Charlie
Dominici est le chanteur qui officiait sur l'album "When
Dream And Day Unite " de
Dream Theater. Remplacé par James Labrie, il fonde
Dominici quelques années plus tard. Après un premier album peu convaincant,
Dominici grave en 2007 "O3(part 2)" le second volet de son projet progressif.
Dès le premier titre instrumental ("The Monster"), l'influence
Dream Theater ne tarde pas à nous chatouiller les feuilles, le groupe se montrant tour-à-tour furieux, mélodique, aventureux et très virtuose. "
Nowhere to
Hide" suit, et nous découvrons enfin la voix de Charlie
Dominici, très différente de celle de James Labrie. En effet, Labrie n'est pas avare en envolées lyriques alors que
Dominici travaille plus dans les graves, module moins sa voix mais chante sans effets et de manière plus naturelle. L'ensemble de l'album défile sans ennui, les structures des titres rappelant bien sûr les ténors du metal progressif. Toutefois, la virtuosité évidente des musiciens fait que l'on passe un moment fort agréable, entre les prouesses techniques et une sensibilité bien dégagée pendant les passages plus calmes ("The Real
Life").
Côté son, la production est exceptionnelle, et tous les instruments sont parfaitement audibles et clairs.
Cette trilogie a pour concept un complot qui vise à déstabiliser l'ordre mondial pour mener la planète et le genre humain vers leur propre destruction... Le concept n'est certes pas nouveau, mais les textes sont sobres et le côté instrumental prend souvent le pas sur les parties chantées, de sorte que la musicalité domine très largement ce deuxième volet.
Une réussite maîtrisée pour ce groupe qui souffre d'être dans l'ombre de la formation de Mike Portnoy.
Dominici est bien plus qu'un "ersatz" du grand D.Theater...
A suivre : O3 (part3).
17/20 Glad.
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