Ah, Le Canada ! Terre du sirop d’érable, des caribous, des trappeurs mais également de Infernäl
Majesty. En matière de
Metal Extrême les canadiens n’ont absolument rien à envier aux autres nations : dois-je seulement vous rappeler que
Frozen Shadows, groupe culte de la scène Black
Metal est issu du pays à la feuille d’érable ? Mais c’est dans un registre autre que celui du groupe précédent qu’évolue Infernäl
Majesty. En effet les cinq musiciens du combo jouent un
Old Thrash péchu et virulent. Mais sans doute que ce nom ne vous est pas inconnu puisque Infernäl
Majesty hante la scène
Metal depuis 1987. Mais bien que ce combo soit réputé, les cinq musiciens du froid ne sortent là que leur véritable quatrième album. En effet il y eut trois CDs en 1987, 1992 et 1998, puis un live (que je n’ai pas comptabilisé dans les albums proprement dit) et enfin une réédition d’un vieil album. Finalement le groupe aura habitué les fans à patienter entre chaque album (cinq ans environ entre chaque). Mais heureusement, ce One Who Points the Death ne déçoit pas.
Le quintette, bien qu’il ne soit plus de toute première jeunesse, délivre là un Thrash bien peaufiné, agressif mais surtout très prenant. Infernäl
Majesty, mené de grandiose manière par la voix de Chris Bailey, démontre (à l’instar de AC/DC, de Iron Maiden ou encore de
Destruction) que l’âge n’est pas un facteur de déclin musical mais que, au contraire, bien des jeunes groupes impétueux feraient bien de se calmer car bon nombre d’entre eux ont encore bien des choses à apprendre.
Pour en revenir à l’album je n’aurais qu’une chose à dire : mais quel son ! Toutes les parties (basse y compris) sont facilement discernables, aucun instrument ne prédomine sur les autres. Alternant passages rapides et passages plus calmes dans un mid-tempo, Infernäl
Majesty achève une bonne fois pour toutes l’auditeur à coups de riffs tranchants comme des rasoirs, de batterie démenée, d’une voix de prédateur. En entendant ce One Who Points the Death on ne peut qu’acclamer la fabuleuse prestation des canadiens. En espérant que leur futur opus mettra moins de temps à paraître (bien que l’attente ait valu le coup).
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