Revolution Saints

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17/20
Nom du groupe Revolution Saints
Nom de l'album Revolution Saints
Type Album
Date de parution 20 Fevrier 2015
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album28

Tracklist

1. Back on My Trail
2. Turn Back Time
3. You're Not Alone (ft. Arnel Pineda)
4. Locked Out of Paradise
5. Way to the Sun (ft. Neal Schon)
6. Dream On
7. Don't Walk Away
8. Here Forever
9. Strangers to This Life
10. Better World
11. How to Mend a Broken Heart
12. In the Name of the Father (Fernando's Song)
Bonustracks (Deluxe Edition)
13. You Are Not Alone (Arnel Pineda Version)
14. Way to the Sun (Doug Aldrich Version)
15. You Are Not Alone (Deen Castronovo Version)

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Revolution Saints


Chronique @ WorkOfArt

25 Fevrier 2015

Journey qui a bouffé Whitesnake au petit déjeuner!

Le label italien Frontiers Records et son directeur, Serafino Perugino, se sont fait depuis quelques temps une spécialité de réunir des musiciens venus de groupes et d'horizons (mélodiques) divers et variés, pour un résultat pouvant être très réussi (Sweet & Lynch, Dracula, Place Vendome, W.E.T), mais qui laisse parfois plus... dubitatif (Rated X, Find Me, Level 10...).
L'objectif principal de ce genre de « supergroupes » étant de conjuguer les talents afin de sortir des albums de qualité, et bien évidemment rien d'autre ($$$), l'attente est généralement très grande. C'est aujourd'hui de Revolution Saints que nous allons parler, avec un casting assez impressionnant dans le genre : Dean Castronovo au chant ET à la batterie, rôle qu'il tient habituellement au sein de Journey ; Jack Blades s'occupe de la basse (Night Ranger), Doug Aldrich (parti récemment de Whitesnake) des guitares. Autant dire que nous n'avons pas affaire à des débutants...

Et ça se ressent dès les premières notes de « Back On My Trail » ! Le jeu de guitare reconnaissable entre mille d'Aldrich nous accueille avec un riff filtré par la production d'Alessandro Del Vecchio (homme à tout faire du label), pour un morceau explosif nous laissant augurer du meilleur pour la suite. Le refrain reste en tête dès la deuxième écoute, et la voix de Dean Castronovo mérite vraiment d'être mise en avant, légèrement éraillée, pas vraiment puissante mais très personnelle et mélodique. On imagine le plaisir que ce dernier doit avoir à tenir le poste de chanteur ici, son rôle dans le domaine étant forcément plus limité au sein de son groupe principal...

Des morceaux du même calibre que cette ouverture, nous en retrouverons disséminés tout au long des douze titres : le single « Turn Back Time », une réussite malgré son refrain qui arrive un peu comme un cheveu sur le soupe, « Locked Out Of Paradise », « Dream On » (plus Journey tu meurs!), « Better World », aux claviers qui sonnent très 80'...

Les soli sont une des grandes réussites de cet album, pas un seul n'est raté ou superflu, ils se font toujours au service des chansons, et non pour l’esbroufe. Le riffing est inspiré (« Locked Out Of Paradise » nous fait penser au Whitesnake période « 1987 »), et la section rythmique très énergique, qui se rapproche plus du style du serpent blanc que celui de Journey. C'est d'ailleurs l'influence de ces deux groupes que nous retrouvons principalement sur cet album, celle de Night Ranger étant bien plus discrète, ce qui n'empêche pas Blades d'abattre un boulot impeccable, sa basse étant suffisamment bien mise en avant. La production est d'ailleurs très bonne, chose qui – même en 2015 – n'est pas toujours le cas (Timo Tolkki's Avalon, pour ne citer que lui...).

Comme tout album d'Hard Rock qui se respecte, le tempo ralenti parfois un peu pour éviter qu'une certaine linéarité s'installe. « You're Not Alone », pas vraiment une ballade mais plus mid-tempo, voit Arnel Pineda de Journey venir pousser la chansonnette avec Castronovo pour un beau résultat, tout en finesse. « Way To The Sun » nous offre un bon moment acoutique-électrique (un solo encore rempli de feeling), et l'album se termine par « In The Name Of The Father » , qui n'a pas fini de vous coller des frissons, la chanson reposant essentiellement sur la voix de Castronovo et quelques notes de clavier, appuyées en deuxième partie par une guitare et une rythmique discrètes. Seule faute de goût dans cet opus, « Don't Walk Away », qui est la ballade de trop. Passe-partout, dispensable, elle vient surtout bêtement casser le rythme de cet album, et a en plus eu la mauvaise idée de se retrouver entre deux très bons titres (« Dream On » et le plus mélancolique « Here Forever », et ses lignes de guitares simples mais du plus bel effet). Néanmoins, le groupe n'est pas tombé dans l’écueil qui arrive régulièrement dans le genre, à savoir une deuxième partie bien trop molle.

