Retrogression

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Nom du groupe Methadrone
Nom de l'album Retrogression
Type Album
Date de parution 2005
Style MusicalDrone
Membres possèdant cet album4

Tracklist

Re-Issue in 2005 by Subdrone Recordings with a different cover and 3 bonustracks.
1.
 Emotionless
 
2.
 Retrogression
 
3.
 Despondency
 
4.
 Ebulient Drift
 
5.
 Impurify
 
6.
 Transient Release
 
7.
 Of Less Emotions
 

Bonus
8.
 Sex, God, Sex (Swans Cover)
 
9.
 Transient Release (Video Clip)
 
10.
 Impurify (Video Clip)
 

Durée totale : 00:00

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Methadrone


Chronique @ Svartolycka

26 Mars 2006
Suite à « Erroneous Enlightment », « Retrogression » ne fera que confirmer les dires que j’ai déjà énoncés sur ce groupe dont je partage cette recherche quasi-philosophique du son, au risque d’en froisser certains. Je ne vais donc pas m’étendre d’avantage sur les essais hasardeux que j’ai vainement essayé de tirer de l’écoute du métaphysique « Erroneous Enlightnment ».

« Retrogression » met les points sur les « i » quand à la teneur musicale (mais ici je parlerais plus de son, au sens le plus littéral du terme). Methadrone élague certains éléments pouvant nuire à leur recherche. Cet album est ainsi entièrement instrumental, permettant à Greg Pillar et Randy Stock de pleinement se concentrer sur les triturations de basses de rigueur. Et en cela, « Retrogression » est un essai musical où chaque titre est un interrogation en soi. Toutefois moins compacte (absence de voix oblige), la musique de Methadrone passes toujours en filigrane une recherche visant l’abstraction sonore sans passer par le piège du drone-ambiant ce qui pourrait peut-être nuire à la position dont s’est fixé le groupe…
D’une durée équivalente, les titres de cet album respirent d’autant plus d’une mélodie drone comme quoi, cela peut exister qu’ils transpirent d’une passion de tous les instants rendant à chaque titre d’une intensité hypnotique, à moins que… le groupe recherche une métha-intensité au sein de leur métha-musique ??

On peut d’ailleurs s’interroger sur le sens du titre « Retrogression » (régression).

Aller en arrière pour aller de l’avant ?
Reculer au stade primal du son pour atteindre sa « pureté » ?
Restriction ?
Retour d’un tissu sonore à un état antérieur au son ?

La question reste toute posée (tout comme le but à atteindre), mais que cela ne vous empêche pas de vous plonger dans cet album sans recul au premier sens de lecture (se suffisant pleinement à lui-même) avec la nette idée en tête que Methadrone joue la carte du questionnement existentiel de ce qu’il produit.
Fond et forme servant le même propos, « Retrogression » est un album en tout point sublime et en constante revendication voire en adjuration.
Magnifique…

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