Saturate

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15/20
Nom du groupe Breaking Benjamin
Nom de l'album Saturate
Type Album
Date de parution 27 Août 2002
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album94

Tracklist

1. I Wish I May 03:59
2. Medicate 03:46
3. Polyamorous 02:57
4. Skin 03:21
5. Natural Life 04:00
6. Next to Nothing 03:44
7. Water 04:13
8. Home 03:38
9. Phase 04:32
10. No Games 03:36
11. Sugarcoat 03:39
12. Shallow Bay 04:06
13. Forever 03:57
Total playing time 49:28

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Breaking Benjamin


Chronique @ Hacktivist

17 Fevrier 2014

Les Breaking Benjamin ont malgré tout, une identité qui leur est propre.

La direction musicale de cet énième groupe de post-grunge formé à la fin des 90's, fût d'abord marqué par les influences crasseuses fièrement revendiquées par son vocaliste, Benjamin Burnley. Kurt Cobain, une référence majeure ayant inspiré à la fois des formations de grunge post-Nirvana et de plus en plus, les premiers combo de ce genre très en vogue et donc mainstream qu'est le post-grunge. Comme beaucoup, il était d'abord question d'imiter son idole de toujours quitte à s'enflammer sur scène et à exprimer sa rage comme l'ont fait de nombreuses têtes du mouvement de Seattle. Finalement, le nom de Breaking Benjamin est né de cet épisode marquant dans la vie du leader de la bande lorsqu'il eut brisé son microphone sur scène.

Malgré quelques intermèdes aux couleurs orientales comme sur "Water" où l'on peut très succinctement percevoir la Cithare ou avec la rythmique un peu traditionnelle sur l'introduction de "Phase" - ce "Saturate" bénéficie d'un style globalement orienté post-grunge avec certaines influences liées au néo-metal. Ce que l'on pourrait tout à fait comprendre étant donné que le genre reste en évolution constante, sans cesse ravivé par la sortie d'albums fondateurs, que le producteur Ulrich Wild a tout de même collaboré avec de grands noms de la scène (Deftones, Slipknot, Taproot...) et qu'en parallèle, certains membres de Breaking Benjamin sont venus rejoindre un groupe de nu-metal nommé Lifer.

Des influences, notamment visibles lors de certains riffs sur "Water" (alors que l'instrumentation est pourtant très heavy) ou encore lors des growls d'une puissance presque jouissive lancées sur "Sugarcoat" pouvant faire penser à une sorte de néo très brutal, parfois même un peu thrashy avec des riffs bien acérés placés au niveau des refRains. Bien sûr, la liste est loin d'être exhaustive mais ce que l'on remarque globalement dans ce "Saturate" - c'est que l'instrumentation est souvent lourde et agressive, conformément au genre metal alternatif ("I Wish I May" en est l'exemple parfait avec ces breaks très violents). De plus, sans la texture vocale de Benjamin Burnley, cet opus perdrait également de sa saveur même s'il reste assez commun dans son ensemble et supporte le poids de morceaux peu inspirés comme "Skin" - le très plat "Natural Life" ou encore avec les refRains pauvres de "Medicate" et ce, malgré la fraîcheur du hit proposé.

C'est pourquoi, les passages ponctués de screams ou de growls sauvent parfois bon nombre de morceaux ou rapportent du dynamisme à la tracklist comme sur la très post-grunge "Polyamorous" démarrant avec des éléments électroniques ou avec l'outro efficace de "Phase" pour n'en citer que quelques-uns. Les arrangements mélodiques quant à eux, restent de bonne facture et rehaussent la qualité de l'album sur la seconde partie, que ce soit sur l'entraînante "No Games" qui tente une agréable percée sur la fin, avec "Shallow Bay" contenant même quelques riffs un peu plus progressifs ou avec la ballade éponyme au ton chaud et planant.

D'autres titres comme "Home" prouvent que les Breaking Benjamin ont une identité qui leur est propre, seulement, cet opus est freiné par l'aspect répétitif d'une bonne partie de ce "Saturate" (délivré en 2002 sous le label Hollywood Records après le succès d'une démo éponyme). Les qualités du quatuor sont donc évidentes à établir, à savoir cette instrumentation tantôt lourde tantôt mélodique ainsi que les performances vocales de son leader mais l'ensemble reste assez commun dans le genre post-grunge.

4 Commentaires

2 J'aime

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orionzeden - 17 Fevrier 2014: Et bien ça fait particulièrement longtemps que je l'ai écouté celui ci...donc ça ramène de vieux souvenir. Et j'avoue que je pense pas qu'il m'ai particulièrement marqué. Sans le trouver mauvais je pense pas l'avoir une fois écouté en entier en une seule fois, il m'ennuie un peu sur la longueur je pense. Cela dis à l'époque ou je l'écouté j'accordait beaucoup moins d'importance à l'écoute d'un album en entier. Et puis en lisant la chronique j'avais des fragments de morceaux qui me revenait lorsque tu évoquait certains titres... comme quoi ^^. Je crois que je préfère tout de même les suivants, même si ils sont peut être plus propres, ...conventionnels?
Hacktivist - 17 Fevrier 2014: Oui, c'est surtout ça qui pèse, l'aspect conventionnel, le manque d'efficacité... Mais les growls sont quand même énormes, il faut le reconnaître ^^ Ah oui, les suivants sont bons surtout le "Phobia" qui contient de nombreux hits et que personnellement, j'adore.
MetalCarabin - 17 Fevrier 2014: c'est un aspect différent de B.B que cet album .... cependant des intro aussi fraiches... des scream aussi vénères ... et par ailleur une aussi belle voix.... sa mérite mieux que 12/20 selon moi (après moi j'ai adoré l'album pour son coté mixte que l'on retrouve peux dans le metal alternatif )
Hacktivist - 17 Fevrier 2014: C'est certain, il y a de très bonnes choses mais comme je l'ai dit dans la chronique, la seconde partie compense avec les titres parfois pauvres de la première partie comme certaines assez plates, le fait que d'autres titres soient trop convenus... par exemple. Toutefois, 12 n'est pas une si mauvaise note et j'ai tout de même reconnu les qualités de Breaking Benjamin. J'ai d'ailleurs noté cet album objectivement. Peut-être aurais-je pu monter jusqu'à du 13 ou du 14... mais sachant que le "Phobia" recueillera une note bien supérieure à celui-ci, je voulais pas me précipiter à sur-noter ce "Saturate". Surtout qu'il y a quand même plus efficace dans le domaine du metal alternatif.
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