Profanum Aeternum : Eminence of Satanic Imperial Art

Liste des groupes Dark Ambient Profanum (PL) Profanum Aeternum : Eminence of Satanic Imperial Art
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18/20
Nom du groupe Profanum (PL)
Nom de l'album Profanum Aeternum : Eminence of Satanic Imperial Art
Type Album
Date de parution 1997
Labels Pagan Records
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album34

Tracklist

1. The Descent into Medieval Darkness 07:23
2. Conquering the Highest of the Thrones in Universe 05:10
3. The Serpent Crown 08:02
4. Raven Singing Over My Closed Eyes 06:29
5. Journey into the Nothingness 06:26
Total playing time 33:30

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Profanum (PL)


Chronique @ Nattskog

19 Juillet 2004
Dans quoi a t’on mis les pieds ? Rien que l’introduction de ce disque est à frémir… les claviers aux sonorités classiques nous envoient une volée de notes, et avant qu’on ait le temps de comprendre ce qui nous arrive, batterie et chant font leur apparition.
Oui, vous avez deviné. La singularité de Profanum, c’est qu’il n’y a pas de guitares. Comment concevoir cela sans l’entendre ?
Imaginez un orchestre classique qui jouerait une musique très sombre, presque effrayante, quasi-vampirique par moments… les influences baroques se ressentent fortement et une atmosphère très Stokerienne se dégage des hymnes.
Rien à voir donc avec leur projet parallèle Witchmaster qu joue un brutal black thrash assez immonde, sauvage et inutile au final, Profanum compose une musique très fine, très intelligente qui emporte l’auditeur dans des contrées inexplorées de Transylvanie pour le livrer au bon vouloir des loups et autres corbeaux maîtres de ces lieux.
Les atmosphères créées par cet album ne sont pas morbides, mais réellement source de malaise : on a tellement peu l’habitude d’entendre ça que c’en est déstabilisant à la première écoute !
Les plus sceptiques se demanderont comment Profanum peut faire une musique qui ne soit pas minimaliste. L’absence de guitares serait mortelle pour bien des groupes de black sympho ! Eh bien c’est juste qu’à la différence des groupes de black symphonique habituels, Profanum utilise les claviers comme eux utilisent leurs guitares : ils ne sont pas un simple accompagnement, ils sont tout !
Profanum a repoussé les limites du black symphonique, trop étroites pour leur génie dantesque, qui trouvera son point d’orgue sur l’album suivant, « Musaeum Esotericum ». Le seul défaut de cet album, c’est sa production, trop mauvaise par rapport à ce qu’elle devrait être. Les claviers ne sonnent pas assez « vrai » pour que ce soit aussi bon que cela devrait être.
Nous sommes donc en présence d’une œuvre complètement inattendue, mais inachevée d’une certaine manière : il faudrait réenregistrer l’album dans une église avec un orchestre en chair et en os (des spectres seraient encore mieux) pour que cela rende comme la qualité des compositions l’exigerait.

2 Commentaires

9 J'aime

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Wyndorel - 11 Octobre 2008: Tout sonne ici beaucoup mieux que sur l'album suivant, ce dernier étant tout à fait artificiel, ce qui n'est pas le cas de celui-ci.
Topher - 04 Décembre 2016: C'est un disque à entendre une fois. Personnellement je l'ai mis souvent pendant une période. En effet l'absence de guitare aucunement dérangeant, l'atmosphère est noire, pesante (sans trop), il y a des contrastes (changement de tempo par exemple) que j'aime beaucoup. Ce n'est pas de l'atmosphérique pour autant (à mon avis). Je suis d'accord avec la chronique et la conclusion, quel dommage que ce ne soit pas un son un brin plus "réel", ça aurait été terriblement puissant et effrayant.

Concernant la chronique, j'aurais aimé en savoir un peu plus ;) par exemple ajouter un peu d'historique ou un contexte. Enfin, je dis ça parce que je n'ai pas entendu de pareil album, tout de même sorti en 97.
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