Redemption

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15/20
Nom du groupe Divine Empire
Nom de l'album Redemption
Type Album
Date de parution 1998
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album23

Tracklist

1. The Awakening (Intro) 00:33
2. Hidden Hatred 02:16
3. Out for Blood 02:15
4. Witness to Terror 03:30
5. Redemption 03:14
6. Silent Carnage 03:21
7. Induced Expulsion 04:24
8. Born of Sin 02:41
9. Criminal Instinct 03:17
10. Draped in Black 02:40
11. Pray for Deliverance 05:43
Total playing time 33:52

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Divine Empire


Chronique @ BEERGRINDER

17 Avril 2010
Brett Hoffmann et Rob Barret réintégrant Malevolent Creation, JP Soars et Jason Blachowicz s’envolent parallèlement vers d’autres horizons pour monter Divine Empire en emmenant dans leurs valises le redoutable batteur Derek Roddy. Trouvant rapidement un deal avec Olympic Recordings grâce à leur première démo, le trio prend la direction du Studio 13 de Jeremy Staska pour y mettre en boite leur premier album. Le line-up est donc le même que celui de In Cold Blood de Malevolent Creation, Phil Fasciana en moins, Redemption (1998) est d’ailleurs dans une même ligne Death brutal rapide et sans concession.

C’est un Hidden Hatred très incisif qui ouvre le disque, on peut y entendre les rythmiques millimétrées de Soars allié au guttural reconnaissable de Blachowicz et de son jeu de basse sans concession, le pas encore célèbre Derek Roddy déblatérant déjà avec la vitesse et la dextérité qu’on lui connaît. La science du riff qui tue est le meilleur argument de ce Redemption, comme sur Induced Expulsion débutant sur une rythmique pesante et s’emballant ensuite dans un Death brutal sans pitié typiquement floridien. La complémentarité du guttural de Blachowicz avec les redoutables vociférations criardes de Soars est aussi une caractéristique essentielle et un grand atout pour Redemption.

Le trio disposant d’un batteur supersonique, Divine Empire ne se prive pas de balancer quelques morceaux très rapides notamment des tueries comme Silent Carnage et Out For Blood totalement épidermiques. A part le long et intense morceau final lorgnant un peu du côté du Black Metal, on trouve peu de surprises ici il faut bien le reconnaître, Redemption étant constitué en gros d’une grosse demi-heure avec des titres sans fioriture autour des 3 minutes. On peut reprocher à cette galette de ressembler beaucoup au In Cold Blood de Malevolent Creation, mais il dispose d’une précision plus grande au niveau de la production, permettant aux guitares d’être extrêmement tranchantes et mettant aussi en valeur le jeu de batterie implacables de Roddy.

Grâce à la nouvelle vague incarnée par l’arrivée de combos destructeurs comme Krisiun, Nile, Diabolic ou Anata, le Death Metal connaît un certain regain d’intérêt après une période de vaches maigres, mais malgré toute sa fougue, le style direct mais un peu trop classique de Divine Empire ne peut soutenir la comparaison avec les missiles des groupes précédemment cités ou encore l’OVNI Obscura de Gorguts sorti simultanément sur le même label. Redemption reste malgré tout un disque très agréable et emprunt d’une sauvagerie exemplaire faisant honneur au Death Metal..

BG

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Fabien - 20 Avril 2010: Fondé par Blacho suite à son divorce avec Fasciana, après l'album In Cold Blood de Malevolent Creation, Divine Empire est resté ainsi à mes yeux, à tort ou à raison, comme un clone de Malevolent Creation, expliquant en grande partie, avec l’instabilité du line-up, pourquoi j’ai boudé ses disques jusqu’à lors. J’ai d’ailleurs bien cru que le groupe avait définitivement splitté en 2006, lorsque Blacho s’étant retrouvé seul, avait rejoint les rangs de Malevolent Creation. Le line-up culte de M.Creation autour de Fasciana-Hoffman-Blacho-Rubin-Culross n’a malheureusement pas tenu bien longtemps, mais suffisamment pour que je puisse voir les cinq briscards à l’oeuvre en 2007 (prestation mémorable pour ma part).

Bref, j’ai décidé de coller aujourd’hui de plus près à la discographie de Divine Empire, bien que je n’attende pas de chavirement particulier. En tout cas, merci pour tes rédactions, très utiles pour les labels qui cherchent désespérément à vider leurs fonds de tiroir (laughing out loud, faut-il préciser).

To the Death.
Fabien.
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