Shambala

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17/20
Nom du groupe Aquaria
Nom de l'album Shambala
Type Album
Date de parution Octobre 2007
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1.
 Hope
 01:28
2.
 Heart of the Gods
 04:07
3.
 Expedition
 05:51
4.
 Into the Forest
 09:48
5.
 Lost
 06:59
6.
 Iara
 05:15
7.
 Shambala
 05:08
8.
 Child of the Universe
 07:45
9.
 Firewings
 05:35
10.
 Skies of Amazonia
 06:50
11.
 Liberty
 07:37

Durée totale : 01:06:23

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Aquaria


Chronique @ dark_omens

28 Mars 2014

Une œuvre aux améliorations aussi inattendues que profitables...

Avec ce deuxième opus intitulé Shambala, les Brésiliens d'Aquaria, en cette année 2007, auront réussi l'incroyable prouesse d'éviter l'un des écueils qui rendait leur premier opus, Luxaeterna, sinon embarrassant tout au moins tendancieux. S'éloignant sensiblement des frontières de ces contrées mièvres que sa musique un peu trop guillerette menaçait souvent de franchir autrefois, ils auront, en effet, redonné un peu de tenue à leur expression artistique. Entendons-nous bien le Heavy Power Symphonique fortement influencé par Angra, Rhapsody ou encore Fairyland de ces Cariocais n'aura pas complètement perdu de sa substantifique moelle enjouée mais il aura, à minima, gagné en épaisseur et en poids.

Un premier Mieux encore, alors même que sur ce premier pas désespérément idyllique rien ne semblait pouvoir nous surprendre tant tout y était attendu et sans véritable relief, ce Shambala se permet de nous offrir quelques précieuses surprises. Rien d'époustouflant, certes, mais tout de même. L'excellent Expedition, après une entame faite d'instruments folkloriques brésiliens, nous offre, par exemple, un riff étonnamment âpre, pour ce groupe tout du moins. Tout comme le très intéressant Into the Forest dont certains passages, au milieu d'autres superbement tribaux, seront particulièrement agressifs. Ou comme le solo particulièrement sombre et brutal du très bon Lost suivi d'instants aux voix inquiétantes et susurrées. Et sur bien d'autres pistes encore particulièrement bien composées.

Un peu plus classiques et un peu moins étonnantes d'autres telles que Heart of the God mais aussi, par exemple, Child of the Universe viendront, elles aussi, nous conforter dans ces bonnes impressions ressenties à l'écoute de ce disque.

Dans ce concert de louanges, difficile également de ne pas évoquer le morceau susceptible de récolter le paroxysme de nos flatteries, à savoir Shambala. Cette chanson à la gravité palpable, aux choeurs grandiloquents, aux refrains admirables et aux pianos subtilement disséminés nous laisse pantois. Et ce, d'autant plus lorsqu'on se souvient de quoi fut capable autrefois ce groupe. La transformation est superbement déconcertante.

Même les ballades, un exercice dans lequel pourtant ces natifs de la terre de braise laissaient entrevoir quelques lacunes assez fâcheuses, seront ici de bien meilleure facture.

Pour parfaire encore ce changement inopiné, mais éminemment profitable, la formation aura aussi eu la brillante idée de mettre un peu en retrait des claviers autrefois omniprésents.

Afin de définitivement terminer l'énumération des bénéfiques évolutions que nous propose ce plaidoyer, parlons de la voix de Vitor Veiga qui, elle aussi, aura fait quelques progrès, ne se contentant plus d'une expression, certes, maîtrisée mais souvent monocorde et convenue. Désormais, le vocaliste semble, en effet, davantage à même de nous proposer quelques nuances qui pourront mieux encore véhiculer l'émotion de titres qui, désormais, ont, eux aussi, diverses teintes et colorations à faire valoir (ce qui n'était pas nécessairement le cas naguère).

Cette œuvre aux améliorations aussi inattendues que profitables sera donc une énorme surprise. Epitaphe malheureuse d'un collectif disparu depuis, elle restera l'expression séduisante d'un travail dont l'ambition n'était, à l'évidence, pas de révolutionner le genre mais d'en proposer une belle relecture. Une performance qu'Aquaria aura mis du temps à accomplir, Shambala y parvenant finalement.

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