Le 14 juillet 2020, en finalisant la chronique du premier album du projet
Shining Black, votre serviteur espérait que cette collaboration ne serait qu'un simple coup d'essai, et qu’une suite verrait le jour rapidement. La réponse à cette embarrassante interrogation me parvient 2 ans plus tard avec la sortie du second album de la formation, intitulé
Postcards from the End of the World.
Reste à savoir si ce nouvel opus tiendra aussi bien la route que de son illustre prédécesseur ?
La réponse et oui !
Côté Line-up en-dehors du tandem Boals, Thorsen, nous retrouvons la même équipe qui sévissait sur l'éponyme de 2020. Côté production, l'album sera une nouvelle fois exécuté de main de maître par la paire Thorsen, Mularoni et bénéficiera une fois encore d'une production puissante, très actuelle et à la pointe de la technologie.
Avec une magnifique pochette réalisée par illustrateur russe Oleg (Voodoo) Scherbakov (
Archon Angel,
Chaos Magic,
Sunstorm), l'album et en particulier l'écoute de ses 2 premiers singles, à savoir son titre éponyme et "A Hundred Thousand Shades of Black"" nous rassure sur la persévérance et le savoir-faire du tandem Boals/Thorsen. En effet, leur faculté, à pondre des hymnes Heavy mélodiques efficaces aux couleurs progressives et
Hard Rock racé est toujours de mise. L'entraînant "Summer
Solstice Under Delphi's Sky", ainsi que le subtil "Fear and Loathing" paré de guitares lumineuses et de claviers versatiles en seront les meilleurs exemples.
Tout au long de l'écoute de l'opus, les réussites se succèdent les unes après les autres, notamment avec le titre d'entrée, dont les schémas rappellent beaucoup ceux de
Labyrinth (le groupe de cœur d'Olaf Thorsen), suivi du mélodieux "Higher Than the World" au chant prenant et leads de guitares gorgées de feeling. Des mélodies efficaces et refrains accrocheurs portés par un
Mark Boals à la voix chaleureuse et puissante nous rappelant souvent le regretter Ronnie James
Dio, voire, Klaus Meine du groupe
Scorpions pour les montées aiguës. Sans oublier des guitares au feeling et soli lumineux de toute beauté signé Ölaf Thorsen, notamment sur "Faded
Picture of Me" et ses délicates notes de piano, ainsi que "Time Heals, They Say" qui vient clôturer admirablement l'album.
Dans un registre beaucoup plus Heavy, mention spéciale à "We Are Death Angels" doté d'une rythmique galopante et d'un mélodieux break central, l'entraînant et dynamique "Mirror of Time" qui mettra en valeur l'étendue du spectre vocale de
Mark Boals, qui a 63 ans n'a rien perdu de sa superbe. Par ailleurs et contrairement à son excellent prédécesseur
Postcards from the End of the World, ne dispose pas de ballade. En effet, et même si en 2020 la langoureuse et dramatique "
Sad Song" avait réussi à toucher la corde sensible des plus sentimentales d'entre nous, l'absence de ballade sur ce deuxième opus n'affecte en rien l'atmosphère générale de l'album.
Facilement mémorisable et terriblement accrocheuse, la musique de
Shining Black même si elle manque un peu d'originalité elle a le mérite de fonctionner de la première à la dernière mesure avec une aisance et efficacité imparable, due notamment à des compositions solides portées par l’excellent travail du guitariste Ölaf Thorsen et de
Mark Boals impérial au chant, et cela, sur n'importe quel registre.
Finalement, le groupe
Shining Black, remplit son contrat en nous offrant un album de Heavy mélodique aux couleurs
Hard Rock de très haut niveau.
Postcards from the End of the World, s'avère être aussi bon voire peut-être plus accrocheur que l'éponyme de 2020 ce qui lui permet de se hisser sans difficulté à la tête des albums du genre paru depuis le début de l'année.
Bravo pour cette chronique, qui confirme bien mon sentiment sur ce deuxième album.
Merci pour la chronique.
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