Dire que j’attendais le nouveau Ephel duath est un euphémisme. Voilà deux ans que je me ronge sang et os en attendant une nouvelle offrande du groupe Italien. Pour mémoire il faut se souvenir que le groupe vient du black métal et que maintenant il officie dans un genre totalement expérimentale hardocore jazz complètement barré. Là ou The painter’s palette avait posé des bases déjà énormes,
Pain Necessary to Know pousse les limites encore plus loin. Je ne vais pas dire au maximum car je croyais avoir tout vu avec l’opus précédent et finalement je ne me suis pas encore remis de l’écoute de cette merveille.
Le problème c’est que je ne sais pas par quoi commencer. Car oui on retrouve les éléments qui ont fait la force de The painter’s palette mais le « style » si je puis dire a été épuré (
Ephel Duath n’a pas de style propre a mon sens). Mais qui dit épuré ne dit pas appauvrit, bien au contraire. Epuré veut tout simplement dire que certain éléments ont été enlevé au profit d’un aspect expérimentale plus poussé. Alors exit le chant clair, c’est fini. Dès a présent nous n’avons plus que du chant écorché et encore il n’est que très peu présent. Il est uniquement là pour souligner les compos ahurissantes du génial Davide Tisso. Le mixage même de la voix est la pour attesté de la volonté du groupe : écouté les compos avant tout. D’ailleurs le son même de la voix est moins net, il est plus brouillon et ça rend à merveille. Restons sur le son qui une fois n’est pas coutume n’est pas allé en se clarifiant. Au contraire, le coté un peu plus sale donne un noirceur glaçante qui nous maintient la tête dans une eau trouble pendant plus de 37 minutes. Oui ce CD est noir et même si ce n’est pas de l’ambiant c’est bien avec de la glace dans les veines que vous finirez l’écoute (enfin si vous tenez le coup).
Je parle des compos qui sont au centre de ma chronqiue, elle sont vraiment l’œuvre d’un génie déjanté. Comment peut il en être autrement, car cette fois tout est parfait. Sur le précédent opus on aurait pu reprocher que le coté un peu saccadé entre les passages jazz/expérimentaux et le coté hardcore. Là c’est nullement le cas car c’est devenu tellement expérimental que tout s’enchaîne a merveille et l’on se demande même comment c’est possible. Réponse : c’est tout simplement remarquablement bien écrit !!!!!!!!
Donc sans la voix claire, le coté expérimentale poussé a son paroxysme (enfin je pense mais qui sait), le son merveilleusement bien travaillé pour noircir au maximum le tableau, non rien a redire il est parfait et regarder bien la note c’est un 20 qui ne mérite aucune concessions.
VIVE EPHEL DUATH !!!!!!!!!!!!!
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