Metal Resistance

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16/20
Nom du groupe Babymetal
Nom de l'album Metal Resistance
Type Album
Date de parution 01 Avril 2016
Style MusicalMetal Expérimental
Membres possèdant cet album58

Tracklist

1. Road of Resistance 05:20
2. Karate 04:23
3. Awadama Fever 04:13
4. Yava! 03:49
5. Amore 04:41
6. Meta Taro 04:07
7. From Dusk Till Dawn 03:50
8. GJ! 02:57
9. Sis. Anger 03:48
10. No Rain, No Rainbow 04:53
11. Tales of the Destinies 05:35
12. The One (English Version) 06:29
Total playing time 54:05

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Babymetal


Chronique @ GrindKiller

25 Juin 2016

Metal Resistance est un bon album, dans le trip de Babymetal.

Ça y est, le fameux groupe Babymetal est de retour en cette année 2016. Pourquoi fameux? Ce groupe a pris une ampleur considérable en peu de temps, et est une, semble-t-il, énorme source de débats concernant la crédibilité du projet, son appartenance aux terres du metal ou encore ses objectifs qui pour certains d'entre nous ne se limitent qu'à l'argent. Quoiqu'il en soit, le groupe fait parler de lui, aussi bien par le grand public que par les chroniques, mais aussi par des musiciens tels Rob Zombie ou encore Abbath et Power Ov Hell qui semblent bien décidés à soutenir le trio japonais.

Entre l'album éponyme de 2014 et Metal Resistance est sorti un Live où le groupe semble (enfin?) avoir quitté le play-back. De plus, tous les musiciens de session ont trouvé remplaçants. Serait-ce le début d'une évolution? A voir sur cette offrande qu'est Metal Resistance.

L'album s'ouvre sur la fameuse piste "Road Of Resistance", révélée avant la sortie de l'album. Là encore, un avis extrêmement partagé, notamment du fait de retrouver à la composition les gratteux de Dragonforce. Ces derniers ayant subi de nombreuses critiques, surtout envers leurs soli soit disant accélérés, on ne pourrait qu'appréhender le morceau. Et il est très clair que l'ambiance de Dragonforce est là. Le morceau est relativement rapide, marqué par ces fameux soli que l'on reconnaîtrait entre mille. Personnellement, je n'ai jamais rien ressenti pour les solos de Dragonforce, et là encore, rien n'y fait. Cependant, les fans du groupe y trouveront probablement quelque chose. Quelques growls au long du morceau sans pour autant que cela soit mis très en avant. Première différence avec le premier album : alors que ce dernier s'ouvrait sur Babymetal Death, qui est proche d'un bon Death Metal, ici, Metal Resistance s'ouvre sur un Power Metal tout ce qu'il y a de plus basique à mes yeux, et encore. Les friands du genre y trouveront probablement leur compte.

Vient ensuite "Karate", deuxième morceau révélé par le groupe avant la sortie.
Celui-ci fera peut-être partie des plus brutaux de l'album, mais autant dire que les screams à la Megitsune ou les growls sur Iine sont révolus. Vous aurez droit à un léger breakdown sur cette piste, des rythmes particulièrement entraînants, mais le metal dit extrême sur le dernier album ne semble, pour l'instant, pas au rendez-vous. Alors que "Karate" s'achève, voilà "Awadama Fever" qui s'ouvre. Ce morceau me parait le plus réchauffé de l'album : je ne peux pas m'empêcher de me rappeler "Catch Me If You Can", surtout au niveau de la batterie et de sa caisse claire. Concernant les vocaux, ils restent vraiment agréables, pour peu qu'on accroche un minimum aux délires nippons, les trois chanteuses se relayant assez fréquemment. On a souvent droit à la voix de Su suivie du duo Moa/Yui. Concernant les paroles, mes connaissances en japonais restent relativement limitées mais d'après les traductions anglaises, ça ne semble pas remettre en cause l'existence humaine ou posséder la science infuse, mais je ne pense pas que ce soit le but. La musique est prenante, les vocaux relativement agréables, et je pense que c'est tout ce qu'on doit attendre du groupe.

"Yava!", le morceau qui me semble le plus "what the fuck" comme on dirait, mais comme toujours il en faut un. C'est celui qui me semble le plus sortir d'une discothèque. Rythme relativement simple mais très entraînant encore.
"Amore", bourré de soli de guitares, nous propose même de laisser part à la basse au milieu du morceau.
On sent peut-être un peu plus de diversité au niveau instrumental, même si le groupe semble pour l'instant s'être penché davantage sur le Power du dernier morceau de l'album Babymetal : "Ijime, Dame, Zettai".

Vient ensuite "Meta Taro". M'en prendrais-je plein la tronche si je dis que j'ai adoré ce morceau? Il sonne probablement très niais, mais il est terriblement entraînant, je ne peux pas m'empêcher de mimer la batterie sur ce morceau (vous pouvez, ce n'est pas si dur...)! Le chant est un peu plus partagé entre les trois chanteuses, puisque Moa et Yui chantent des couplets entiers. On a droit aux trois en même temps d'ailleurs et personnellement, je trouve leurs voix très en accord. J'ai tendance à me repasser le morceau trois fois de suite, il passe toujours trop vite pour moi.

