Morbid Destitution of Covenant

Liste des groupes Death Metal Father Befouled Morbid Destitution of Covenant
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13/20
Nom du groupe Father Befouled
Nom de l'album Morbid Destitution of Covenant
Type Album
Date de parution 14 Septembre 2010
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1. Inno Sepulchrum 00:41
2. Sacreligeous Defilement (of Deranged Salvation) 03:21
3. Idol Defamation 04:07
4. As Reverence Descends 01:44
5. Paradise of Desecrated Nothingness 04:32
6. Sulfurous Majesty Above Man 02:54
7. Testament of Unholy Essence 03:28
8. Vomiting Impurity 03:56
9. ...His Divine Pestilence 03:22
10. Christless Mass 03:38
11. Now Desecrated 06:51
Total playing time 38:33

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Father Befouled


Chronique @ BEERGRINDER

07 Octobre 2010
Combo formé en 2007 par le dénommé Ghoat, Father Befouled n’est pas avare de ses productions. Depuis le crasseux Obscurus Nex Cultus de 2008, les américains ont déjà enchaîné plusieurs EP et splits et proposent déjà leur seconde offrande : Morbid Destitution of Covenant (2010). Ce n’est un secret pour personne, Father Befouled voue un culte non voilé au vieux Death Metal satanique d’antan, et en particulier à Incantation, dont les deux premiers albums ont visiblement traumatisé les musiciens.

Malgré leur signature assez inattendue chez le mastodonte Relapse (qui ne s’intéressait guère qu’au Sludge et au Grindcore ces derniers temps), la motivation et la moelle profonde du combo ne semble pas avoir beaucoup changé si on en juge par le logo illisible et la pochette confuse, crasseuse, blasphématoire et basique : à l’image de la musique. L’intro grésillant façon vieux films d’épouvante est une courte et parfaite mise en bouche avant la déflagration d’entrée de Sacrilegeous Defilement (of Deranged Salvation), et oui, même le nom des titres semble tout droit sortis d’un album du combo de John mcEntee…

A noter que de duo au départ, Father Befouled a muté en quatuor pour assurer une configuration live, ainsi D. Goulding (seconde guitare), J. Kohn (Basse) et l’insatiable batteur aux multiples groupes Wayne Sarantopoulos, forment un noyau solide autour de Ghoat. Au travers de Idol Defamation, c’est un voyage de 18-20 ans en arrière qui nous attend avec ce Death brutal à l’ancienne : riffs distordus, lourds et vicieux, voix gutturale littérallement noyée dans la masse, blast-beat écrasants à 160 bpm… J’en vois qui se marrent au fond de la classe mais pour votre gouverne les jeunes : pas besoin d’envoyer du 260 bpm avec triggers et le pack complet pour être efficace.
Le son non plus n’a pas beaucoup changé, on est toujours dans une ambiance « orgie dans les catacombes avec Satan et quelques potes à lui », au passage mention spéciale au redoutable Sulfurous Majesty Above Man et ses breaks diaboliques ainsi que ses guitares torturées, vomissant quelques sonars de derrière les fagots.

En revanche Morbid Destitution of Covenant est un peu linéaire et soporifique sur la durée et l’influence Incantation est quand même de plus en plus encombrante au fil des sorties, ce qui empêche le groupe de se forger une véritable identité. Malgré quelques bons passages, il manque le grain de folie de Obscurus Nex Cultus et Profano Ad Regnum, qui eux étaient vraiment dingues et suintaient les abysses. Ici c’est plus scolaire et la qualité en pâtie, difficile de retrouver la force d’un Idolatry of Cursed Revelation ou d’un Chapel of Sores, si ce n’est éventuellement sur le sombre et lourd Vomiting Impurity. On pourra aussi se demander l’utilité des 7 minutes d’orgue d’église à la fin du disque.

Ratage serait beaucoup trop fort pour qualifier Morbid Destitution of Covenant, mais déception semble convenir : à force de trop se concentrer sur ses fondations musicales, Father Befouled oublie de construire les murs… Malgré une signature chez Relapse qui lui apportera à n’en pas douter des fans supplémentaires, Ghoat (mais non, c’est pas une chèvre le monsieur) et ses acolytes ne se présentent pas là au meilleur de leur forme, retournant dans le rang des combos lambda. Au lieu d’écrire des morceaux à tout va, il serait de bon aloi qu’ils trient une dizaine de compos mémorables pour leur réalisation suivante. Dommage, on attendait mieux, mais ce n’est peut-être que partie remise.

BG

9 Commentaires

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BEERGRINDER - 16 Mars 2012: Oui tout à fait, Encoffination évolue dans un registre moins agressif, mais plus lourd et carrément Doom.
Constantine - 16 Mars 2012: Peut-etre bientôt un chronique d'Encoffination alors..... ;-)
BEERGRINDER - 16 Mars 2012: C'est peu probable.
J'ai d'autres pistes prioritaires pour le moment, et de toutes façons je manque actuellement de temps libre et je n'ai pas vraiment la tête à ça en rentrant du travail.

On attendra des jours meilleurs hé hé.
Constantine - 16 Mars 2012: ok, je comprend..... ;-)
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