Shadowcast

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Insidious Disease
Nom de l'album Shadowcast
Type Album
Date de parution 12 Juillet 2010
Labels Century Media
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album39

Tracklist

1.
 Nuclear Salvation
 03:28
2.
 Boundless
 04:27
3.
 Conceived Through Hate
 04:12
4.
 Abortion Stew
 05:31
5.
 The Desire
 04:09
6.
 Rituals of Bloodshed
 03:20
7.
 Facemask
 04:42
8.
 Insomaniac
 03:43
9.
 Value in Flesh
 04:12
10.
 Abandonment
 02:13
11.
 Leprosy (Death Cover)
 06:21

Durée totale : 46:18

Acheter cet album

 $6.55  42,40 €  55,99 €  £38.69  $23.24  51,57 €  6,99 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Insidious Disease


Chronique @ BEERGRINDER

29 Septembre 2010
Insidious Disease impressionne dès l’énoncé du line-up, aussi monstrueux que celui de Bloodbath, qui n’était également qu’un side project fun à la base. Si la paire de guitaristes est plutôt réputée dans le Black Metal (Jardar de Old Man’s Child et Silenoz de Dimmu Borgir), les autres sont tous des légendes du Death : Shane « Benny Hill » Embury à la basse, le talentueux Tony Laureano (qui a joué dans la moitié des groupes de Death Metal de la planète) derrière les fûts, ainsi que le retour du légendaire grogneur de Morgoth Mark Grewe.

Inutile de préciser qu’avec une dream team pareille Shadowcast (2010) était largement attendu au tournant. Pourtant cette réunion tupperware entre grands anciens soulevait aussi des interrogations légitimes : comment un allemand ne chantant plus de Death Metal depuis 15 ans, une paire de blackeux norvégiens, un british Grinder et un mercenaire américain qui joue dans tout ce qui bouge allaient ils réussir à nous pondre une galette Death Metal digne de ce nom ?
Nuclear Salvation se chargera rapidement de lever les doutes, balançant un Death Metal puissant et basé sur la science du riff efficace, respirant à pleins poumons le début des 90’s, cependant la production massive plus actuelle et les accélérations du batteur sont là pour rappeler le côté 2010 de la chose. Même si le bonhomme a perdu une petite partie de sa puissance vocale, ça fait diablement plaisir de réentendre Mark Grewe et son timbre à mi chemin entre John Tardy et Martin Van Drunen, du moins de le réentendre dans autre chose que son groupe de Power Thrashcore à la con (Power Of Expression), d’ailleurs le très bon Boundless et son mid entraînant sonne quasiment comme du vieux Benediction / Morgoth.

Shadowcast ne bouleversera pas la planète Death Metal, mais satisfera sans problème les nostalgiques, pour peu qu’ils tolèrent le son plutôt moderne, le mix faisant une part équilibrée à tous les instruments (merci Century Media pour le budget studio). Annoncé à la base comme un pur produit de vieux Death Metal des familles d’il y a 20 ans, ce disque ne se limite pourtant pas à ça : The Essence of Neglect ou Facemask comportent certains plans d’une sauvagerie clairement brutal Death où le jeu de batterie raide fait merveille en soutient de riffs plus old-school. Un petit mot sur The Desire : titre clef de voûte de l’album, parfait dosage entre riffing d’ancien temps et puissance contemporaine.

Difficile d’éviter les clichés et les titres bateaux quand on évolue dans ce style, mais à part quelques rares passages sur Value in Flesh ou Abortion Stew, le combo s’en tire bien, gratifiant même l’auditeur de quelques tueries, notamment le pesant Boudless ou le violent Facemask permettant d’apprécier au passage la vitesse de double pédalage diabolique de Laureano.
Pour les adeptes des éditions limitées, il existe une version avec deux bonus : un titre de bonne facture ainsi qu’une reprise de Death, Leprosy plutôt fidèle à l’originale.

Question artwork, si la pochette (l’imagerie « gore en cravate » on commence à connaître) ne sert pas à grand chose, les photos à l’intérieur du livret sont plutôt sympathiques. Mais était-il vraiment utile d’en truffer le livret et de ne fournir en paroles que la première phrase de chaque titre ? « For full lyrics and additionnal artwork log on to… », où comment rameuter du monde sur le site officiel…
Ces quelques détails mis à part, Shadowcast est une galette intéressante : le plaisir des musiciens pris lors de la composition et de l’enregistrement est palpable : des vieux grognards qui parviennent à donner un côté actuel à leur Death Metal aux racines lointaines, pendant que dans le même temps les jeunots du revival veulent tous ressembler à Nihilist ou Autopsy et ne savent même pas ce qui est sorti après 1991, y’a plus de logique les enfants…

BG

6 Commentaires

14 J'aime

Partager
Wyndorel - 29 Septembre 2010: Je ne suis pas "fan", mais c'est franchement efficace et bien inspiré. La chronique en rend assez bien compte, good job.
Autrement, je suis assez d'accord pour dire que l'authenticité fera toujours la différence, et rien n'est plus navrant que les individus incapables de créer par eux-même, donnant lieu à des reproductions médiocres passant à côté du fond...
BEERGRINDER - 30 Septembre 2010: Au Leclerc de la Pardieu à Clermont.
JimiH - 15 Janvier 2013: En effet ça ne bouleverse peut-être pas le Death Metal, mais c'est rudement bien exécuté, moi il m'en faut pas plus, je le trouve très bon, et puis la cover de Leprosy en clôture, voilà quoi, un album qui ne prendra pas tant la poussière que ça sur une étagère !
tormentor - 01 Mai 2020:

Putain je suis passé à côté de cette chro qui me botte le cul pour me procurer ce skeud avec toutes ces têtes du métal extrême !! 

Merci pour la chro et la découverte pour moi du coup.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Insidious Disease