Poems for the Aching, Swords for the Infuriated

Liste des groupes Black Doom Animus (ISR) Poems for the Aching, Swords for the Infuriated
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17/20
Nom du groupe Animus (ISR)
Nom de l'album Poems for the Aching, Swords for the Infuriated
Type Album
Date de parution 21 Avril 2005
Style MusicalBlack Doom
Membres possèdant cet album4

Tracklist

There is no tracklist with the album, nor are there any linear notes. On the back of the jewel case are the words "Six and the one self". Inside the inlay card: "In Memoriam --- Honoring the collective of souls who nobly chose the aestheticism of creation on favor of their fragile human existence. And with this... We celebrate our mortality and endless being". On the rear of the inlay card: "Animus is none and nothing but sheer artistic devotion. No words, no musical notes -- emotions."
The lyrics on track two are from Ecclesiastes 1, lines 2-18.
1. One 08:23
2. Two 07:44
3. Three 06:22
4. Four 08:28
5. Five 06:08
6. Six 13:19
Total playing time 50:15

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Animus (ISR)


Commentaire @ ChildericThor

11 Juin 2013

Une de ces petites cordes de Black dépressif bourrées de charme...

Vous, les Scandinaves, vous n’avez pas le monopole de la douleur. On peut aussi être né sous le soleil de la Méditerranée et ruminer son mal être suicidaire en régurgitant un bon vieux black doomy plus triste qu’un dimanche de pluie et à fortiori lorsque l’on est israélien. C’est le cas d’Animus et de Golan Weiss, son seul et unique membre qui, tel une pieuvre, s’est chargé de tout. Les one man bands pullulent au sein d’un genre lui-même au bord de l’indigestion à forcer d’être pénétré.

Premier des deux méfaits (pour le moment) d’un projet dont seule l’origine géographique le distingue réellement de ces copains d’asile, Poems for the Aching, Swords for the Infuriated exalte avec sincérité les invariants collés aux black dépressif comme une moule à un rocher : son pollué qui racle, voix de gargouilles écorchée, tempo embourbé dans la mélasse, quand bien même Animus ne rechigne pas de temps à autre à passer la troisième ("II"), figures répétitives qui se déploient sur de longues durées...

Rien, absolument rien d’original ni de novateur dans cet essai, si ce n’est cette tentative de marier trame suicidaire avec une architecture plus proche de la ballade ("III"). Pourtant, la magie (noire) opère de nouveau et l’amateur misanthrope ou bien masochiste y trouvera sans aucun doute matière à nourrir ses tourments et sa mélancolie contagieuse. Ces six bubons anonymes devraient ainsi creuser des tranchées profondes et maladives dans lesquelles on peut se perdre avec une délectation toute vénéneuse.

50 minutes, très bien faites, de relents au gout de décrépitude, cela ne se refuse tout simplement pas…

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