Un mot pour finir sur « How To Mend A Broken Heart », qui est en réalité une repRise du groupe Eclipse, ce dernier faisant également parti de la maison Frontiers. Le choix a-t-il d'ailleurs été plus ou moins imposé par le label? Toujours est-il que le morceau est exceptionnel (je vous invite à le découvrir, il figure sur l'album « Are You Ready To Rock ? »), et cette relecture - un peu différente dans sa structure sans pour autant dénaturer l'oeuvre originale - une belle surpRise.

« Revolution Saints » est un excellent album qui réalise un quasi sans-faute et fait partie des grosses sorties du genre pour ce premier trimestre 2015. Les amateurs d'Hard Rock mélodique y trouveront leur compte, et même plus, à travers cet opus de grande classe réalisé par des musiciens passionnés et passionnants. Il ne nous reste plus qu'à espérer que ce premier disque ne reste pas sans suite. En tout cas, la barre est déjà placée très haute...

6 Commentaires

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WorkOfArt - 26 Fevrier 2015: Merci pour vos remarques! N'hésitez-pas à venir me dire ce que vous en avez pensé!
nicko11 - 26 Fevrier 2015: Merci pour cette chro ;-) J'ai écouté quelques titres sur Youtube et "Here Forever" est une vraie petite perle mélodique! L'association de ces 3 musiciens de talent fonctionne à merveille et de ce que j'ai entendu, cela correspond bien à ce que tu décris dans ta chro' ;-)
frozenheart - 27 Fevrier 2015: Revolution Saints est une Tuerie de Hard Rock aux teintes FM!!!
Depuis que j'ai écouté cet album, je n'ai pu résister de le réécouter.
C'est la fusion du Whitesnake des années 80 et du Hard FM de Journey,sans oublier la superbe ballade qu'est " In The Name Of The Father".
Il y avait longtemps que je n'avais pas entendu une si belle chanson ! Encore merci pour la chronique WorkOfArt !
Sonadenn - 15 Mars 2015: Merci pour cette chronique!J'ai trouvé l'album entier à écouter sur you tube et j'adore! Encore un achat à prévoir!
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Chronique @ frozenheart

13 Mars 2015

Un serpent blanc se dorant la pilule au soleil de Californie ....

Encore un super groupe préfabriqué de l'écurie Frontiers me direz-vous ? Exactement, mais vraiment réussi en tous points ! Imaginez un instant le Whitesnake de 1987 copulant avec Journey et vous aurez Revolution Saints, un trio mené de main de maître par des vétérans du Hard Rock. Ainsi, à la guitare, on y trouve un certain Doug Aldrich (ex-Dio et démissionnaire de Whitesnake), Jack Blades à la basse (Night Ranger, ex Damn Yankees), et surtout Dean Castronovo à la batterie et au chant (Journey et ex beaucoup d'autres groupes, dont une liste longue comme le bras) !

Nous découvrons là un premier album dont la part du lion revient sans conteste à Dean Castronovo, impérial tout au long de l'opus, où tous les titres fRisent l'excellence. Jack Blades n'est pas en reste non plus, avec une production ayant mis en valeur le son de sa basse. Sans oublier les chœurs, complétant le chant de Dean Castronovo. Et ce, sans oublier les guitares tout en mélodie et en finesse d'un Doug Aldrich au sommet de son art !
Et vous avez, dès lors, un super groupe vraiment convaincant ! Ainsi, les parties techniques, instrumentales et vocales, sont mises à l'honneur dans ce trépident opus. Question style, la musique parle d'elle-même : nous avons ici affaire à du Hard Rock à la Whitesnake mâtiné de FM, digne des meilleures œuvres de Journey, également doté de Hits aux refrains entraînants.

Commençons notre parcours en entrant dans le vif du sujet avec "Back on My Trial", titre direct, aux refrains aisément mémorisables et qui ne vous quittent plus. Écoutez donc aussi ce solo de guitare lumineux de (Mister tablettes de chocolat) Aldritch, quel talent ! Sans oublier le timbre chaud et éraillé de Dean Castronovo, nous rappelant parfois Steve Perry, mais aussi et surtout Kelly Kelling, vocaliste chez Baton-Rouge. Une comparaison vraiment bluffante...

