Physical Illucinations in the Sewer of Xuchilbara (The Red God)

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20/20
Nom du groupe The Axis Of Perdition
Nom de l'album Physical Illucinations in the Sewer of Xuchilbara (The Red God)
Type MCD
Date de parution 2004
Style MusicalBlack Industriel
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1. Interference from the Other Side Pendulums Pray
2. Where the World Becomes Flesh
3. Pendulum Prey Reciprocating Horror
4. Reopening Wounds of the Transition Hospital
5. Heaving Salvation in the Paradise of Rust

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The Axis Of Perdition


Chronique @ Svartolycka

13 Mai 2005
Le plus dur lorsque l’on est face à ce genre d’objet, c’est qu’il faut penser que l’on soutient un disque envers et contre tous. Que peut-on voir du premier album ? Inutile d’y revenir dessus, l’ensemble est globalement raté, surchargé et plutôt indigeste et cela, malgré quelques éclats de génies où folie se conjugue avec déchirures sonores. Mais entre nous, il y a bien pire dans le registre déconfiture.

Bref, autant dire que s’attaquer à ce nouveau jet du groupe anglais peut s’avérer être un suicide et un défi pour bon nombre qui ont vu qu’un autre déferlement d’assemblage pénible. Et pourtant non, "Physical Illuminations..." n’est en rien un disque foireux mais une expérience sonore tendue, malsaine qui n’ait pas à la portée de tout le monde. Proposant cinq titres pour une durée de trente minutes, ce mini est une meilleure ouverture à l’univers si particulier d’Axis of Perdition.

Structuré en dent-de-scie, ce disque varie entre passages ambiants stridents et morceaux black déstructurés et expérimentaux. L’aspect électro du premier album qui n’apportait pas grand-chose, pour ne pas dire rien, a disparu laissant plus de lisibilité à l’ambiant. Mélange de samples indus et de sonorités aussi sourdes que discordantes et criardes, ces passages sont parfaitement maîtrisés laissant émerger un malaise certain durant l’écoute. Tout commence pour le mieux, quand aux passages "black" car finalement le groupe s’en éloigne ne gardant que l’aspect néfaste premier au style. Larguant un peu de lest, le contenu du disque n’est certes pas aisé à la première écoute mais largement plus compréhensible tout en gardant ce côté de pourriture mécanique et organique. Les voix sont d’avantages travaillées, les guitares mieux placées et surtout, l’ambiance malsaine, qui me fait penser aux écrits de Lovecraft, est d’avantage prégnante et tactile que par le passé.

Préparant au mieux le terrain, Axis of Perdition se montre pour la première fois ordonné, laissant exploser de manière paroxystique la pleine puissance putride de son état au moment judicieusement préparé et nous prenant, ainsi, à rebrousse-poil. Bien des morceaux gagnent en intensité, frisson, égarement et obscurité sensitive. Largement supérieur au premier album, "Physical Illuminations..." est un disque complètement agoraphobe qui laisse des crampes et des sueurs d’angoisse.

Ce n’est pas à la portée de tout le monde, peut-être, mais c’est sûrement une excellente expérience glauque et dérangeante comme on en a relativement peu.
Libre à vous de penser ce que vous voulez de ce disque. Personnellement, j’adhère.
(Surtout que ce disque est limité à 666 exemplaires, c'est une pierre rare et précieuse)

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