Si Vis Pacem Para Bellum

Liste des groupes Black Metal Gergovia Si Vis Pacem Para Bellum
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14/20
Nom du groupe Gergovia
Nom de l'album Si Vis Pacem Para Bellum
Type Album
Date de parution Juin 2007
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album8

Tracklist

DISC 1 - Re-Issue in 2009 by Endless Sound Records with a second disc included.
1.
 Intro
Ecouter03:57
2.
 Chant de Bataille
Ecouter06:06
3.
 Sans Pitié
Ecouter06:49
4.
 Bruit de Bottes
Ecouter03:44
5.
 Terres Brûlées
Ecouter08:48
6.
 Un Frère Venu du Nord
Ecouter07:52
7.
 Si Vis Pacem Para Bellum
Ecouter04:35
8.
 Nouvelle Ère
Ecouter04:33

Durée totale : 46:24



DISC 2 - Bonus (Re-Issue 2009)
1.
 Wasp
 
2.
 Khold
 
3.
 Pixies
 
4.
 Bercé d'Éternité (Video)
 
5.
 Chant de Bataille (Video)
 
6.
 Eruption (Video)
 

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Gergovia



Chronique @ Corwin

09 Août 2007
Gergovia, je n'en connaissais que peu de choses avant de recevoir ce disque : la chronique de leur premier album sur SoM, ainsi que les quelques autres revues de presse qui allaient des hurlements aux louanges. Forcément, pour un groupe qui recevait des notes aussi disparates, j'étais assez curieux, surtout qu'il s'agit quand même du seul et unique "true black métalleux auvergnat", ce qui n'est pas rien.

Alors, bouse infâme ou chef-d'œuvre ? Aucun des deux, la vérité est au milieu. Je vais décrire l'album morceau par morceau, je pense que la manière dont on peut percevoir le disque dès la première écoute est assez significative du contenu.

Tout commence avec une introduction excellente, qui passe d'un planant limite symphonique à une ambiance beaucoup plus glauque, un peu dark ambiant, rapidement rejoint par des bruits de sirènes et d'armée en marche. Simple mais pas basique, et diablement efficace.
Puis, arrive le premier morceau, Chant de Bataille. Qui laisse un peu perplexe. On a affaire à un morceau true des plus classiques, un son de guitare malpropre, des riffs mid-tempo répétitifs, un chant écorché, une prod BM 90' en un peu meilleure, rien qui ne soit transcendant, mais pas désagréable non plus. On note d'ailleurs les toutes petites traces de chant clair qui font bien plaisir. Mais voilà, le gros problème de ce disque se profile déjà : la boîte à rythmes. Cette dernière est programmée d'une manière assez contestable, et ses roulements entre deux mouvements du morceau sont à la limite du pitoyable. Un son sombre, certes, mais vraiment trop clairement identifiable comme inhumain, ce qui enlève énormément du charme. La composition se porterait mieux sans.
Second véritable morceau, Sans Pitié est un désastre. La faute à qui ? A la boîte à rythmes. Ici, se révèle tout le drame de la sonorité "caisse claire". Largement mise en avant, ses claquements casserole-like empêchent pratiquement de percevoir ce qui se passe derrière, et sa rythmique immuable mérite de tomber dans l'oubli. D'ailleurs, la structure principale du morceau n'a rien de passionnant lorsque la "caisse claire" est en jeu, on ne perd pas grand chose. Le petit break un peu aérien, avec une guitare plus claire très agréable et quelques chœurs sauvent la composition de la banqueroute totale, heureusement. Le Corwyn commence tout de même à trouver tout ça pas fameux du tout.
Mais il va avaler sa langue, le petit Corwyn, parce qu'arrive Bruit de Bottes. Et là, c'est la claque. Un morceau black très teinté de rythmiques un peu doom rock'n'roll (oui, je sais, c'est mal dit, m'enfin...). Morceau presque moderne, prenant, entraînant, et que la boîte à rythmes ne pourrit pas du tout, pour une fois, même si la caisse claire aurait pu éviter de faire son apparition.
Terres Brûlées confirme le regain d'intérêt, avec ses rythmes lents et répétitifs qui lui servent de première partie, à nouveau prenants. Encore une fois, on regrettera que la caisse claire vienne mettre une touche désagréable dans les accélérations. Passé la première partie du morceau, on croit revenir dans du plus classique, mais non, c'était une feinte, un petit solo vient faire son apparition à la 3ème minute, ce qui fait bien plaisir, tout de même, et de nouveau ces riffs black modernes un peu rock'n'roll, une programmation des cymbales efficace. Bref, le morceau est véritablement intéressant, et le petit Corwyn commence à se dire que les deux premiers titres étaient sans doute le "tour de chauffe".
Oui. Sauf que le tour de gloire est fini aussi. Parce qu'après l'alléchante introduction folk d'Un Frère Venu du Nord et ses chœurs qui laissent présager du meilleur... Commence une composition dans laquelle il y a vraiment à boire et à manger. On y trouve une volonté de changer de rythmes régulièrement, qui est des plus louables, et la construction générale du titre est intéressante. Seulement, si un tiers des plans est bon, un tiers est anodin, et le dernier tiers laisse froid. Quant aux tares que la boîte à rythmes développait dans le premier morceau, elles reviennent, même si plus discrètement. Un titre qui reste tout de même digne d'intérêt, même s'il n'atteint pas le niveau des deux morceaux précédents.
Si Vis Pacem, Para Bellum entre en jeu avec un riff intéressant, continue avec un deuxième riff intéressant. Puis plonge complètement au refrain. Le titre souffre à nouveau de la tare caisse claire, cette fois même doublée de la tare roulements inhumains. Le retour des premiers riffs sauve la composition, là encore, mais c'est l'impression du refrain pourri qui, finalement, reste en tête, et c'est vraiment dommage.
Quant à Nouvelle Ere, c'est un morceau très moyen où, encore une fois, la boîte à rythmes aurait parfois mieux fait de se taire.

Si Vis Pacem, Para Bellum plaira sans aucun doute aux purs fanatiques de true. Pour ma part, je me dois d'être partagé. Certains titres et tout particulièrement le génial Bruit de Bottes, valent vraiment le détour, tandis que d'autres ne se trouvent qu'être très moyennement réussis, voire pas du tout (je pense à Sans Pitié). Et la boîte à rythmes est vraiment une mauvaise idée, cherchant à la fois un son trop caverneux (la caisse claire qui fait penser à un type tapant sur un chaudron avec une clé anglaise) et qui gomme la dimension humaine qu'on peut trouver dans des batteries de true black. A la fois trop et pas assez, elle plombe beaucoup l'écoute de ce disque. On regrettera un peu aussi que les textes ne soient pas un peu plus raffinés, parce que le français, c'est bien, mais c'est mieux quand les textes ne sont pas aussi clichés.

Bref, Gergovia et Necron ne sont pas un cas désespéré, loin de là, mais il y a encore des progrès à faire.

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