Patrick Rondat a connu une carrière bien mouvementée et faite de belles rencontres. Influencé d’abord par "Al Di Meola", il s’oriente ensuite vers un style
Hard Rock et Heavy. "
Yngwie Malmsteen" qui a intronisé le style
Metal néo-classique, fait aussi partie des références notables de Patrick.
Patrick a collaboré avec des artistes très éclectique tel que "Jean-Michel Jarre" pour la musique électro, ou "Petrucciani" reconnu dans le milieu du jazz, et il a participé à des événements de renommée tel que le "
Monsters of Rock" en première partie de "
Metallica" et "ACDC", dans lequel il faisait la promotion de son album solo "Rape of the eart".
C’est d’ailleurs de celui-ci dont il est question ici.
Je vais tenter ici de faire l’inventaire de cet album sortit en 1991, et m’attarder brièvement sur certains éléments pertinents qui ont attiré mon attention. Pour commencer, "Barbarians at the
Gates" est à mon sens le titre majeur de cet album, une vrai tuerie ! Car qui dit album culte dit titres cultes, et "Barbarians at the
Gates" l’est indéniablement.
Ce puissant morceau de plus de sept minutes, commence par une intro sublime sur fond mystérieux, Patrick pose un sweep et à 2.44, la batterie enchaine la seconde partie suivie d’une guitare aux sonorités très mélodique, et enfin à 5.30 un solo qui donne des frissons, somptueux ! La guitare est ici exercée de main de maitre, un titre vraiment grisant.
Avec "
Nuages", laissez-vous plonger dans une ambiance calme et enivrante, cette balade
Hard Rock est un petit bijou, où le prodige français expose sa technique de belle manière, et n'hésite pas à y inclure un passage Néo-classique. On ressent aussi une dimension céleste qui se dégage de ce morceau planant. Même s'il s’agit d’une reprise de "Django Reinhardt", la transposition a le mérite d’être audacieuse.
"World of
Silence" est un voyage sensoriel qui change de tempo à plusieurs reprises, ce morceau acoustique d’inspiration latine, ne cesse de nous surprendre par son changement de rythme qui fluctue à une cadence imprévisible.
On compte aussi plusieurs titres accrocheurs et efficaces tel que "
Burn Out" ou la technique de l’aller-retour est ahurissante, le sentiment est réciproque pour "Mindscape", ainsi que "
Rape of the Earth".
La créativité sur cet album est foisonnante, et l’inspiration qui en découle laisse place à un sentiment d'exaltation. J’irai même plus loin en le comparant à un "Passion and
Warfare" de "steve vai" ou "The Extremist" de "Satriani" en terme de qualité technique et artistique. Cet album est véritablement la vitrine du rock moderne pour lequel le prodige français s’exécute à merveille pour un résultat grandiose digne des plus grands.
Je n'ai cet album qu'en vinyle, ça fait un bout de temps que je ne l'ai pas sorti, mais j'ai un assez mauvais souvenir de sa production. Je vais me ressortir ça, ainsi que le premier qui est également un petit bijou. Notre fierté française face à l'impérialisme américain.
J'ai arrêté de suivre Rondat après On the Edge. Les albums récents sont-ils toujours aussi bons ?
Un splendide album par notre guitar héro frenchie préféré ! En revanche j'ai adoré cet album dès la première écoute ce qui n'est pas le cas du "Passion and Warfare" de Steve Vai que j'ai mis aux oubliettes puis ré-écouté plusieurs années plus tard avec beaucoup d'enthousiasme. Patrick possède son propre style et je le comparerai davantage à Tony McAlpine, autre très grand virtuose de la six cordes. Un réel talent.
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