Revelation IV (Rise of the Nemesis)

Liste des groupes Death Brutal Despondency (GER) Revelation IV (Rise of the Nemesis)
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15/20
Nom du groupe Despondency (GER)
Nom de l'album Revelation IV (Rise of the Nemesis)
Type Album
Date de parution 27 Mars 2009
Enregistré à Soundlodge Studios
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album19

Tracklist

1.
 Existence of Dismay
 03:46
2.
 Victimize Their Idols
 04:52
3.
 Invidious
 04:55
4.
 Rise of the Nemesis
 05:39
5.
 Silent Extinction
 02:54
6.
 Screams of the Forsaken
 04:19
7.
 Steps to Supremacy
 03:53
8.
 Sermon of Mockery (Pyrexia cover)
 03:21
9.
 The Source of Inhumanity
 04:21

Durée totale : 38:00

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Despondency (GER)


Chronique @ BEERGRINDER

28 Mars 2009
Six longues années se sont écoulées depuis le bon premier album des brutal deathsters allemands de Despondency, seul un split avec Devoured et Infested ainsi que l’EP Supreme Misanthropic Brutality de 2007 viennent maigrement enrichir leur discographie. Ce mini CD précédent marquait la fin de la collaboration du groupe avec Revenge Productions, en effet Revelation IV (Rise of the Nemesis)(2009) sort sous l’égide de Brutal Bands, jeune label américain qui monte et portant bien son nom (Abysmal Torment, Human Mincer, Devourment,…)

Pour ce deuxième album, les hommes du batteur Dirk Janssen ont de nouveau réalisé les prises de son au Soundlodge Studio, et décidé de refaire confiance à Joerg Uken pour le mix et le mastering, le résultat est d’ailleurs plus que convaincant (bah normal : Bosh du travail de pro…), préservant l’énergie de la musique tout en laissant une certaine clarté et une différenciation marquée des instruments, élément salvateur dans ce genre de style…

Il est en effet inutile de préciser que Despondency évolue toujours dans un Death au registre très brutal, Existence of Dismay constituant une redoutable mise en action du disque, bien qu’après le départ de Seffen Ilm, Mike Ernst assure seul à la 6 cordes (peut-être 7 vu l’accordage très grave), on retrouve ce mur de guitare soutenu par le jeu de batterie athlétique de Dirk Jansen, ne lâchant sa double pédale que pour balancer des blast-beat redoutables.

Si à première vue le style n’a pas beaucoup évolué par rapport à God on Acid, une écoute attentive permet de se rendre compte d’une hausse sensible du niveau technique, notamment sur Victimize Their Idols alternant guitares groovy, cassures, et riffs d’une complexité honorable. Le combo a aussi gagné en efficacité et compose désormais de façon plus intelligente : God on Acid fonctionnait un peu sur le mode AK 47 en rafale illimitée, alors que Revelation IV est plutôt une énorme mitrailleuse lourde 12,7 délivrant ses munitions avec précision et parcimonie, à l’image de la chanson titre jouant parfaitement sur la lourdeur avant de coller l’auditeur au siège par une accélération digne d’un Mirage 2000.

Attention, Despondency sait aussi utiliser le mode tapis de bombe lorsque c’est nécessaire (Steps to Supremacy), montrant ainsi un potentiel de destruction complet. On rajoutera que le growleur Konstantin Lürhing a ici davantage varié son registre, si son timbre est toujours aussi gras et profond, les syllabes sont davantage articulées, renforçant l’impact de son chant à mon sens.
Une bonne reprise de Pyrexia, Sermon of Mockery prouve si besoin il en était encore, l’attachement des teutons à la scène US. La musique de Despondency n’est d’ailleurs pas si éloignée d’un Suffocation sous EPO… The Source of Inhumanity final propose un dernier étalage de violence barbare façon Unmerciful / Disgorge et voici un album de Death brutal joliment ficelé.

Dans le créneau pourtant très occupé du Death ultra brutal, Despondency réussit à sortir un bon disque avec Revelation IV, mais entrera sans doute en compétition avec le prochain Devourment, le nouveau Abysmal Torment ou les sorties Deathgasm à la Bloodsoaked. Difficile parfois de faire le tri et de s'y retrouver...
Cependant avec sa pochette de George Prasinis à la fois sanglante et « evil », Despondency accrochera au mieux l’œil des Deathsters de tous poils, un outsider intéressant pour cette année 2009, même si avec les sorties attendues de Nile, Morbid Angel et Suffocation, ce Revelation IV pourrait au final rester anecdotique.

BG

15 Commentaires

7 J'aime

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Carrion - 31 Mars 2009: En ressemblance, les premiers groupes qui me viennent en tête sont Beheaded, Banishment (et toute la mouvance dont il fait partie).
Mais je ne dit pas que l'album est pompée, mais plutôt qu'il a du mal à se démarquer de leurs influences ainsi que de la scène brutal mondial.
BEERGRINDER - 31 Mars 2009: Beheaded c'est très discutable, autant leurs compatriotes maltais de Abysmal Torment sonnent en partie comme des clones de Beheaded, ce n'est pas vraiment le cas de Despondency.

Mais il est vrai que ce disque est plutôt conforme à la scène brutal actuelle, avec tout de même un côté technique qui lu donne un léger avantage à mon sens.
BEERGRINDER - 28 Avril 2009: Mouais, j'ai bien réécouté ce skeud et je reconnais que je me suis emballé un peu, ça reste un disque intéressant marqué par la rigueur et l'efficacité allemande mais qui ne marquera pas forcément cette année 2009 de son empreinte.

C'est la première fois en 240 chroniques mais j'ai du me rendre à l'évidence que ma chronique a été écrite beaucoup trop à chaud, j'ai donc du me résoudre à modifier quelque peu ma rédaction et ma note, pour finalement me rapprocher de l'avis de Fabien et Carrion.

Cela dit ça ne change pas vraiment la description de l'album, juste la perception que j'en ai.
Fabien - 23 Juin 2011: Si les allemands rigoureux de Despondency ne sortent pas forcément de la masse, et bien que j'aie toujours un peu de mal avec les grunts du chanteur, Revelation IV est un album qui traverse bien l’épreuve du temps sur ma platine, grâce à un sacré niveau technique qui lui assure un plaisir d'écoute intact. Et puis cette reprise Sermon of Mockery empruntée à Pyrexia est vraiment bien vue, impeccablement interprétée, et nous montre combien l’album des new-yorkais aurait définitivement été mortel avec un meilleur enregistrement. Pour le reste, en deux ans depuis mon dernier commentaire, les disques de Brutalbands se sont additionnés sur mes étagères. C’est un label de confiance, qui fait le tri et signe finalement peu de groupes pour des sorties à la qualité toujours présente.

Fabien.
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