Relevez vos manches, échauffez vos bras et préparez vous à démolir des crânes. Originaire de Floride,
Caveman Cult comme pas mal de groupes nord américains qui ont fait surface ces dernières années, sont la preuve de l'avènement de groupes comme
Revenge. Un peu comme leur confrère de
Ritual Genocide, les mecs de
Caveman Cult jouaient dans divers groupes de Black Thrash et autres genres, mais sans grande conviction ni réelles intentions de détruire. C'est en 2013 qu'ils se radicalisent vers une musique plus brutale et sans pitié, trouvant enfin leur domaine de prédilection. Inspirés par les groupes les plus brutaux de la scène
Bestial, c'est après une démo prometteuse (annonçant un grand cassage de crâne à coups de gourdins) sortie en 2015 qu'ils décident de relancer la machine à coup de poings au début 2016 avec une petite démo toujours auto produite (
Barbaric Bloodlust) suivie quelques mois plus tard d´un album «
Savage War Is Destiny »
Pas de place pour la mélancolie, non, le Culte de l'homme des cavernes ne va pas nous la mettre à l'envers et nous donner une soupe réchauffée en servant les titres de leurs précédentes démos de 2014 en version ramollie: que du neuf et du encore plus violent. Le terme qui convient le mieux est « martelant », de par la rythmique qui est servie tout au long du disque, à savoir un blast-beat pas ultra rapide mais hypnotique qui rend l'ensemble monolithique et donne un côté sans cervelle encore plus frappant, et ça durant tout l'album. Les influences qu'on remarquera assez vite sont celles de
Conqueror, de par la façon d’exécuter des riffs toujours assez peu reconnaissables mais très bourrins, et de
Black Witchery dans la façon dont Alvar Atillon envoie son chant à travers la gueule, assez marquant sur le titre « Death Befor
Surrender ».
L'ambiance générale ne fait pas penser une seule fois aux grottes de Lascaux, mais plutôt à une caverne sombre où un rituel bestial et barbare sous haute violence se produit, ou encore à une bataille à grands coups de gourdins dans la gueule et ça on le doit encore à la production qui n'est pas trop propre ni trop sale mais juste ce qu'il faut pour nous plonger dans leur tanière :si le but est de nous montrer ce qu'est du black metal joué par des hommes des cavernes, c'est mission accomplie. Ce disque n'est pas fait pour les fragiles apeurés des mosh pits violents, ni pour les pseudos intellos adeptes de la réflexion et encore moins pour les revendicateurs de la paix dans le monde. Si l'année 2016 n'a pas été très riche en Black
Bestial,
Caveman Cult aura su rassasier les plus fervents du style.
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