Sebek

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18/20
Nom du groupe Senmuth
Nom de l'album Sebek
Type Album
Date de parution 31 Octobre 2009
Labels Self-Produced
Style MusicalMetal Expérimental
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Berega She-Ur 01:29
2. Gimny Sebeku V Prazdnik Vody 08:45
3. Pouchenie K Merikare 09:46
4. Slovo Mentuhotepa II Nad Grobnicey Voinov Ego 09:58
5. Senuserta III Ulozhenie Karaniy 09:48
6. Labirint Amenemheta III: Tayny Doma Dvenadcati Vrat 07:03
7. Vladyka Trostnikovyh Zavodey Nila 05:13
8. Ipuver, Vremena Proklinayushhiy 06:37
9. Shedita Sady 07:37
10. Kolybel'naya Nefrusebek 06:09
11. Voshvalenie Nila 07:14
Total playing time 1:19:40

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Senmuth


Chronique @ Peacewalker

27 Décembre 2011

Un bon album, à la fois facile d'accès et profond

62ème sortie de Senmuth, Sebek est souvent considéré comme le meilleur de ses albums Metal, et à ce titre est sans doute le plus connu avec Sekenenra. Précédant de quelques mois ce dernier, il partage avec lui la thématique égyptienne mais se révèle être cependant très différent de celui-ci musicalement parlant. Si, Senmuth oblige, l'utilisation de sonorités traditionnelles est toujours aussi importante, on a affaire ici à un changement radical au niveau de la composition. Alors que quelques mois plus tard Valery Av utilisera les instruments folkloriques pour créer une masse plus ou moins indivisible d'ambiances, il intègre ici les instruments orientaux directement à la structure des morceaux, pratiquement au même niveau que batterie et guitares... On est ainsi très loin du brouillard de sonorités orientales ( excellent au demeurant ) apposé sur une structure Metal simple de Sekenenra...

L'exemple le plus parlant est sans doute celui des percussions qui ici se chargent directement de rythmer les morceaux, à place égale avec la batterie. Un mélange assez efficace, comme sur le morceau "Pouchenie K Merikare" où les accélérations combinées des tambours et de la batterie se révèlent assez jouissives ! De même de nombreux morceaux voient leur mélodie jouée par des instruments ethniques. A ce titre, il faut aussi remarquer de légères touches symphoniques, toujours aussi synthétiques à l'oreille (un défaut visiblement rédhibitoire chez Senmuth) mais toutefois moins présentes que sur Sekenenra.

Mais si l'ambiance est en partie sacrifiée à l'efficacité, que vaut ce Sebek à ce niveau-là ? Et bien il ne se débrouille pas trop mal, les morceaux étant au final assez variés, entre le légèrement festif mais un peu long "Vladyka Trostnikovyh Zavodey Nila" et le triste et nostalgique "Kolybel'naya NefruSebek". Ce dernier morceau, chanté sur un ton inhabituel pour Senmuth, ressort par ailleurs du lot. En effet le reste de l'album est globalement assez agressif, de part la voix de Valery Av, plus hargneuse que sur Sekenenra et de par l'orientation générale des morceaux, souvent assez violents. Car le présent album est, malgré ses passages très mélodiques, bien plus énervé que son successeur, le martial mais assez discipliné Sekenenra... La différence entre le calme de l'armée organisée et la frénésie des cérémonies rituelles, somme toute.

De la violence, des chants de célébration religieuse et une pointe de nostalgie, telle est la recette que nous propose ce Sebek. Car qu'elles soient guerrières, traitent de l'après-vie ou invoquent la fertilité, les chansons ont pour point commun d'en appeler à Sobek, dieu du Nil à tête de crocodile représenté sur la pochette de l'album. Les différentes facettes du dieu des inondations, à la place extrêmement importante dans le panthéon égyptien (pour rappel, les crues du Nil ont de tout temps été la principale raison de la fertilité de la vallée du Nil et de la puissance de l’Égypte lors de son apogée )sont donc mises en musique ici. Une thématique typique de Senmuth, qui nous prouve une fois de plus son amour de l’Égypte antique...

Plus efficace et accrocheur que Sekenenra, plus classique que Eastextures of Soundstones, ce Sebek est sans doute le meilleur album pour découvrir la facette orientaliste du musicien russe. Un bon album, à la fois facile d'accès et profond, dont je ne peux que reconnaître la qualité malgré ma préférence toute subjective pour son successeur...

"Sobek ! Fils de la grande Neith. Sobek ! Entends la voix de nos milliers de flûtes, fils de la grande Neith" ????? ?????? ? ???????? ????

15/20

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