Nuclear Empire of Apocalypse

Liste des groupes Black Death Blasphemophagher Nuclear Empire of Apocalypse
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15/20
Nom du groupe Blasphemophagher
Nom de l'album Nuclear Empire of Apocalypse
Type Album
Date de parution 15 Septembre 2008
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album21

Tracklist

1. Intro / Dawn of Chaoscratic Tyrrany
2. Bringers of Extermination
3. Abyss of Lust, Chaos & Death
4. Curse of the Phosgene Fog
5. Devastating Radioactive Torments
6. Holocaust Summoning of Nuclear Storm
7. ...Of Atomic Orgies & Demoniac Elements
8. Demiurge of Thermonuclear Damnation
9. Teratogenesis of Doom
10. The Return of Bestial Vomit
Bonustracks
11. Nuclear War Now!
12. Perverse Delight (Naked Whipper Cover)

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Blasphemophagher


Chronique @ wodulf

20 Avril 2013

Un black death sans ambiance qui devient très vite lassant

Après leur première démo, Atomic Infested Carnage, relativement efficace mais manquant sincèrement d'ambiance, Blasphemophagher va cependant réussir à se bâtir une petite réputation niveau scénique grâce à des concerts assez apocalyptiques qui vont marquer les esprits. A défaut de pouvoir instaurer des ambiances, le groupe joue très fort et fait donc beaucoup de bruits. Et ça marche ! Tous les gens qui ont vu Blasphemophagher sur scène sont unanimes sur le fait qu'en live, ce groupe tue. C'est certainement pour cette raison que la seconde démo du groupe est un enregistrement live.
Ensuite, le groupe sort trois splits entre 2005 et 2008. Sur ces splits, notamment Triumph Of Abominations et Tyrannous Mutations Of Sathanas, Blasphemophagher va essayer d'y transposer toute son énergie live. Musicalement, le groupe va se rapprocher encore plus de Blasphemy et nous vomir un black metal très apocalyptique pas loin du chaos sonore. Blasphemophagher réussit parfaitement son coup et ces splits sont réellement ce que le groupe a fait de mieux dans sa carrière.
Dès ses tous débuts, Blasphemophagher a su mener une campagne promotionnelle assez efficace (rappelons-nous des plus de 700 copies promo de leur première démo distribuées dans le monde entier) et grâce à ses concerts a pu facilement s'acoquiner avec toute la diaspora de la scène black bestial (Proclamation, Black Witchery, Diocletian, Morbosidad, Pseudogod, etc.). Bien evidemment qui dit être accepté par la diaspora black bestial dit forcément attirer l'attention - et l'intérêt- de Yosuke Konishi, le boss de Nuclear War Now.
C'est donc tout naturellement que Blasphemophagher se fait signer au printemps 2008 par le label qui a le vent en poupe.
Nuclear Empire of Apocalypse est enregistré chez eux, en Italie, dans leur fameux Mara Cave qui semble être un home studio. En tenant compte de l'enregistrement et du mixage, le groupe va travailler plus de 4 mois sur cet album.
Le résultat est un album sur lequel on sent que le groupe a bien bossé surtout au niveau du son qui est quand même nickel. Le groupe tire donc un trait sur l'esprit chaos apocalyptique qui faisait toute la force des splits.
Musicalement, Blasphemophagher évolue également. Rappelons-nous l'influence très forte de Sarcofago à ses débuts puis d'un rapprochement plus net vers Blasphemy à l'époque des splits. Ici, tout en restant sur une base assez Blasphemy, le groupe va se death metallisé en allant bien s'influencer du côté d'Angelcorpse. Une influence complètement flagrante notamment sur des titres tels que "Curse Of The Phosgene Fog" et "Bringers Of Extermination". Cette death metallisation va s'accompagner d'un petit côté thrashisant à la Slayer / Possessed que l'on va surtout percevoir au niveau des breaks, comme sur "Devastating Radioactive Torments".
Deux titres cependant dénotent un esprit différent. Il y a tout d'abord "Holocaust Summoning Of Nuclear Storm", morceau écrit par Impurath de Black Witchery qui est un peu dans l'esprit de son groupe. En tout cas, c'est le titre le plus bestial du disque mais également le meilleur. Enfin, "The Return Of Bestial Vomit" est un des tous premiers morceaux du groupe que l'on avait déjà découvert sur Atomic Infested Carnage et là, c'est du Sarcofago tout craché.
Voilà en fait les deux meilleurs moments de cet album. Pour le reste, malgré un début assez tonitruant, le groupe va vite s'embourber dans son black death bien propre et sans ambiance. Le résultat est surtout une seconde partie d'album ("Of Atomic Orgies & Demoniac Elements", "Demiurge Of Thermonuclear Damnation", "Teratogenesis Of Doom") qui nous donne l'impression d'un groupe qui se répète et nous fait bien tourner les pouces. Le black metal quand il n'y a pas d'ambiance, ça devient très vite lassant.

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Chronique @ Behemoth49

08 Janvier 2011

Ainsi Blasphemophagher signe là un bon album de black/death ravageur

Que vous évoque l’Italie ? Rome et ses bâtisses historiques ? Le siège du Pape au Vatican ? Venise, la ville des amoureux ? Tout ça tout ça oui, mais certainement pas une terre fertile en matière de groupes de black/death avides de destruction et de chaos. Pourtant certains d’eux émergent de la botte de l’Europe et parmi eux Blasphemophagher. Cette jeune formation au nom difficilement prononçable (on s’y fait, croyez-moi) voit le jour en 2002, à Ascoli Piceno pour être précis. Le groupe se forge une petite réputation dans l’underground suite à leurs sorties assez régulières, à savoir deux démos en 2003 et 2004 ainsi que trois splits, sortis respectivement en 2005, 2007 et 2008. C’est également cette même année que sort enfin le premier album du combo, joyeusement intitulé « Nuclear Empire of Apocalypse » qui voit le jour en Septembre 2008 sous la houlette de Nuclear War Now Productions.

Autant vous prévenir de suite, nous sommes ici bien plus près musicalement parlant du champ de bataille d’Actium que des gondoles romantiques de Venise. Je m’explique :
Tout d’abord on sait d’or et déjà à quoi nous avons à faire à la vue du titre de l’album et des morceaux, des noms de nos trois amis ainsi que de la pochette qui est non conventionnelle et se rapproche plus, comme on me l’a fait remarquer, des pochettes habituelles de death metal. Alors quel est le programme ? Et bien il est très simple, 35 minutes de black/death ravageur véhiculant de douces idées comme la propagation de la mort et de la maladie sur la totalité de la planète.

Le programme est simple oui, mais les différents morceaux composant ce premier album de Blasphemophagher sont bien plus complexes que cela. Nous nous trouvons donc en face d’une galette de black/death puisant également dans le thrash pour de nombreux riffs, et cela s’entend.
Ce « Nuclear Empire of Devastation » s’ouvre sur une introduction des plus martiales laissant présager que le carnage va bientôt commencer. Et il arrive vite ! La recette est clairement annoncée dès le premier morceau et la totalité de l’album ne dérogera pas à la règle. Batterie apocalyptique proche de la mitraillette, riffs tantôt rapides et sauvages, tantôt mid et entrainants. Il faut ajouter à cela le chant de R.R Unholy Bastard (quel joli nom), plus death que black, vomissant sans concession sa haine à coup de vomi et autres beuglements, collant parfaitement avec la musique qui l’accompagne.

Au niveaux des compos, le tout est assez homogène et sans titre faible. Cependant quelques titres sortent du lot comme « Bringers of Extermination » et son riff thrash entrainant un headbang frénétique assuré ou « Devastating Radioactive Torments », forte d’une rythmique de six cordes terriblement entrainante très vite rejointe par un mitraillage de la part de Necrovomiterror collant littéralement l’auditeur au siège tout en continuant de lui fracasser la nuque. Un peu plus tard dans le morceau vient un break totalement meurtrier emportant ce qui restait de vos neurones.
Si vous avez survécu aux assauts précédents, ce qui est déjà un exploit en somme, « Holocaust Summonig of Nuclear Storm » finira de vous achevez avec son riff principal et surtout avec son break très thrash, assez basique du genre mais toujours efficace.

S’il vous faut encore une preuve de la bestialité de cet album, prenez « …Of Atomic Orgies & Demoniac Elements » et vous serez convaincu de l’efficacité de la bande. De plus ce premier effort des Italiens bénéficie d’une assez bonne production avec un son clair et relativement gras et donne l’impression d’une masse vous tombant sur la tronche.

Alors oui au football les Italiens sont bien connus pour faire semblant. Oui les Italiens sont également réputés pour être des don-juan et des gens raffinés comme les légendes populaires le racontent. Cependant c’est loin d’être le cas ici. Sur ce « Nuclear Empire of Devastation » c’est bestial, sauvage, haineux et primitif tout en ayant un son moderne.
Ainsi Blasphemophagher signe là un bon album de black/death qui envoie sévèrement le pâté pour le plus grand bien de nos oreilles. Pour asservir le monde au nom de la mort de et de la maladie c’est encore loin, mais pour faire passer un bon moment à l’auditeur, la victoire est acquise.

14/20

6 Commentaires

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SvartKald - 08 Janvier 2011: Moi j'ai jamais accroché. Vraiment trop linéaire. Bon, j'ai pas l'album, et j'ai jamais insisté non plus. Un groupe de live surtout.
Eaque - 04 Janvier 2012: Une chro bien faite qui donne envie ma foi ! Je vois ce groupe un peu partout depuis un moment (peut être parce qu'il commence a attiser ma curiosité). W&S
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