Matando Gueros

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17/20
Nom du groupe Brujeria
Nom de l'album Matando Gueros
Type Album
Date de parution 06 Juillet 1993
Style MusicalDeath Grind
Membres possèdant cet album111

Tracklist

1. Pura de Venta 00:41
2. Leyes Narcos 01:09
3. Sacrificio 01:16
4. Santa Lucia 00:43
5. Matando Gueros 02:24
6. Seis Seis Seis 01:19
7. Cruza la Frontera 01:44
8. Grenãs Locos 01:27
9. Chingo de Mecos 01:16
10. Narcos-Satiricos 01:50
11. Desperado 02:41
12. Culeros 00:51
13. Misas Negras (Sacrificio III) 01:20
14. Chinga tu Madre 03:11
15. Verga del Brujo/Estan Chingados 03:43
16. Molestando Niños Muertos 02:57
17. Machetazos (Sacrificio II) 01:27
18. Castigo del Brujo 01:44
19. Cristo de la Roca 01:12
Total playing time 32:55

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Brujeria


Chronique @ Fabien

10 Mai 2008
Lorsque le label Roadrunner introduit Brujeria sur sa compilation At Death Door Volume II en 1992, il présente le groupe comme un redoutable gang mexicain activement recherché par les autorités de son pays, commercialisant alors son premier album Matando Gueros dès l’année suivante en entretenant savamment le mystère. Les guérilléros sont toutefois rapidement démasqués par les métalleux les plus sagaces, cachant en fait plusieurs personnalités des sphères metal du moment, tels Dino Cazares & Raymond Herrera de Fear Factory, Billy Gould de Faith No More, ou encore Shane Embury de Napalm Death, compositeur de cette offrande.

Brujeria pratique un grind death sans fioriture, autour de sujet aussi festifs que le trafic de drogue, l’immigration ou la révolution. La pochette de Matando Gueros est à ce titre l’une des plus brutale que le métal ait connu, affichant une tête non seulement décapitée mais aussi partiellement déchiquetée. L’une des étonnantes particularités du groupe réside également dans son expression en langue espagnole, sur les vocaux gras et brutaux de John Lepe, compréhensibles et mixés en avant.

Le grind death de Brujeria renferme un ton radical avant tout, privilégiant la lourdeur et l’incision des guitares à toute forme de sophistication. Les titres de Matando Gueros sont courts, dominés par les blast-beats de Raymond, la violence des riffs de Dino & Billy et la brutalité vocale de John, à l’image de Sacrificio, Santa Lucio ou de son mémorable titre éponyme, véritables odes à la révolution. L'album reste toutefois gras et sans finesse, mettant surtout l’accent sur une brutalité rythmique au détriment de toute variété et de subtilité, instaurant ainsi une monotonie inévitable durant ses dix neuf morceaux (EP Machetazos inclus).

Vaste fumisterie commerciale pour certains, grind death sans concession pour d’autres, Matando Gueros ne laisse ainsi personne indifférent lors de sa sortie. Malgré une forte similitude dans la construction de ses morceaux, l’album frappe à la fois par sa désinvolture et sa violence gratuite, conférant ce fort sentiment de "revoluçion" mexicaine renforcé ses paroles en espagnol, s’opposant fièrement à la suprématie de la langue anglo-saxonne.

Fabien.

6 Commentaires

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eulmatt - 12 Mai 2008: Bis repetita avec mon commentaire sur Cathedral (télépathe le Fabien ?). Enfin c'est vrai qu'en tapant dans cette époque...
Oui, pas très fin, et moins profond que son homologue Brutal Truth, pourtant ce côté guerillero très marqué et très revendicatif lui donne un charme certain. Mais j'ai quand même l'impression qu'il a plus marqué le public américain qu'européen, non ?
mortalimpact - 01 Mars 2009: A l' epoque, j' avais acheté l' album un peu par curiosité ne sachant pas comme la plupart d' entre nous a cet epoque qui se cachait derriere ces fiers guerilleros mexicains. J' ai été agreablement surpris par ce gros son rugeux, cet debauche de riffs couillus ainsi que par ce chant espagnol vraiment tres original. Un album que je sors lors des soirées entre connaisseurs... Elles sont rares !
Fabien - 01 Mars 2009: A titre personnel, j'ai découvert Brujeria en 1992 sur la compilation At Death Door vol.II de Roadrunner, achetée à un concert de Cannibal Corpse, si mes souvenirs sont exacts. J'avais trouvé ce titre particulièrement déboulonnant, et j'ai vraiment regretté qu'il ne fasse pas partie de l'album, sorti l'année suivante.

Enfin, là encore, j'avoue la sévérité de ma notation. Matando Gueros était un produit assez original en 1993, mais tout de même, manquant de finesse en regard d'un Extreme Conditions de Brutal Truth, autrement plus technique et percutant.

... Sinon, elles sont fichtrement musclées, tes soirées entre potes...

Fabien.
albundy57 - 19 Septembre 2010: Original, sale, brutal, voici ce qu'on peut dire de BRUJERIA.

Un super groupe de grands zicos déjantés, nous délivrant une zique violente et aux textes politiquement incorrects. Du bien gras et bien bon. De plus le chant espagnol renforce ce côté hargneux et "révolutionnaire", un groupe culte!
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