Reversing Time

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14/20
Nom du groupe Neverland (TUR)
Nom de l'album Reversing Time
Type Album
Date de parution 29 Fevrier 2008
Labels AFM Records
Style MusicalMetal Symphonique
Membres possèdant cet album18

Tracklist

1. Shooting Star 04:20
2. To Lose the Sun 05:55
3. Mankind Is a Lie 04:18
4. Everlasting Tranquillity 04:07
5. Reversing Time 04:13
6. Black Water 06:35
7. Mountain of Judgement 01:45
8. Mountain of Joy 04:28
9. World Beyond These Walls 03:56
10. Transcending Miracle 06:17
Total playing time 45:44

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Neverland (TUR)


Chronique @ metalpsychokiller

01 Juin 2009
« Now it’s time to open the doors to this magical land, a place where all your dreams come true as long as you believe, as long as you enjoy this journey through Neverland ».
Ceci n’est point une invitation à visiter le ranch de notre star préférée, Mickael Jackson, mais tout simplement une incitation déclinée sur le Back Cover à se laisser pénétrer par ce « Reversing Time ». Un opéra métal Sympho conceptuel et candide où même si les enfants n’y grandissent pas, « l’Happy End » est de rigueur. Un concurrent pour les Avantasia et consorts, alors ?
Déjà, présentons ce combo qui pour un premier opus a bénéficié de l’artillerie commerciale lourde d’AFM Records. Neverland est la fusion née de deux entités musicales, à savoir, Dreamtone – groupe turc de Prog/Power – d’une part et Iris Mavraki, chanteuse grecque, d’autre part. Quand on connaît l’antagonisme récurrent, historique et religieux, entre les deux pays, on se dit que cela commence fort… Mais dans le métal il n’y a pas de frontière, et l’expérience acquise par les progueux (concerts avec Megadeth, Dream Theater, tournée avec Blind Guardian) et la « Voix » exceptionnelle de la lyrique semble être un limon fertile pour nos cages à miel.
Si l’on s’intéresse au cheminement avant sortie de la galette, on s’aperçoit :
Que les 12 plages (1 sera en bonus sur le Digipack et 1 pour le Japon) ont été enregistrées au Studio ATM d’Istanbul par E. Arkman et A. Turac (vainqueurs de l’Eurovision 2003).
Que l’orchestre philharmonique d’Istanbul œuvra au MIAM Studios sous la direction d’Hakan Sensoy !
Que les pistes saxo et instruments « ethniques » viennent du Mars Studio d’Ankara.
Que le mixage fut exécuté en Suède au Division One Studios (Evergrey, In Flame, Hammerfall).
Et qu’enfin, le tout fut masterisé au Sterling Sound à New York par le « mature » … lol Leon Zervos (A. Lavigne, Santana, Aerosmith, Duran Duran).
Une énumération instructive un tant soi peu ennuyeuse, pour vous faire saisir une réalité : Pour un premier album, rares sont les « Bands » ayant eu de telles opportunités ou privilèges.
Pour preuves encore : l’artwork cover est signé du français J.P. Fournier (Edguy, Avantasia, Dragonforce,…) et surtout le nombre de guests est… impressionnant !!!
Le résultat de cette débauche de moyens est cependant tout à fait relatif. Quinze jours d’écoute intensive n’ont pas réussi à me permettre d’avoir un avis tranché tant le résultat est alambiqué… Remarquablement produit, tout le côté nappage symphonique est une vraie réussite. L’orchestration philharmonique en intro, ou en soutien de la rythmique est toujours parfaite « Reversing Time », épicée quand il le faut, plus soft ou évanescente sur d’autres plages. L’adjonction de violons, piano, voir saxo « Transcending Miracle » l’est à bon escient ; ce dernier titre instrumental et original valant d’ailleurs le détour.
Iris Mavraki officie avec excellence sur une superbe ballade médiévale « Everlasting Tranquility ». On regrette juste qu’elle ne nous fasse profiter de son timbre de voix superbe qu’avec parcimonie, puisqu’elle n’est présente que sur trois titres. Le chant d’O. Canatan est en parallèle lui aussi, agréable fluide et clair. Même s’il est empreint parfois de consonances New Wave des années 80 (Pseudo Echo, classics Nouveaux, China Crisis), particulièrement sur le « Shooting Star » initial, l’audition de ses vocalises est appréciable.
L’ensemble, bien ficelé, tient du Royal Hunt ou de l’Avantasia, sur des compos aux structures très (trop ?) classiques, le côté léger, aérien flirtant avec la Pop. Les fameuses guests apportent leur touche professionnelle : Mike Baker (Shadow Gallery) chante sur « Reversing Time » ; Tom Englund (Evergrey) sur « World Beyond these Walls » ; et Gary Wehrkamp (Shadow Gallery lui aussi) nous offre un superbe solo sur « Mountain of Joy ». Le clou de ce verni commercial étant la présence de Hansi Kürsch, le singer de Blind Guardian qui à lui seul sublime « To Lose The Sun », lui donnant une autre dimension.

Et le problème de ce CD est en fait celui-ci… C’est soft, joli, bien foutu, bien huilé, harmonique... Mais cela ne décolle jamais vraiment. Une impression de manque de caractère, de personnalité, d’originalité s’en dégage et l’indécision s’immisce en nous. Doit-on franchir ces portes ?

METALPSYCHOKILLER

1 Commentaire

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mrbungle - 04 Mai 2011: Suis tombé sur le morceau Transcending Miracle sur youtube & au bout du compte, on s'ennuie vite car effectivement, çà décolle pas.

C'est plat à souhait !!!
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