Encore un super groupe préfabriqué de l'écurie Frontiers me direz-vous ? Exactement, mais vraiment réussi en tous points ! Imaginez un instant le
Whitesnake de 1987 copulant avec
Journey et vous aurez
Revolution Saints, un trio mené de main de maître par des vétérans du
Hard Rock. Ainsi, à la guitare, on y trouve un certain
Doug Aldrich (ex-
Dio et démissionnaire de
Whitesnake),
Jack Blades à la basse (
Night Ranger, ex
Damn Yankees), et surtout Dean Castronovo à la batterie et au chant (
Journey et ex beaucoup d'autres groupes, dont une liste longue comme le bras) !
Nous découvrons là un premier album dont la part du lion revient sans conteste à Dean Castronovo, impérial tout au long de l'opus, où tous les titres f
Risent l'excellence.
Jack Blades n'est pas en reste non plus, avec une production ayant mis en valeur le son de sa basse. Sans oublier les chœurs, complétant le chant de Dean Castronovo. Et ce, sans oublier les guitares tout en mélodie et en finesse d'un
Doug Aldrich au sommet de son art !
Et vous avez, dès lors, un super groupe vraiment convaincant ! Ainsi, les parties techniques, instrumentales et vocales, sont mises à l'honneur dans ce trépident opus.
Question style, la musique parle d'elle-même : nous avons ici affaire à du
Hard Rock à la
Whitesnake mâtiné de FM, digne des meilleures œuvres de
Journey, également doté de Hits aux refrains entraînants.
Commençons notre parcours en entrant dans le vif du sujet avec "Back on My
Trial", titre direct, aux refrains aisément mémorisables et qui ne vous quittent plus. Écoutez donc aussi ce solo de guitare lumineux de (Mister tablettes de chocolat) Aldritch, quel talent ! Sans oublier le timbre chaud et éraillé de Dean Castronovo, nous rappelant parfois Steve Perry, mais aussi et surtout Kelly Kelling, vocaliste chez Baton-Rouge. Une comparaison vraiment bluffante...
Continuons notre périple avec "Turn back Time", morceau intéressant sans être transcendent, suivi de "You're Not Alone", titre en mid tempo assez banal dans le genre
Hard FM, avec Arnel Pineda, son complice au sein de
Journey. Puis vient "Locked out of
Paradise" et son refrain imparable donnant envie de taper du pied. Mais, on a droit également à une petite remontée dans le temps avec le titre"
Dream On", avec ses claviers et ses sonorités des année 80's, signés Del Vecchio.
Bien entendu, comme dans tout disque de
Hard Rock mélodique qui se respecte, nous avons droit aussi à quelques ballades, exécutées ici avec brio. Aussi, on aura remarqué la semi-acoustique "Way to the Sun" avec en son centre encore un sensible solo de guitare gorgé de feeling. Mais, pour le meilleur titre de l'album, question ballades, la palme revient au très inspiré "In the Name of the Father", avec son introduction en piano/voix pleines d'émotions à vous donner le frisson. Le résultat est digne des grandes ballades de
Journey, rien de moins ! Quelle prouesse vocale de la part de Dean Castronovo!
Poursuivons avec "Don't Walk Away", piste un peu moins inspirée dans un genre maintes fois entendu, n'apportant donc rien à l'album. Le titre "Strangers to This life", quant à lui, s'inscrit davantage dans un répertoire
Hard Rock rentre dedans avec des guitares rageuses et où les solos de
Doug Aldrich sont à l'honneur !Nous avons aussi "
Dream Forever", titre simple dans sa structure mais plutôt efficace. S'ensuit "How to Mend a Broken
Heart", une rep
Rise du groupe suédois
Eclipse dont le chanteur Erik Martensson accompagne
Jeff Scott Soto dans le projet
Hard FM en commun
WET, deux groupes valant aussi le détour. Allez donc y jeter une oreille... vous m'en direz des nouvelles !
La production, signée Del Vecchio, fait partie des meilleures que le claviériste producteur ait pu enregistrer depuis et dans laquelle les instruments sont en cohésion parfaite. Et cela, en plus d'un son très actuel, donnant une fraîcheur à l'ensemble de l'album. Une vraie réussite, ni plus ni moins.
En conclusion, avec
Revolution Saints, l'année 2015 démarre vraiment très fort pour le label Frontiers Records, mais aussi pour nous, amateurs de
Hard Rock aux mélodies acidulées et frissonnantes, dignes des grandes formations du genre. Premier essai marqué pour le combo, donc ! Maintenant, espérons que "
Revolution Saints" ne restera pas l'œuvre d'un unique album.
Seul l'avenir nous le dira. Croisons les doigts...
Depuis que j'ai écouté cet album, je n'ai pu résister de le réécouter.
C'est la fusion du Whitesnake des années 80 et du Hard FM de Journey,sans oublier la superbe ballade qu'est " In The Name Of The Father".
Il y avait longtemps que je n'avais pas entendu une si belle chanson ! Encore merci pour la chronique WorkOfArt !
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