Realm of Ecstacy

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16/20
Nom du groupe Thanatos (NL)
Nom de l'album Realm of Ecstacy
Type Album
Date de parution 01 Avril 1992
Labels Shark Records
Enregistré à RA.SH Studio
Style MusicalDeath Thrash
Membres possèdant cet album63

Tracklist

Re-Issue in 2012 by Century Media
1.
 And Jesus Wept
 06:02
2.
 Tied Up, Sliced Up
 03:15
3.
 Realm of Ecstacy
 03:27
4.
 Mankind's Afterbirth
 05:08
5.
 In Praise of Lust
 04:16
6.
 Perpetual Misery
 04:01
7.
 Human Combustion
 04:20
8.
 Reincarnation
 02:25
9.
 Terminal Breath
 06:35

Durée totale : 39:29

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Thanatos (NL)


Chronique @ Fabien

09 Octobre 2007
Deux ans après Emerging From The Neitherworld, son premier album deathrash fougueux et accrocheur, fort d’un line up inchangé, Thanatos retourne aux RA.SH Studios sous la houlette d'Uli Posselt, pour le compte de son label Shark Records. Realm of Ecstacy sort ainsi en avril 1992, renfermant un deathmetal ayant considérablement gagné en puissance, grâce à l’expérience accrue du groupe et de son ingénieur du son.

Parfaitement en place dérrière ses fûts, Remo assène des rythmes puissant & carrés permettant aux guitares du duo Gebédi / De Brouwer de frapper avec un maximum de précision. Stephan Gebédi a également travaillé sa voix d’arrache pied, et possède désormais un growl plus guttural, s'éloignant de son chant éraillé du début. Les compositions de Realm of Ecstasy gagnent parallèlement en équilibre et efficacité, comportant une multitude d’éléments rendant leur écoute captivante, depuis le début écrasant de Terminal Breath jusqu’au tempi rapides et fracassants de Reincarnation, en passant par les breaks et soli des excellents Tied Up, In Praise of Lust et Human Combustion.

A l’instar de sa progression entre les enregistrements de Final Holocaust et Enjoy The Violence (Massacra), Uli posselt dote l’album d’un enregistrement de bien meilleure qualité. La profondeur de la batterie ajoutée au son massif et tranchant des guitares, le tout mixé avec beaucoup de clarté, permet à Realm of Ecstacy de dégager une puissance et une épaisseur formidables, qui manquaient encore sur le premier effort.

Sans toutefois rencontrer le succès de Cross the Styx ou Consuming Impulse (Sinister, Pestilence), Realm of Ecstacy demeure parmi les réalisations les plus intéressantes de la scène deathmetal hollandaise des débuts. Thanatos réussit en effet en cette année 1992 à combiner puissance, finesse et précision, les qualificatifs qui correspondent le mieux à l’essence même du deathmetal.

Fabien.

7 Commentaires

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grand_barbare - 17 Janvier 2011: ça vient t'inquiète!
NICOS - 28 Novembre 2014: Je viens d'acheter les Thanatos remasterisés. J'ai vraiment apprécié le premier, moins ce second. Je le trouve moins inspiré.
Les compos sont bonnes, mais le groupe manque, selon moi, de personnalité. C'est d'un classique....
Je lui préfère 100 fois False, auquel on compare souvent ce Skeud
Cependant, parfois des albums remasterisés peuvent être moins percutants que les originaux.
Fabien - 28 Novembre 2014: Bah, ce doit être la remasterisation alors, héhé. J’ai pour ma part eu la chance de connaitre Thanatos dès le départ avec son premier album Emerging en 1990. Je l’avais acheté début 90 peu avant Consuming Impulse, qui était sorti en même temps, mais que j’avais trouvé un tout petit peu plus tard dans les bacs. Si j’avais été plus impressionné deux années plus tard avec Realm of Ecstacy, ce second disque fait en plus partie de ceux ayant bien grimpé dans mon estime les années passant (comme un Seance-Fornever ou un Monstrosity-Imperial), au point de revenir régulièrement sur ma platine encore aujourd’hui. Honnêtement, je pense qu’And Jesus Wept, Tied Up Sliced Up, In Praise of Lust, Human Combustion et Terminal Breath sont des hits dans la carrière de Thanatos, et des classiques de la vieille école deathmetal batave. Fabien.
Miskatonic - 19 Janvier 2015: Suite à la bonne baffe prise par le récent Global Purification balançant un death thrash vénère et bien rythmé qui m'a évoqué par bien des aspects la coloration Black Death d'un Necrophobic (Death To All notamment), je me décide à plonger dans la discographie du combo sur laquelle je ne m'étais bizzarement pas vraiment arrêté en plus de deux décennies d'écoute metallique. Et bien mes aieux, nouvelle baffe ! Toujours ces passages thrashisants, certes, mais majoritairement du gros death Metal, soutenu, prenant et groovy qui n'est pas sans m'évoquer le False des compatriotes Gorefest sorti la même année. Science du riff qui fait mouche, des leads qui tombent quand il faut, une atmosphère sombre, un growl profond, ce Realm of Ecstasy se montre tranchant et carrément incisif. Puis comment ne pas résister à un morceau tel que Human Combustion. J'ai chopé la réédition remastérisée par le maitre Swanö, rien à dire, très bel objet. Pis la cover démonte. Amusant de lire inside l'autocritique de Stephan Gebedi qui qualifie son growl de monotone et manquant d'agressivité tout en reconnaissant l'atmosphère dark & Evil de ce disque qui figure parmi ses préférés du groupe.
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