"From Dusk Till Dawn", rien à voir avec Tarantino, ici on est sur le morceau le plus... varié de l'album je dirais. C'est le Iine! de cette galette. Rien que l'introduction vous le confirmera. Vous aurez même droit à un passage DJ. Là encore, avis à diviser : pour certains, ça va piquer, d'autres salueront la diversité apportée. J'ai tout de même l'impression d'entendre un peu du "Bring Me The Horizon". A prendre comme vous le souhaitez...

Viennent ensuite "Gi!" et "Sis.Anger", les morceaux que j'apprécie peut-être le moins, trop niais, trop répétitifs et pas vraiment originaux. Sans ça, on n'aurait eu que 10 pistes, et cela aurait peut-être été suffisant. Mais étant donné qu'ils sont les plus courts de l'album, ça ne fâche pas pour autant.

On approche de la fin avec "No Rain, No Rainbow", la ballade de cet album. On croirait un ending d'un anime quelconque. Quoiqu'il en soit, on peut, durant ces 5 minutes, se concentrer plus facilement sur la voix de notre Su. Et ça en vaut le coup! Personnellement encore, les soli ne me font ni chaud ni froid, si ce n'est celui au début des deux premières minutes, mais je n'en ai pas la chair de poule pour autant.

Enfin, "Tales Of The Destinies" saura faire durer le plaisir jusqu'au bout avec ses rythmes variés, ses changements de tempo, ses sons de synthé présents mais pas trop (et heureusement, ai-je envie de dire). Ce morceau aurait pu être parfait pour conclure l'album, s'achevant sur un piano fort agréable, rythmé et mélodique. Cependant, il nous reste encore "The One", chanté en anglais et son refrain répété en boucle, vraiment lassant. Le morceau dure 6 minutes 30 environ, et c'est sûrement trop. Là où "Ijime, Dame, Zettai" était efficace, c'était dans sa rapidité, entre autres. Ici, "The One" est relativement lent, et la mélodie n'est pas telle. Autre point important, du moins à mes yeux : le choix de l'anglais. Je trouve que le japonais a un charme. Peut-être est-ce une sonorité originale pour nous, Européens? Toujours est-il qu'avec l'anglais, le groupe perd un peu de son originalité. Fort heureusement, seule cette piste est touchée. Certes, quelques morceaux tels "Tales Of The Destinies", "Awamade Fever", "Road Of Resistance", et certains de l'album précédent faisaient de même, notamment "Gimme Chocolate!" ou "Doki Doki Morning" avaient quelques paroles anglaises, mais cela restait très minoritaire. En espérant que la suite du groupe ne le tournera pas vers un choix uniquement basé sur l'anglais.

Pour conclure, Metal Resistance s'avère être un bon album, peut-être pas aussi bon que l'album éponyme, mais dans le trip Babymetal, c'est sûr. Au lieu de se persuader que le groupe est une machine à fric, il serait mieux de s'ouvrir un peu sur cette étrange fusion de J-pop et de metal et de se rendre compte que, finalement, ce n'est pas si désagréable que ça. La preuve, même certains gars de la scène, le célèbre Abbath (Abbath, ex-Immortal entre autres) ou Power Ov Hell (Abbath, God Seed, ex-Gorgoroth) semblent s'en ravir. Il ne faut pas demander au groupe un esprit Trve comme certains le souhaitent. Babymetal ne sera jamais un groupe aux ambiances glaciales comme le Black Metal des années 90 ni un groupe doté de la brutalité du Death Metal, mais il sait offrir quelque chose d'inédit, qui peut être autant une mauvaise blague pour certains, autant une agréable surprise pour d'autres. Personnellement, je fais partie des autres.

7 Commentaires

1 J'aime

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keketomax - 30 Août 2016: La plupart des sons J-Pop ont des bouts d'anglais dedans...
Mais je suis un peu d'accord avec Deminion, l'album est nettement moins bien que le premier je trouve, après il me parrait de loin pas sans saveur non plus, c'est juste que ce qu'ils on fait en 2014 était taré...
Sinon, j'ai trouvé le clip de Karaté assez bien foutu aussi.

GrindKiller - 30 Août 2016: Ah ouioui, mais la majorité des morceaux (au moins les 3/4) reste en japonais. J'ai toujours l'impression que c'est un trip japonais, pas que dans le metal, de caser l'anglais où ils peuvent.
Cet album est peut-être moins riche en surprises du fait que l'on savait déjà à quel délire s'attendre... c'est une hypothèse.
FuyusukeMetal - 05 Juin 2017: Le Metal Extreme n'est pas représenté ??? Et "Sis. Anger" alors ??? Evidement, les filles ne risqué pas de growlé dessus, puisse que c'est tout ce qui reste du cotes JPOP au groupe.

Pour ma part, j'étais aussi "déçu" (mot un peu fort) a la sorti de l'album, n'y retrouvant pas le WTF de "Iine!!", "Yon No UTA" (avec sa partie reggae), mais outre ça, j'ai pris des grosses claques sur le break de "From Dusk Til Dawn", sur le viking Metal de "META TARO" et surtout le titre "Tales Of The Destinies".

Juste un petit commentaire, pour signalé que le titre "From Dusk Til Dawn" est lui aussi tout en anglais. ^^
GrindKiller - 05 Juin 2017: Viking Metal de Meta Taro? Oulah j'ai jamais entendu ça ^^"
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