Night of the Axe

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Air Raid (SWE)
Nom de l'album Night of the Axe
Type Album
Date de parution 14 Novembre 2012
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album13

Tracklist

1. Treason 01:01
2. Night of the Axe 04:35
3. The Lost City 04:08
4. Highway Legion 03:49
5. Dying Man 06:11
6. Raiders of Hell 04:44
7. Call of the Warlock 04:31
8. Reminiscence 01:49
9. Riding Out 03:54
10. A Blade in the Dark 05:27
Total playing time 40:09

Acheter cet album

 $753.00  666,00 €  35,00 €  £665.00  buy  40,46 €  145,00 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Air Raid (SWE)


Chronique @ dark_omens

14 Juillet 2013

Night of the Axe faillit en de nombreux points pourtant cruciaux...

Une fois n'est pas coutume, attelons nous à décrire ces premières impressions naissantes dès lors que nous tenterons d'appréhender une œuvre par ces signes les plus ostentatoires. Commençons donc, en effet, par évoquer la pochette de ce Night of the Axe, premier véritable album de ces suédois d'Air Raid. L'inconscient collectif habitué à ce genre de démonstration graphique pourrait s'attendre à y voir l'illustration épique et chevaleresque de cette "nuit de la hache", et ce d'autant plus lorsqu'on saura que ce groupe pratique un Heavy Metal assez traditionnelle et passéiste. La représentation de cet ecclésiaste médiéval et menaçant tapis dans l'ombre n'aura donc rien de surprenant sur cette pochette. Néanmoins celle d'un avion de chasse écrasé au sol et de son pilote trainant son parachute, le sera bien davantage (même si le nom de ce groupe pouvait nous laissé présager cette présence. Air Raid signifiant, en effet, raid aérien). Il découle de cette juxtaposition entre un passé moyenâgeux et une réalité plus contemporaine une sorte de paradoxe étrange donnant lieu à une certaine confusion. Bien évidemment, ces éléments sont autant de signes qui n'augurent pas nécessairement de la qualité d'un opus. Pas davantage d'ailleurs que les patronymes caricaturaux de certains des intervenants participant à cet effort (Andy Stormchild, Johnny Nightshredder, Rob Thunderbolt, Dave Destructor). Conjugués les uns aux autres, ils laissent toutefois quelques stigmates propices à la méfiance.

Poursuivons notre introspection en abordant ensuite ce sentiment dominant qu'enfantera les quelques premières écoutes succinctes et distraites de ce manifeste. Une sensation qui sera, en effet, celle d'avoir à faire ici à une œuvre errant en des contrées musicales terriblement familières et terriblement rétrogrades. Le verdict peut sembler sévère et définitif néanmoins cette impression de résurgence nous plongeant dans ce Heavy Metal suranné, legs artistique de dignes héritiers issus d'une décennie révolue (Iron Maiden, Saxon, Judas Priest et autres Accept) sera prédominante. Pas nécessairement désagréable pour peu que l'on acceptera de passer outre cette délicieuse désuétude et pour peu, aussi, que l'on ne se formalisera pas exagérément de cet immuable traditionalisme dont les acteurs actuels, prompts à faire renaitre une ferveur passée, usent. Car une fois encore le quintette de Göteborg, fort de ce premier méfait, nous proposera de découvrir un propos, qui, peu ou prou, s'inscrira dans les desseins de cet activisme nostalgique (Steelwing, Crystal Viper et même Hammerfall).

Mais poussons plus loin l'analyse et à ces écoutes concises et négligentes, ainsi qu'à ces aprioris visuels, préférons l'application et le sérieux nécessaire à la rédaction d'une chronique aussi objective que puisse l'être l'impartialité de votre humble serviteur. Procédons ainsi afin de nous rendre compte que ce disque, à contrario de certains autres sortis par ceux abordés précédemment, bien que n'étant alourdis d'aucune défaillances rédhibitoires s'agissant de l'interprétation, de la technique ou de l'exécution, n'a pas grand intérêt et souffre d'un manque d'inspiration, ô combien, cruel. Un constat amer venant infirmer nos ressentis initiaux.

Conventionnel, désuet, creux et sans âme, ce premier véritable album des suédois d'Air Raid ne saurait contenter les exigences légitimes d'un public avertis enclin, tout de même, à une certaine tenue et à un certain renouveau maintenant un équilibre précaire entre tradition et modernité.

Night of the Axe faillit donc en de nombreux points pourtant cruciaux.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire