Master of Masters

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18/20
Nom du groupe Iron Mask
Nom de l'album Master of Masters
Type Album
Date de parution 04 Décembre 2020
Labels AFM Records
Style MusicalNéo Classique
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1.
 Never Kiss the Ring
 05:43
2.
 Tree of the World
 04:47
3.
 Revolution Rise
 04:28
4.
 One Against All
 05:31
5.
 Nothing Lasts Forever
 09:02
6.
 Dance with the Beast
 05:31
7.
 Wild and Lethal
 04:31
8.
 Mist of Loch Ness
 05:38
9.
 My One and Only
 03:54
10.
 A Mother Loved Blue
 04:25
11.
 Sagittarius A
 01:42
12.
 Master of Masters
 05:45

Durée totale : 01:00:57

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Iron Mask


Chronique @ frozenheart

10 Décembre 2020

Encore un grand album à mettre à l'actif du virtuose belge.

En 2016, avec l'album Diabolica, le groupe belge Iron Mask dont le nom fait référence au mystérieux prisonnier du roman d'Alexandre Dumas "The Man In The Iron Mask", en français l'homme au masque de fer, avait réussi à faire son petit effet. Il faut dire que ce fabuleux manifeste de Power Metal mélodique, d'obédience néo-classique alliant à la perfection finesse d'écriture, exécution irréprochable et production puissante et stylée avait tout pour plaire.

Alors que nous espérions un successeur taillé dans le même bois que Diabolica, voilà que le maestro Dushan Petrossi et son groupe nous revient avec un nouvel opus studio intitulé Master and Masters distribuer sur le label allemand AFM Records. Un septième album qui mettra en évidence des guitares au jeu néo-classique façon Yngwie Malmsteen, ainsi qu'un Heavy Power mélodique aux accents épique et speed, (Iron Maiden et Helloween n'étant jamais très loin), le tout renforcé par des orchestrations et chœurs grandioses empruntées au groupe Power Symphonique italien Rhapsody.

Outre le fait de nous proposer un album varié et d'excellente facture, le groupe qui a vu passer en son sein, pas moins de 5 chanteurs depuis sa création, semble avoir cette fois-ci réussi à trouver la perle rare des chanteurs en la personne de Mike Slembrouck (ex-After All, ex-Immanent Distance). En effet ce chanteur d'origine belge, qui officiait dans des groupes du genre Thrash et Metal Progressif, de par la tessiture et la puissance de son chant semble être le candidat idéal pour tenir le micro au sein de la formation brugeoise.

Ce disque énergique offre tout ce à quoi tout amateur de Power Mélodique aux interventions de guitares Heavy et véloces peut rêver. À commencer par des titres énergiques limite speed, avec l'opener "Never Kiss the Ring " paré d'un solo de guitare néo-classique de toute beauté, puis le long "Nothing Lasts Forever" qui se distinguera par quelques touches orchestrales bienvenues, un refrain aux chœurs fédérateurs, ainsi qu'un efficace et flamboyant solo de guitare en mode shreeder signé Dushan Petrossi.
Ajoutez à cela des titres épiques aux mélodies et refrain accrocheurs tels que le guerrier "Tree of the World", les puissants et raffinés "On Against All", "Dance With the Beast" aux leads de guitare lumineuse, ainsi que le rampant et sombre "Mist of Loch Ness" et sa magnifique introduction de cornemuse et instrument à cordes le tout bâti autour d'une section rythmique puissante signée Ramy Ali, Vassili Moltchanov, et des leads de guitare véloce évidemment !
Mention spéciale à l'interlude "Sagittarius A" annonciateur d'un éponyme fédérateur et Heavy digne d'un grand Iron Maiden, surtout au niveau du chant et des chœurs !

Dans un registre plus Heavy classique, citons au hasard le somptueux "Revolution Rise " frappé du sceau du Rainbow période Dio, qui aura la particularité d'être chanté par l'invité de luxe Oliver Hartmann (ex-At Vance, ex-Empty Tremor). Un exceptionnel vocaliste et ami du Maestro qui pour la petite histoire s'était déjà distingué en tant qu'invité sur les albums Hordes of the Brave et Shadow of the Red Baron, parus entre 2005 et 2009. Dans un esprit similaire n'omettons pas non plus l'hymne Heavy "Wild and lethal" au rythme soutenu et refrain à vous donner l'envie de reprendre à tue-tête le poing levé !

Hormis ses morceaux les plus, Heavy et épiques, le groupe nous montrera son côté le plus mélodieux avec le très soigné mid tempo aux parfums Hard Rock "My One and Only" paré de délicates notes de guitares gorgées de feeling. Puis la ballade "A Mother loved Blue", interprétée par un Mike Slembrouck impressionnant de puissance et de justesse. Un séduisant morceau dont l'air et les guitares me rappellent beaucoup la langoureuse "Save Our Love" qui figurait sur l'album Eclipse (1991) du maestro suédois Yngwie Malmsteen.

En dehors d'une pochette au goût assez douteux réalisé par l'illustrateur chilien Genzoman et d'une production exécutée par le maestro lui-même à laquelle on reprochera un certain manque de cohésion au niveau du mix des guitares et le reste des instrument, le groupe Iron Mask nous pond une nouvelle fois un très bon album varié et dynamique qui à coup sûr ravira les amateurs de guitares véloces et Heavy.

En somme, si Master And Masters, se montre plus homogène et varié dû notamment à son approche orchestrale, plus abouti et maîtrisé, que par le passé, il n'en demeure pas moins un opus de Heavy Power Mélodique d'obédience néo-classique d'une solidité exemplaire gorgé d'arrangements subtils, de riffs aiguisés et solo diluviens. Tout ce que l'on attendait de la formation belge et de son mentor.

2 Commentaires

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zuluwhite - 10 Décembre 2020:

Oui il y a une vraie constance dans la qualité de leur production 

Dark_Gargoyle - 11 Décembre 2020:

Superbe chronique ! Tu me donnes envie de me procurer cet album !

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