Dis moi, tu connais "The walking dead orchestra" ? Ah oui je connais, d'ailleurs il y a une nouvelle saison qui va sortir ! Non je ne te parle pas de la série télé, mais d'un groupe français. Non ? Bon... Je pense que des explications s'imposent... Alors The Walking dead orchestra est un groupe français de deathcore originaire de Grenoble et fort déjà d'un album intitulé "
Architects of Destruction" qui malgré son lot de défauts était toutefois prometteur. Aujourd'hui, nos grenoblois reviennent avec un deuxième album nommé "
Resurrect" afin de s'affirmer sur une scène française qui en matière de deathcore, soyons honnêtes, est dominée par Betraying the martyrs.
A préciser que le groupe a, pendant les quatre années qui séparent les deux offrandes, recruté un nouveau chanteur du nom de Florian Gatta, voyons ce qu'il en est de ce "
Resurrect" avec sa pochette où Eddy d'Iron Maiden semble se faire torturer par d'étranges machines. Après l'intro "Calvaire" on démarre sur les chapeaux de roues avec "
Resurrect the scourges" qui ne fait pas de cadeaux dans son riffing assassin.
La rage au ventre ? Nos musiciens l'ont sans aucun doute, que ce soit au niveau du batteur qui se démène sur tous les morceaux comme "
Necrosphere" ou "Demoligarchie", et les guitaristes ne sont pas en reste avec ces petits arpèges glaciaux comme sur "
Vengeful flavors" ou le riffing assassin de "Dogmes anxiogenes". Au niveau du chant, le hurleur a visiblement un timbre assez proche de l'ancien chanteur, on pourrait même croire qu'il n'y a pas eu de changement, du moins dans les parties hardcores. En effet, lorsque celui-ci se lance dans une voix plus death metal, on peut y déceler une certaine influence d'
Aborted tant le timbre semble similaire.
Mais surtout, ce disque est plus mature et plus abouti que son précédent, en effet là où les grenoblois jouaient un deathcore très influencé par les premiers
Whitechapel, sur ce "
Resurrect", il est inutile de chercher des breakdowns, il n'y en a pas. Nos musiciens ont évolué vers un Death
Metal à la Job for a cowboy, ce qui s'entend dans les riffs ou dans les breaks destructeurs de "Siamese traitors". C'est un bond de géant en avant par rapport au passé, voilà qui leur donnera une touche personnelle pour se distinguer des masses.
En conclusion, un album qui ne révolutionne rien, mais qui pourra sans doute réconcilier ne serait-ce que pour trois quarts d'heure les sceptiques du Death
Metal avec le
Deathcore. Et qui sera sûrement une future référence de la scène deathcore française, en tout cas, je leur souhaite.
Je ne connais pas le premier mais celui-ci est une belle sortie deathcore / death, d'ailleurs je leur trouve un aspect Aborted.
Chapeau pour leur signature sur Unique leader records, sa va leur permettre de toucher beaucoup plus de monde. Merci pour la chro.
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