Prelude to Monolith

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17/20
Nom du groupe Until Death Overtakes Me
Nom de l'album Prelude to Monolith
Type Album
Date de parution 28 Fevrier 2003
Style MusicalDoom Funéraire
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1.
 Prelude to Monolith
 02:25
2.
 Missing
 21:45
3.
 Absence of Life
 15:21
4.
 Slip Away
 19:44
5.
 Marche Funèbre
 08:45

Durée totale : 01:08:00

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Until Death Overtakes Me


Chronique @ Nattskog

29 Septembre 2004

Until Death Overtakes Me… le nom de groupe le plus parlant qui soit donné de voir. Pas besoin d’écouter l’album pour comprendre que ce sera lent, insoutenable et suicidaire. Until Death… officie dans le doom au dernier degré, le plus lourd et le plus oppressant qu’il soit donné d’entendre. D’ailleurs, il est rarement possible de l’entendre d’un bout à l’autre tant c’est atroce… un vrai supplice pour l’esprit ! Lent. Tous semble construit autour de ce mot, et le terme prend une autre dimension avec cet album. L’introduction à l’orgue donne le ton. Mélodies dissonantes, mi-religieux, mi profane, on sent une espèce de pourriture derrière les notes… l’atmosphère générale est même carrément macabre. Les grognements rauques derrière la musique en sont probablement la cause. Ensuite commence le premier véritable titre, « Missing », une longue complainte de près de vingt-deux minutes, où les coups de tambour (pas de batterie) sont aussi fréquents que des sourires sur le visage d’un inspecteur du FISC. La guitare est ultra lourde, les claviers atmosphériques carrément ambiants, le chant, rauque, est proprement inhumain, plus proche du rugissement d’un lion à l’agonie que d’une voix quelconque. L’orgue qui accompagne les guitares sur la plupart de la longueur de morceaux a une sonorité très particulière, proche de la flûte traversière, ce qui le rend encore plus désespérant. Parlons aussi du tambour : l’absence de batterie est à noter, car même en doom, ça peut être utile. Ici, la traditionnelle batterie composées de topes, caisses claires et grosse caisse est remplacée par des tambours au son très grave. Cela donne une sonorité très caverneuse aux rares coups que l’on en entend donnés par-ci par-là, et un aspect très ritualiste à l’album entier. On est proches d’une atmosphère de messe noire, vraiment sombre… une éternité sans lumière !

Les titres sont assez répétitifs, vraiment ressemblants les uns des autres, mais l’effet désiré est produit : c’est annihilant, tout juste si on a la force d’arrêter la lecture du disque, et si oui, le silence ressemble à une bouffée d’air frais après un passage dans un sauna. Le dernier titre de ce sappage-de-moral-autorisé, « Marche Funèbre », est une adaptation de la très célèbre œuvre de Chopin. Les tambours ont disparu, mais l’orgue malsain est revenu, les guitares sont très en retrait, le chant est absent lui aussi. La lenteur, toujours de mise, est vraiment obsédante. Pour terminer cet album, rien ne pouvait mieux faire l’affaire que ça. Le retour à la réalité est brusque, et l’écoute de cet album titre par titre est recommandée pour ne pas en être dégoûté. Une curiosité du genre, parmi les disques les plus extrêmes jamais réalisés en doom !

1 Commentaire

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Wyndorel - 16 Fevrier 2008: Je pense que le terme le plus approprié est cosmique (selon moi bien sûr).

Sinon j'aimerais savoir où serait-il possible de se procurer leurs 2 premiers albums ainsi que l'"Interlude" (Symphony I - Deep Dark Red; Symphony II - Absence Of Life; Interludium I: Funeral Path)?
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