous le dernier diams et je ne sais quelle merveille de notre belle variété française). Donc résigné à devoir m’en remettre au destin je l’achète, et puis au pire s'il avait été mauvais la pochette aurait toujours été jolie pour décorer mon étagère. Et Bien sachez qu’il n’en est rien ce Sing Along Songs for the Damned & Delirious est une tuerie à ranger dans la catégorie des œuvres déjantées et adictives au possible. Diablo Swing Orchestra fait du Jazz Metal halluciné qui risque bien de trouver sa place dans les discothèques des metalleux aimant la fantaisie.

Tout d’abord si vous n’aimez pas quand le Metal part dans tous les sens vous pouvez d'ores et déjà zapper cette chronique car ici il n’y a qu’un mot d’ordre « moins on se pose de limites plus on latte le derche de l’auditeur ». Fans de Mister Bungle, Carnival In Coal et autres Sleepytime Gorilla Museum cette galette est vouée à tourner jusqu’à être usée à la corde dans vos chaines. C’est bien simple même étant amateur de Metal bigarré et détraqué du bulbe les premières minutes m’ont complètement déstabilisé. En écoutant le titre d’ouverture une pensée m’a traversé l’esprit, à savoir « mais bordel on dirait la musique des Aristochats jouée sous LSD ». Au menu de cet album du Jazz, des gros riffs et un chant complètement décalé mélange de chants d’opéras et de délires de schizophrène. Il y a fort à parier que si Emir Kusturica et Tim Burton s’attelaient à réaliser un film commun, que la BO ressemblerait vaguement à la musique délivrée par ces timbrés venus de Suède. Mélangeant jazz bien pêchu et mélodie plus gothiques sans négliger des passages bien énervés Diablo Swing Orchestra a trouvé une formule magique laissant augurer d’un futur radieux pour le groupe en matière de Metal expérimental. La grande force de cet album outre le fait qu’il présente une musique unique et addictive, réside dans le fait que les structures des morceaux complexes se laissent écouter sans masturbation de cervelet superflue requise. Chose à laquelle peu de groupes expérimentaux peuvent prétendre.

La chose la plus impressionnante étant la variété d’instruments présents qui se marient sans que l’on ressente la moindre gène. Pire encore on se prend à se demander pourquoi si peu de groupes tentent ce mariage contre nature à première vue. Bien que jouant à fond la carte de l’expérimental et de la démesure les suédois ne tombent jamais dans le piège du pompeux. Tout est si bien équilibré qu’aucun instrument ne parait superflu, trompettes, saxophones et violons se mariant très bien avec les gros riffs de gratte envoyés toujours au bon moment pour dynamiter une formule très corrosive. Le chant quand à lui est complètement barré passant de chœurs d’opéra (féminins ou masculins selon les passages) à des intonations délirantes dignes d’un épisode des Animaniacs (comprenez qu’on se demande ce qu’ils ont pris avant de passer en studio), des délires de baryton, voir des passages mélancoliques et lançinants, il colle toujours à la musique malgré le registre très casse gueule qu’il emploie. Les riffs de guitare sont toujours entrainant poussant parfois au headbanguing quand ils retournent a leurs racines Metal. Les gratteux étant très compétants cela ne les dérange pas de passer d’un riff jazzy à une grosse bastonade sans que l’on ne puisse le prévoir. La batterie est très rock, ce choix délibéré offre une meilleure cohérence au mélange de tous les instruments. La basse quand à elle envoie des compos typiques du jazz donne une envie de danser assez agréable. Envie de danser se terminant souvent par un gros riff qui vous fait taper du pied. Les autres instruments plus extravagants cités plus haut s’avérant toujours exécutés excellemment et les samples bien déjantés renforcent la folie ambiante qui se dégage de l’ensemble.

L’album joue avec une large gamme de sentiments et passe sans peine d’un hymne à la beuverie bien entrainant à un moment mélancolique qui se retourne sans prévenir en gros trip halluciné. Bref le mélange laisse passer tant d’émotions qu’il ferait une très belle bande son de film détraqué. Délirante la musique n’en demeure pas moins maitrisée et ne part jamais dans une direction inepte. Le son est vraiment très bon et colle parfaitement à l’ensemble de la musique ne faisant jamais dans le trop gras ou le trop clean. Les quelques défauts présents ici relevant du fait que l’on entend que trop peu de cris et autres passages gutturaux. Mais bon le tout étant déjà d’un niveau si haut on se dit que franchement ils auraient sans doute été superflus.

Une sacrée mandale que les fans de Metal expérimental se doivent d’écouter pour découvrir un groupe novateur au talent insolent. Un album dantesque chaudement recommandable et une des plus belles découvertes en la matière de l’année 2009. Cette galette est vouée a devenir culte c’est une certitude. Chapeaux bas messieurs dames et vivement la suite !

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Fonghuet - 09 Fevrier 2010: Très belle chro'! J'ai récemment découvert cet album (en fait, auditivement, hier) et il faut que je m'en injecte d'autre et vite!
Maintenant c'est le drummer de Therion qui fera le drum du groupe (rien à craindre, il va déchirer lui aussi), l'autre étant parti pour des raisons personnelles. Et un album sortira à la fin 2010! Vivement!
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