God on Acid

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15/20
Nom du groupe Despondency (GER)
Nom de l'album God on Acid
Type Album
Date de parution 21 Octobre 2003
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album13

Tracklist

1.
 Embodiment of a Failed Brood
 03:51
2.
 Fucked
 05:00
3.
 9mm Headfuck
 04:27
4.
 God on Acid
 04:31
5.
 Viral Humanicide
 03:20
6.
 A Mouthful of Gods Flesh
 04:15
7.
 Highest Form of Brutality 2003
 01:01
8.
 Womb of Shit
 03:50
9.
 Until It Bleeds
 02:59

Durée totale : 33:14

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Despondency (GER)


Chronique @ BEERGRINDER

28 Mars 2009
Mis sur pieds en 1999 par le guitariste Steffen Ilm et le batteur Dirk Janssen, Despondency détonne dans le paysage allemand, pays qui en matière de Death fait généralement dans le bon vieux traditionnel tels les Fleshcrawl, Obscenity ou Anasarca. Despondency est plutôt dans une lignée gore / ultra brutale à la Deeds of Flesh / Devourment.

Pour ce premier album, le quintet est pris en charge par Daniel Wenderoth et Revenge Productions, petit label donnant exclusivement dans le gras, lourd et méchant (Nunslaughter, Insision,…) et autant vous dire que God on Acid (2003) ne dépareille pas ! Brutalité et lourdeur sont les maîtres mots ici, Embodiment of a Filed Brood donne le la rapidement avec un cri porcin du growleur Konstantin Lüehring suivi d’une déferlante de blast soutenue par un épais mur de guitare et une basse écrasante.

La paire de guitaristes Sfeffen Ilm / Mike Ernst propose des riffs d’inspiration Suffocation / Deeds of Flesh, tandis que Dirk Jansen joue aussi bien sur le registre rapide que les rythmes pachydermiques, faisant de ce disque le chaînon manquant entre la violence d’un Disgorge et la lourdeur d’un Devourment. 9mm HeadFuck illustre bien le côté bicéphale du combo alternant sans discontinuer passages pesants avec double grosse caisse à foison et accélérations dévastatrices. Konstantin de son côté n’articule strictement jamais et dégobille son chant à la méthode Slam (si chère à grand corps malade…) sans aucune variation mais avec une réelle efficacité, notamment sur Viral Humanicide où le placement du bonhomme se montre particulièrement redoutable.

Si les allemands arrivent un poil en retard sur le créneau du Death « Slam » brutal pour prétendre faire partie des leaders, les compositions de God on Acid sont bigrement réussies, à l’image justement d’un Viral Humanicide entêtant et aux breaks dévastateurs ou d’un Highest Form of Brutality aux guitares d’une vitesse et d’une précision remarquables. Cerise sur le gâteau, l’artwork, le livret et la cover de Jaromir Bezruc sont soignés et basés autour d’un rouge sanglant collant bien à la mentalité du combo, qui dans la tradition nous gratifie au passage de titres bien crades tels 9mm Headfuck et Womb of Shit

Même si la demi-heure de God on Acid est un peu répétitive d’une seule traite (à l’image de leur plus grande influence Disgorge), ça défonce, ça joue et c’est déconseillé aux âmes sensibles (comment ça aux gays ?…).
C’est bon, c’est pas fin, ça se vomit sans fin, c’est Despondency (tiens ça me rappelle une pub ce truc…), vous reprendrez bien un peu matière fécale (gnark)…

BG

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