Continuons notre périple avec "Turn back Time", morceau intéressant sans être transcendent, suivi de "You're Not Alone", titre en mid tempo assez banal dans le genre Hard FM, avec Arnel Pineda, son complice au sein de Journey. Puis vient "Locked out of Paradise" et son refrain imparable donnant envie de taper du pied. Mais, on a droit également à une petite remontée dans le temps avec le titre" Dream On", avec ses claviers et ses sonorités des année 80's, signés Del Vecchio.

Bien entendu, comme dans tout disque de Hard Rock mélodique qui se respecte, nous avons droit aussi à quelques ballades, exécutées ici avec brio. Aussi, on aura remarqué la semi-acoustique "Way to the Sun" avec en son centre encore un sensible solo de guitare gorgé de feeling. Mais, pour le meilleur titre de l'album, question ballades, la palme revient au très inspiré "In the Name of the Father", avec son introduction en piano/voix pleines d'émotions à vous donner le frisson. Le résultat est digne des grandes ballades de Journey, rien de moins ! Quelle prouesse vocale de la part de Dean Castronovo!

Poursuivons avec "Don't Walk Away", piste un peu moins inspirée dans un genre maintes fois entendu, n'apportant donc rien à l'album. Le titre "Strangers to This life", quant à lui, s'inscrit davantage dans un répertoire Hard Rock rentre dedans avec des guitares rageuses et où les solos de Doug Aldrich sont à l'honneur !Nous avons aussi "Dream Forever", titre simple dans sa structure mais plutôt efficace. S'ensuit "How to Mend a Broken Heart", une repRise du groupe suédois Eclipse dont le chanteur Erik Martensson accompagne Jeff Scott Soto dans le projet Hard FM en commun WET, deux groupes valant aussi le détour. Allez donc y jeter une oreille... vous m'en direz des nouvelles !

La production, signée Del Vecchio, fait partie des meilleures que le claviériste producteur ait pu enregistrer depuis et dans laquelle les instruments sont en cohésion parfaite. Et cela, en plus d'un son très actuel, donnant une fraîcheur à l'ensemble de l'album. Une vraie réussite, ni plus ni moins.

En conclusion, avec Revolution Saints, l'année 2015 démarre vraiment très fort pour le label Frontiers Records, mais aussi pour nous, amateurs de Hard Rock aux mélodies acidulées et frissonnantes, dignes des grandes formations du genre. Premier essai marqué pour le combo, donc ! Maintenant, espérons que "Revolution Saints" ne restera pas l'œuvre d'un unique album. Seul l'avenir nous le dira. Croisons les doigts...




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frozenheart - 15 Mars 2015: Merci à tous !
Effectivement, cet album mérite vraiment que l'on s'y intéresse. Depuis que je l'ai, je ne m'en lasse pas !
workflame90 - 26 Mars 2015: Haha!! Je me mare! Turn Back Time n'est qu'une copie de Arms Of A Stranger du groupe SIGNAL album Loud & Clear sortie en 89 sur le même label ( quelle coïncidence )Avec au chant Mark Free. Et la encore tu met 18/20 à cet album ?! Et tu voudrais parfaire mon éducation musicalistique ?! Petit prétentieux.Pour info l'album de SIGNAL à 20/20 sur ce même site et il le mérite.

frozenheart - 27 Mars 2015: Bens tiens comparés, c'est tellement facile !
De plus, sommes nous pas dans des stéréotypes Hard FM. Dans l'album de Signal n'y a-t-il pas des riffs et mélodies maintes fois entendu dans des formations tel que Journey?
Alors parce que je note un album 18/20, je suis un petit prétentieux. Parce que mettre 20/20 à Loud And Clear de Signal qui est très bon faut le reconnaitre, mais le noter plus haut qu'un "Heaven & Hell" ou "The Number Of The Beast" voire "Escape" de Journey.
Ça, ça ne s'appelle pas de la prétention ?
Je me trompe ou tu en fait une affaire personnelle, vu que tu ne t'es pas manifesté sur la chronique du même Groupe que mon collègue WorkOfArt à rédigé.
workflame90 - 27 Mars 2015: Prétentieux pour le faite que tu ne tolère pas les critiques, et c'est facile là : de cliqué sur ; commentaire sans intérêt ( pour toi ) Pour la faire courte, si tu apprécie ses albums que tu chroniques au plus haut point c'est ton choix. Mais quant tu chronique sur un site tu t'engage je pense, à être objectif et à noter des albums selon plusieurs critères autre que tes gouts personnels. J'ai aussi mis une com sur ta chronique Aldo Nova et il semble pas avoir était dur avec toi??
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