Sacraments of Descension

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16/20
Nom du groupe Perdition Temple
Nom de l'album Sacraments of Descension
Type Album
Date de parution 27 Mars 2020
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1.
 Nemesis Obsecration
 04:52
2.
 Desolation Usurper
 04:28
3.
 Eternal Mountain
 03:35
4.
 Devil's Countess
 04:47
5.
 Crypts of Massacre
 04:11
6.
 Carnal Harvest
 04:20
7.
 Red Reaping
 04:15
8.
 Antichrist
 03:50

Durée totale : 34:18

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Perdition Temple


Chronique @ LeMoustre

10 Août 2020

Stormgods Unbound

Avec des musiciens (changeants) ayant officié chez Angelcorpse, Immolation, Impiety, Ares Kingdom ou autres poètes affiliés au mouvement deathmetal, Perdition Temple a acquis une notoriété certaine. Réellement actif depuis 2010 et Edict of the Antichrist Elect, les américains menés par Gene Palubicki développent un deathmetal brutal et sans concession à mi-chemin entre Angelcorpse et Hate Eternal, à base de blasts volumineux, de déferlantes de riffs effrénés et de vociférations amenés par une technique sans faille. Gene Palubicki, dorénavant au micro en sus de sa guitare et présent depuis le début de l'aventure, présentée cette fois-ci sous la forme d'un trio (notons le nouveau venu Alex Blume de chez Ares Kingdom à la basse et toujours Ronnie Palmer - ex Malevolent Creation/Brutality - à la batterie), balance une flopée de riffs engageants, virevoltants et d'une intensité à toute épreuve. Le changement de chanteur et le passage de quatre à trois musiciens depuis 2015 et l'album précédent The Tempter's Victorious n'ont donc pas affaibli la formation, loin de là.

Si l'influence Morbid Angel, propre à tellement de formations est bien (trop ?) présente ("Eternal Mountain", au riffing tournoyant appétissant, le début de "Red Reaping", mais on trouvera bien d'autres moments de ci de là empruntés à l'Ange Morbide - période A-C notamment), et si toute la scène brutale US, Angelcorpse en tête est très proche des fondements propres à Sacraments of Descension, le troisième album de Perdition Temple sait proposer des titres intenses. Les huit déflagrations présentes ne trompent guère sur la qualité de la marchandise. D'une précision hallucinante, l'album ne souffre guère de moments faibles, privilégie la rapidité en fil rouge (fantastique début très Azagtoth de "Devils Countess"), mais bénéficie d'un son propre et compressé (certains diront sans âme), et un peu/beaucoup forcé sur une batterie quelque peu synthétique au rendu dommageable sur des écoutes prolongées.

Pris un par un, chaque titre détient son lot de moments intenses, tourbillonnants et propres à insuffler une belle dynamique à un panda en pleine sieste. Les vociférations de Palubicki sont convaincantes, les alternances blastées/tricotées emportent la mise ("Carnal Harvest" et ses riffs très Hate Eternal) et tout adepte de cette scène extrême ne fera qu'une bouchée goulue de Sacraments of Descension, joli rot en prime. L'ensemble, suffisamment court (un peu moins de 35 minutes au compteur) pour ne pas lasser et laisser exsangue l'auditeur pourra dans sa globalité passer quand même pour un album assez convenu, aucun moment n'étant réellement propre à dégager une personnalité singulière à Perdition Temple, du moins en 2020, malgré le côté effréné de la chose. On retiendra d'ailleurs des meilleurs moments de l'album souvent comme des emprunts stylistiques aux groupes précités, ce qui, il faut bien l'avouer, est quelque peu dommage après 3 albums. Difficile en effet de ne pas penser à Angelcorpse ou à Morbid Angel à de multiples reprises, malgré l'efficacité palpable.

Convenu, mais hautement qualitatif cependant, à conseiller aux fans d'Angelcorpse ou Hate Eternal (le final "Antichrist") et à ceux qui regrettent l'orientation actuelle de Morbid Angel, ce troisième Perdition Temple du niveau globalement du précédent album, est un condensé de vélocité et de précision. En faisant fi d'un son (trop) connoté et des influences par ailleurs citées (il y a pire, tout de même, et cet album serait sorti au milieu des 90's qu'il serait devenu probablement un classique), on tient là une déferlante remarquable d'une belle intensité, propre à déchaîner les fans de deathmetal tempétueux.


3 Commentaires

10 J'aime

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grogwy - 10 Août 2020:

Merci pour la chronique.

 

Etterna - 11 Août 2020:

Très belle découverte! Étant un grand fan de Morbid Angel, cet album s'écoute d'une traite avec un plaisir sans faille.

Icare - 11 Août 2020:

Tu as tout dit ! Pas une once d'originalité, mais sacrément efficace !

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