Ocean Blade

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15/20
Nom du groupe Gloryful
Nom de l'album Ocean Blade
Type Album
Date de parution 25 Avril 2014
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album10

Tracklist

1. Hiring the Dead 05:36
2. El Mare, e Libertad 04:25
3. Ocean Blade 04:18
4. The Master's Hands 04:28
5. Cradle of Heroes 07:15
6. Black Legacy 03:56
7. All Men to the Arms 05:04
8. McGuerkin on the Bridge 02:56
9. Siren Song 06:56
10. Ocean Legacy 02:09
Total playing time 47:03

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Gloryful


Chronique @ dark_omens

03 Mai 2014

Moins intéressant que son prédécesseur, ce Ocean Blade garde tout de même quelques belles vertus...

Pour leur premier opus les Allemands de Gloryful avaient eu la sagesse de mettre certains atouts à profits. S'attacher les services du sorcier Dan Swanö pour le son et de l'illustrateur Kris Verwimp pour la pochette, était, en effet, une idée judicieuse qui aura formidablement servit leurs desseins. Néanmoins ces attributs, aussi déterminants fussent-ils, ne sauraient totalement expliquer les raisons de la réussite de cet album. Pour ce faire il faudra aussi évoquer les qualités de ce chanteur au nom improbable, Johnny La Bomba, dont les capacités à évoluer en des contrées aussi diverses que celles foulées par Joakim Brodén, Eric Adams, David DeFeis ou Bruce Dickinson nous aurons véritablement étonnées et séduites.

Fort logiquement, pour ce second effort baptisé Ocean Blade, la volonté de ces natifs de Geilenkirchen aura été de ne rien changer. Tous les acteurs présents initialement seront donc de retour ici pour nous charmer.

Les différents éléments façonnant chacune des spécificités de ce plaidoyer sont donc rigoureusement les mêmes que celles qui firent de The Warrior's Code une œuvre aussi agréable. Elles sont scrupuleusement semblable et pourtant, in fine, le résultat n'est pas tout à fait aussi appréciable qu'il le fut auparavant. Pourquoi cela? Difficile à dire et ce d'autant plus que très objectivement, exceptions faites de la surprise qui désormais ne peut plus jouer en faveur de ce collectif, il nous sera très compliqué, pour ne pas dire impossible, de lui adresser certains reproches alors que son prédécesseur en fut exempté. Les deux albums sont, en effet, issus de la même volonté de défendre une musique Heavy True Speed Metal Epique propre aux Hammerfall, Iron Maiden, Manowar ou encore Wizard (et ce même si, ici, tout de même, reconnaissons-le, la musique de Gloryful sera moins empreinte de ces influences les plus marquantes et, donc, plus personnelle). En outre, les deux recueils sont, également, un écrin où Johnny La Bomba démontre tous les talents de sa voix si particulière (peut-être de manière un tout petit peu moins efficace ici néanmoins).

Vient alors l'aspect nettement plus subjectif du ressenti où votre humble serviteur ne pourra exprimer autre chose que des regrets face à un disque moins immédiatement convaincant. Et ce notamment dans cette entame poussive au son d'un Hiring the Dead fatigué ou d'un vif The Master's Hand aux refrains péniblement répétitif.

Cependant essayons de demeurer mesuré car si cette amorce est clairement moins inspirée qu'elle ne le fut jadis, elle ne l'est pas au point de jeter l'opprobre sur ce groupe et sur son art qui continue à nous procurer quelques plaisirs, certes, sympathiques mais pas vraiment bouleversants (le preste E Mare E Libertad ou Dream Blade).

En réalité lorsqu'on regarde plus précisément le contenu de cet album, une évidence vient soudainement nous frapper: il devient bien meilleur dès lors qu'un bon Cradle of Heroes ne nous offre ces mélodies où un peu de cette magie propre à ce Warrior's Code qui nous avait tant enthousiasmé semble enfin, plus largement et plus franchement, refaire son apparition. La ballade aux allures folklorique Black Legacy, All Men of the Arms et sa première partie particulièrement sauvage qu'Hansi Kursch et ses comparses n'auraient sans doute pas renié du temps où il pratiquaient encore ce genre d'âpreté rugueuse, Mcguerkin On The Bridge, Siren Song et son break final où ces entités mi-femme mi-poisson viennent tenter de nous ensorceler, sont, en effet, autant de chansons où l'on retrouve enfin Gloryful tel qu'il nous avait enchanter naguère. Même l'instrumental Ocean Leagy, venant clore ce manifeste, demeure plaisant.

Un dernier mot encore sur la pochette de cet opus. A nouveau Kris Verwimp, auteur, notamment, de l'illustration du Tara d'Absu, du Stigmata d'Arch Enemy, du Unveiling the Essence de Cirith Gorgor ou du Mortal Repulsion de Goreaphobia, y fait de l'excellent travail. Très empreinte de ce charme heroico-fantaisiste d'autrefois, elle nous donne à voir le combat désespéré de quelques marins contre une gigantesque créature improbable à la fois serpent, pieuvre et femme. Une sorte de monstre à la croisé d'un Kraken et d'une Gorgone en somme. L'artwork est Remarquable.

Souffrant de quelques maux embarrassants, et notamment ce début moins prenant et moins intéressant, ce Ocean Blade garde tout de même quelques belles vertus susceptibles d'attirer et de convaincre un public averti.

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