Paradox

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17/20
Nom du groupe Nocturnus AD
Nom de l'album Paradox
Type Album
Date de parution 24 Mai 2019
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album68

Tracklist

1.
 Seizing the Throne
 05:53
2.
 The Bandar Sign
 05:50
3.
 Paleolithic
 05:02
4.
 Precession of the Equinoxes
 04:35
5.
 The Antechamber
 06:26
6.
 The Return of the Lost Key
 07:46
7.
 Apotheosis
 06:17
8.
 Aeon of the Ancient Ones
 05:38
9.
 Number 9
 04:42

Durée totale : 52:09

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Nocturnus AD


Chronique @ Fabien

26 Mai 2019

The Return of the Lost Key.

Fondé en 1987 par Mike Browning, après son passage au sein de Morbid Angel et Incubus (FL), Nocturnus a rapidement subi plusieurs querelles internes après la parution de l’atemporel album The Key, les acolytes de notre géniteur jugeant d’une part son chant et son jeu de batterie limités, mais désirant d’autre part rompre avec l’image occulte du groupe véhiculée jusqu’à lors. Ces différends d’ordre technique et stylistique ont conduit à l’éviction de Mike Browning après la parution du second (et superbe) album Thresholds, l’ancien leader étant dans l’impossibilité de conserver le patronyme de sa formation originelle, faute à un copyright qu’il n’a jamais eu à l’idée de déposer. Le (bon) troisième album Etheral Tomb, enregistré sans sa présence, a ensuite été (selon les dires de Michael Berberian) l’un des plus gros flops du label Season-of-Mist, sonnant l’arrêt définitif de Nocturnus.

Vivotant plusieurs années avec son nouveau nom de groupe After Death (nom issu du fabuleux morceau BC/AD), Mike Browning revient définitivement en 2013 avec Nocturnus AD, contournant au passage son problème juridique, toujours d’actualité malgré le fait que ses anciens camarades aient jeté l’éponge depuis des temps immémoriaux. Si la volonté première de notre leader était de prime abord de faire revivre les compositions de The Key à travers plusieurs concerts, l’idée de bâtir un nouvel album dans la continuité du premier effort a fait ensuite immanquablement son chemin, jusqu’à ce printemps 2019, où la persévérance est enfin récompensée.

Inutile d’aller par quatre chemins, Paradox reprend exactement les choses là où le temps s’était arrêté après la parution de The Key, à commencer par la production organique de Jarrett Pritchard (Eulogy) et l’illustration de Timbul Cahyono sans équivoque. Si l’imagerie occulte si chère à Mike Browning refait évidemment surface, le nouveau quintette s’attache aussi à retrouver musicalement les codes qui ont fait jadis toute la singularité et l’avant-garde de Nocturnus sur son premier album. L’exercice est loin d’être scolaire, le groupe floridien parvenant à conserver intacte la flamme (noire) de ses jeunes années.

Bâti sur une architecture complexe et un riffing atypique immédiatement identifiables, tour à tour violent (Paleolithic, Apotheosis) ou prenant directement aux tripes (The Return of the Lost Key, The Antechamber), transcendé par les soli de Koblak / Heftel (là où je croyais pourtant le couple Davis / McNenney intouchable), et par ces nappes de claviers qui épaississent tantôt l’atmosphère (Procession of the Equinoxes) ou la rendent si surprenante (The Bandar Sign), chaque morceau de Paradox étonne ainsi par la qualité de son calibrage et de son interprétation, sans compter sur le magnétisme de l’instrumental (Number 9) en clôture.

Laissant peut-être les inconditionnels de metal moderne insensibles, Paradox restera complètement addictif pour les adorateurs de The Key, bien que les amateurs du côté futuriste et des pointes psychédéliques de Thresholds y trouveront également leur compte. Tenant largement ses promesses, l’album du come-back ouvre non seulement une faille spatio-temporelle en 1990, mais conserve aussi cette ambiance mystique qui règne magistralement tout son long. Fort d'un bagage technique s'étant considérablement épaissi, le chanteur/batteur Mike Browning, qui cimente musicalement l’œuvre, est parvenu à mon humble avis à retrouver pleinement la force et l'attraction du deathmetal unique qu’il avait imaginé plus de trente ans auparavant.

++ FABIEN.

19 Commentaires

32 J'aime

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tormentor - 27 Août 2019:

C'est vrai que ce retour est fracassant! Un superbe album à déguster sans modération !

Je préfère le Possessed quand même. Lol

jeffff - 14 Novembre 2021:

J'ai complètement ignoré cette sortie,ayprg semble t-il. Merci pour cette chro,je vais y jeter une oreille ou 2

jeffff - 14 Novembre 2021:

J'ai complètement ignoré cette sortie, a tort semble t-il. Merci pour cette chro, je vais y jeter une oreille ou 2

amervie34 - 18 Mai 2024:

aujourd'hui le 18 mai 2024, je poursuis la discographie de Nocturnus AD avec leur second album sortie la veille "Unicursal".

des la premiere ecoute on est vite plongé dans l'univers si particulier de Nocturnus AD et de feu Nocturnus époque de "the key".

une trés belle continuité du proget de Mike Browning, qui pour les fans nostalique que je suis, ne sera en aucun cas une déception bien au contraire, les compos sont fluides et tres torturé en meme temps avec  des rythmiques types des années 90 de Nocturnus.

bref que dire de plus un album vraiment a se procurerer pour les anciens comme moi et pour les autres qui cherchent un groupe de metal intemporel dans ses compos et productions, alors ce Unicursal de Nocturnus AD est pour vous! 

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