Peace & Love, quel célèbre slogan, adulé par tant de gens à travers le monde, à la base d’une philosophie et d’un mode de vie. Effectivement le flower power, marque de fabrique du mouvement hippie, à réuni de nombreuses personnes sous sa tutelle. Oui c’est bien beau tout ça mais je vais plutôt vous parlez de son antithèse à travers cet écrit. Et cette antithèse ne peut être autre que
War &
Hate, le fil conducteur et la base de tout l’art de ce groupe polonais, oeuvrant pour la gloire du black brutal depuis maintenant 1997, j’ai nommé
Infernal War.
Infernal War nous avait véritablement laissé sur les rotules en 2005 après le missile «
Terrorfront », véritable chef d’œuvre du black brutal, que nous avaient pondus nos Polonais. Et bien au lieu de se reposer sur leurs lauriers, nos cinq brutes repartent à l’assaut deux ans après pour nous sortir une nouvelle bombe atomique destinée à tout écraser, nommée Resekration. Cet opus sort plus précisément en mars 2007, sous la houlette d’
Agonia Records.
On ne s’attend qu’à une seule chose après avoir enclencher la galette dans le lecteur, c’est s’en prendre plein la face ! Et il ne faut pas attendre longtemps. En effet après une très courte introduction d'exactement 13 secondes, le dévastateur « Spill the Dirty
Blood of Jesus » démarre comme une trombe. L’auditeur peut être rassuré, la recette n’a pas changée. Ca blaste à tout va (quel batteur, mais quel batteur !), les riffs sont toujours aussi meurtriers, la voix de
Herr Warcrimer est toujours pleine de haine. Une haine que le bougre n’hésite pas à vomir à la face de tout ce qu’il méprise. Ce deuxième titre (qui est le favori de votre serviteur sur cet album) est également l’occasion de parler d’une des forces non négligeable d’
Infernal War. Je veux bien sur parler des breaks monstrueux auxquels le groupe nous habitue depuis sa création. En effet « Spill the Dirty
Blood of Christ » possède l’un des passages les plus marquants de ce disque, avec un riff phénoménal soutenu par un slogan simple et efficace, scandé avec fougue : «
Die, die, die son of god ! ».
Et dites vous bien que le reste de l’album est du même acabit. En effet aucun titre à jeter ou à mettre en dessous des autres. Que ce soit le terrible titre éponyme, le très entrainant « Shatterer of Liberty », le monstrueux « Extirpate » sur lequel personne ne peut rester immobile ou le titre « Death’s
Evangelist » basé sur l’un des meilleurs riffs de l’album. Vous l’aurez donc compris, cet album est homogène en terme de qualité.
Sur «
Terrorfront », le groupe nous avait proposé un temps mort, sous la forme du titre «
Salvation ». Ici pas de pause, uniquement un chaos sonore, une destruction sans interruption. Mais attention un chaos maitrisé. En effet les musiciens sont bien calés entre eux, nous discernons sans effort chaque instrument et la production est excellente (supérieure au précédent opus, ce qui expliquera la note augmentée d'un point de plus).
Les fondements de la musique d’
Infernal War n’ont également pas changés. Les thèmes abordés sont les mêmes, à savoir la haine de la religion « Spill the Dirty
Blood of Jésus », la guerre « Radical (
Kill the Peace) et la supériorité des forts sur les faibles « Regime of Terror ».
Là où «
Terrorfront » péchait, « Redesekration » excelle. Nous avons déjà parler de la différence entre les deux opus au niveau de la qualité de la production mais il faut également souligner que ce dernier dure un peu plus longtemps et ce n’est pas pour me déplaire. En effet je trouvais «
Terrorfront « un poil trop court alors qu’ici les 38 minutes passent comme une lettre à la poste. Les albums entièrement basés sur la brutalité ont souvent tendance à agacés l’auditeur quand ils s’étirent trop en longeur. Et bien ce n’est aucunement le cas ici, ce qui est assez rare pour être souligné.
« Redesekration » apparait donc comme la concrétisation d’un «
Terrorfront » déjà excellent. Même si le combo bénéficiait déjà d’une petite popularité, c’est clairement avec la sortie de cet album qu’
Infernal War gagnera enfin la reconnaissance qu’il mérite.
Dans une bataille, rien n’est jamais sur, mais ici deux choses le sont. Premièrement le trône du black brutal est désormais en leur possession, même si d’autres combos s’illustrent actuellement dans le même registre (je pense notamment à
Thunderbolt,
Strandhogg ou
Infidel). Et deuxièmement nous pouvons être sur que le chemin de destruction dans lequel nos cinq polonais sont profondément engoufrés n’est pas prêt de s’arrêter, car leur combat est loin d’être fini, et cela ne peux que nous réjouir !
Kill the Peace !
18/20
Un concentré de destruction parfaitement maitrisé où le groupe parvient à varier les rythmiques en gardant leur sauvagerie…
Mention spécial au batteur qui ne ce contente pas que de taper :)
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