La Finlande est depuis une dizaine d' année ce qu'on pourrait appeler le berceau du métal. Avec l'explosion de groupes tels que
Stratovarius,
Children of Bodom,
Nightwish ou
Amorphis, de nombreux groupes tentent de faire leur trou avec plus ou moins de succès. Kivas fait partie de ceux-là, même si la réussite n'est pas encore présente. La faute à une production beaucoup trop propre et arrondie. Niro Laurenne à commis l'erreur (contrairement à l'excellent travail réalisé sur le « Elegies » de
Machine Men) de produire Kivas avec le son de
Thunderstone, alors que le thrash du groupe aurait mérité un rendu sonore beaucoup plus tranchant. Le morceau « Black
Winged Goddess » montre bien le problème : l'agressivité de la batterie et ses vocaux death n'est pas retransmise et devient presque ridicule. De plus, la plupart des morceau en eux même paraissent trop stéréotypés et ne parviennent pas à se séparer des influences (C.O.B et Sonata Atrica en tête).Quelques titres tels «
Reformation »et son orchestre quatre-cordiste ou « Bleeding Strings » (où la vocaliste Ilja est troublante de sensibilité et à fleur de peau) sont pourtant excellents mais c'est trop peu pour créer de réelles surprises. « Race ... » est aussi bon, avec des vocaux proches de Dave Mustaine mais là encore, l'impression de déjà entendu est trop forte. Reste à réaliser un troisième album plus mature et personnel, ils en sont capables et c'est tout le mal que nous leur souhaitons.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire