J’ai la fâcheuse tendance a ne pas lire la bio avant d’écouter un disque et bien m’en a pris. Car il y a de forte chance pour je n’aurais jamais écouter ce disque. Pourquoi ? C’est simple. Si l’on m’avait dit qu’une quintet de 17 ans pouvait envoyer comme ça je ne l’aurais jamais cru. Probablement la faute à une pseudo renaissance du rock, ou mauvais riffs et effet de mode font bon ménage.
The Elderberries ne joue pas dans cette cours la, il joue déjà dans la cours des grands, des très grand.
Lisant finalement la bio, le groupe revendique haut et fort l’influence de la musique de leurs parents : AC/DC, Led Zep, Stooges et autre Ramones. Eh bien ils ont bien appris leur leçon les petits gars. Dans un sens ou dans l’autre la musique transpire le rock’n roll et je croyais même qu’il s’agissait d’un groupe de quarantenaire. Le chant se fond totalement dans le paysage rock des années 70’. Je ne savais pas que l’on avait ce genre de voix a 17 ans. Il est en parfait adéquation avec ce qui se passe derrière. Les riffs sont plutôt bien élaboré toujours entre gros accord et petite note cinglante (comme le fait si bien notre ami
Angus Young). Il ne faut pas se voiler la face non, il arrive que sur certains passages on ressente les influences mais en même temps ce sentiment est présent sur bon nombre d’autre disque et personne ne cri au scandale. C’est donc bien la ou la différence c’est faite. Le groupe fait du VRAI rock’n roll et pas un pale copie pailleté dans le sous-sol d’un hôtel particulier à Montmartre. Même si l’expression n’est pas très adaptée ce n’est pas grave (et oui rappelons qu’ils n’ont que 17 ans) : Ca sent la bière et la sueur. Peut-être que le caractère international a joué ou peut être que le groupe a du talent tout simplement.
L’autre point important et qui fait la différence, c’est ce son bien seventies qui rappelle que gros son ne rime pas forcement avec son lisse. Un peu crade sur les bords on se croirait revenu en arrière et ce avec bonheur. J’ai le son d’AC/DC et j’ai le son de
The Elderberries.
Juste deux petites choses, la pochette est de Chuck Sperry qui a fait des pochettes pour les Foo Fighters et les Samshing Pumpkins entre autres et le groupe est à l’affiche de la bande original du film Hellphone.
Voilà un vrai disque de rock’n roll.
Pas besoin de strass et de paillets. Une gratte et un ampli suffisent amplement. Let’s rock !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le côté 70's est super et ils s'en sortent haut la main, mais c'est clair qu'on ne s'attend pas du tout à ce genre de musique de la part de jeunes de leur âges, sans le savoir on ne le devine pas même avec la voix du chanteur.
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