Nexaeon

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18/20
Nom du groupe Illidiance
Nom de l'album Nexaeon
Type Album
Date de parution 04 Août 2009
Style MusicalCyber Metal
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1. Nexaeon 04:52
2. Bleed for Deliverance 04:41
3. ...A Cold Day in Hell 04:14
4. Chaoticon Nomads 05:21
5. Paranormel Activity 04:28
6. In Thousands Gales I Dwell 03:58
7. Countdown to Annihilation 03:45
8. Spiral Galaxy NGC 1309 02:46
Total playing time 34:20

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Illidiance


Chronique @ Matai

15 Septembre 2011

Une oeuvre indispensable et réfléchie, contribuant à la mise en place d'un Cyber Metal atypique

Avant de devenir une « super star » du cyber metal en Russie même et en Europe de l'Est, Illidiance c'était d'abord une entité black metal, encore hésitante mais ambitieuse, désireuse de montrer tout son potentiel et son originalité, malgré quelques soucis évidents de promotion mais aussi de production. Fondé en 2005 par Xyrohn, chanteur/guitariste, il fallut peu de temps au groupe pour sortir un premier EP « Withering Razor » suivi du premier opus « Insane Mytheries to Demise » la même année, signé chez Magik Art Entertainment, un petit label russe. Déjà, le quintette officiait dans un style de black metal assez métissé, sans non plus trouver la combinaison gagnante. Mais ce n'est qu'en 2008 avec la sortie de « Nexaeon » que tout changea...

Inspiré par des groupes tels que Fear Factory, The Kovenant, Prodigy ou encore Dimmu Borgir, Illidiance arrive à adopter un style bien à lui en faisant son propre cyber metal. Un cyber black glacial, apocalyptique et résolument futuriste, prenant source dans les thématiques science fiction et l'imagination débordante de ces cinq membres. Qui aurait cru que cette année, les russes allaient changer la vision du cyber, tout en faisant un gros pas en avant...

Illidiance signe chez Haarbn Productions et s'arme d'une production, certes laissant à désirer, mais donnant sans aucun doute un charme et une force supplémentaires à l'ensemble de ses compositions. davantage crues au niveau des vocaux et des riffs, mais plus puissantes en ce qui concerne les claviers.
Le groupe enrichit le tout avec des ambiances bien atypiques et un rythme mécanique, tel un rouleau compresseur. De plus, l'imagerie est totalement remise à niveau, en témoignent cette pochette électrique froide, ces costumes cyberpunk tout droit sortis de l'imagination du bassiste, et ce livret cybernétique totalement magnifique (l’œuvre se présentant dans un digibook ultra moderne). Les paroles, quant à elle, évoque le futur, l'espace, mais aussi l'annihilation d'une certaine race d'homme et la création d'une nouvelle : les demi-dieux (demigods).

L’album est assez compact, entraînant et mélodique malgré une agressivité prédominante. Tandis que la batterie mécanique enragée nous fait tourner la tête, blast et double pédale aux premières loges, le chant black bien crié et très charismatique alterne, sans pour autant dénaturer le style, avec un chant clair lamenté et presque déshumanisé. Les guitares sont assez techniques et rentre dedans, mais parviennent à des mélodies grâce à des riffs, des solos, ou un simple frottement. Quant à l’électronique, elle joue un rôle capital à l’élaboration des titres. Omniprésente, en fond sonore, ou au premier plan, variée et surtout bien appréhendée, elle apporte beaucoup d’émotion et de sensibilité à la musique. De l’harmonie à travers une musique de brute…de l’harmonie d’autant mise en valeur par des breaks atmosphériques en milieu de titre ou par des parties symphoniques plutôt sombre.

« Bleed for Deliverance », reflète parfaitement l’album en lui-même. Un condensé de brutalité et de mélodie, ô combien bien amenées par des guitares en furie, une batterie énervée et bien frappée, ces claviers si charismatiques lors du couplet et aux notes bien futuristes et tristes…et cette fin magistrale et inattendue, sans guitares, spatiale et symphonique.

Alors que le titre éponyme « Nexaeon » nous livre un refrain aux guitares émotives, au mix de vocaux et aux harmonies enchanteresses, « In Thousand Gales I Dwell » et « Countdown to Annihilation » nous proposent un déferlement des guitares, un pur rouleau compresseur et une ambiance assez dimmu borgienne, où l’orchestre est de la partie, agrémenté de petites touches électroniques…tout ça pour bien mettre en valeur le côté apocalyptique des paroles.

La baffe glaciale se produit avec un « Paranormal Activity » tout en atmosphères. Bien que lent, ce morceau nous embarque littéralement en plein futur, alternance de vocaux en prime, avant de terminer en apothéose avec un déluge de riffs. De même avec un « Cold Day in Hell » dont la puissance froide des claviers n'est plus à contester.

Neuf titres et pourtant, « Nexaeon » est un album culte dans le domaine du cyber metal, mais aussi un album important dans la carrière d'Illidiance, le transportant pour de bon dans cette petite sphère musicale. Voici donc une œuvre indispensable, responsable de façon positive de la montée en puissance d'un groupe ayant déjà tourné avec des formations tels que Behemoth, Thy Disease, Deathstars ou encore Rotting Christ.

2 Commentaires

9 J'aime

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pistache - 25 Septembre 2011: Le cyber ne me déplait pas, je note le nom de l'album et l'écouterai à l'occasion!
 
Villenvoie - 17 Décembre 2012: Je ne suis pas fan de Black Sympho et ça n'aide sans doute pas, mais malgré la complexité, je trouve les compositions assez génériques, surtout sur les premiers titres(beaucoup moins sur les tous derniers), ce qui me donne l'impression de musiciens en manque d'inspiration.

D'ailleurs, le seul morceau de l'album précédent que j'ai pu écouter (Rebellion) m'a l'air mieux fait que tous ceux de Naxeon.

Par contre, le travail d'"électronisation" est magnifique.
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